Visite au centre équestre....
Aujourd'hui, je suis allée avec ma petite-fille (Lydie justement!) et Lisa et Lana voir leur père et grand-père au centre équestre.
Un excellent après-midi ensoleillé malgré le vent vif.Les petites étaient enchantées parce-que, avec leur grand-père, elles ont eu la possiblité de pénétrer dans les volières et autres enclos pour voir et toucher les animaux, poser toutes les questions qu'elles souhaitaient , puis, ensuite, partie de balançoire, et tobogan. Jne sais pas qui était le plus heureux : les filles ou le Papy qui ne les voit pas très souvent, surtout l'hiver:
Le summum du bonheur a été atteint lorsque il est allé au paddok chercher deux gentils poneys, les a sellés, puis après avoir coiffé les filles d'une bombe de velours noir, les a juchées sur le dos des montures!!
et... nous sommes partis pour une ballade de 1/2 heure minimum !
accompagnée de : pourquoi ceci ? et .... pourquoi celà? .....incessants !
Nous avons terminé par la visite des parcs à canards et les filles étaient déçues de ne pas pouvoir y pénétrer. La période d'accouplement et de ponte a commencé et il ne faut pas trop les déranger.Ce sera pour la prochaine visite où elle pourront sûrement assiter à l'éclosion des poussins !
Bref! un après-midi bien rempli. Elles se sont endormies dans la voiture sur le chemin du retour.
Eric, le fils aîné...
Avec Eric… pas le temps de souffler !
C’est à ce moment- là, qu’Eric a rencontré sa femme. En fait, il la connaissait déjà, puisque nous étions voisins quand nous habitions notre première maison. Ils avaient fréquenté, tous les deux la même école primaire et s’étaient perdus de vue ensuite.
L’année suivante, nous organisions leur mariage.
Double bonheur, puisque bébé était en route.
Ils ont trouvé un petit appartement près de chez nous.
Notre belle-fille s’est très rapidement et efficacement, malgré sa grossesse, investie dans ce travail, nouveau pour elle.
Le milieu de la semaine laissait beaucoup de temps libre, alors Eric a décidé d’apprendre par lui-même, l’art de la taxidermie. Il avait toujours potassé le sujet et jugé qu’il était temps pour lui de concrétiser son projet. Pour cela, il a squatté, chez nous, son ancienne chambre. Apprentissage difficile, mais il était persuadé que ce métier était fait pour lui. Après pas mal d’échecs (les animaux qu’il ne jugeait pas parfaits, partaient à la poubelle), après beaucoup de moments de colère, découragement, frustration, déception et j’en passe, il est enfin parvenu à un résultat satisfaisant.
Lorsque son père a, enfin, approuvé son travail, comme il savait que le jugement paternel était sans indulgence, il s’est senti prêt à s’installer.
Robert a eu connaissance
d’un local à louer.
Lorsque nous l’avons visité, j’ai été effaré devant son état de délabrement.
Cependant, fait d’importance, le montant du bail était plus qu’attrayant.
La banque a accordé un prêt. Eh ! Oui ! C’était l’époque bénie où une banque vous faisait confiance.
Et toute la famille s’est mise au travail.
Père, frères, oncle (tonton Guitou) aucun n’a ménagé sa peine.
En deux coups de crayon rapides, Bruno lui a réalisé le prospectus à distribuer avant l’ouverture. Tout à fait dans son style ! Local loué en juin, ouverture prévue en septembre : ouverture de la chasse oblige ! Carrelage, sanitaires, peintures, comptoir (œuvre d’Eric n°2) toujours fidèle et dévoué, décoration, fournitures diverses etc…Mais, le jour dit, tout était prêt.
Durant douze ans, ils ont tenu le magasin tout en continuant les fêtes. Durant l’hiver, les week-ends, Eric posait sa caravane devant une boîte de nuit.
En ce qui concerne la taxidermie, il a rapidement gagné une véritable reconnaissance de la qualité de son travail. Même de la part du taxidermiste qui avait voulu nous décourager cinq ans auparavant.
Pourtant on se doute bien qu’il n’était pas ravi d’avoir un concurrent, mais il a bien été obligé de faire contre mauvaise fortune bon cœur !
Eric, bientôt chargé de famille, ne devait pas faire son service militaire.
Ce n’était vraiment pas un problème pour lui.
Il était grand temps que je me lance à cœur perdu dans les préparatifs de la layette.
Fille ou garçon ? Impossible de le savoir à l’échographie.
En secret, je souhaitais une petite fille.
Une petite fille !
Ma petite fille !
J’allais être grand-mère !!