Quels amours d'enfants!
La série continue. J'ai fait les 50 marionnettes prévues, mais je vais devoir en faire quelques unes de plus car le marché de Noël n°2 (celui du 15 décembre) vient de m'avertir qu'il durerait un jour de plus. Je préfère qu'il m'en reste à donner plutôt que d'en manquer! Ce serait couillon! ...et peut-être même ridicule!
Bruno et Robert, (qui ne valent pas pipette plus l'un que l'autre!)n'ont pas cessé de taquiner Marie en lui disant qu'ils allaient lui monter un théâtre et qu'elle devrait faire le spectacle sur la place. Vous imaginez : une ado de 15 ans! LA HONTE!!!!!! En plus la pauvre craignait de me vexer en refusant! Par contre Louis a demandé plein d'espoir : et moi, je pourrai venir,? Je veux bien faire le spectacle ! MDR!!!
Au choix : une méchante reine , ou fée, ou sorcière!
Tout simplement une petite fille, peut-être une paysanne?
Une gentille grand-mère ( il parait qu'elle me ressemble) !
Une petite russe (la robe n'est pas tâchée, je ne sais pas ce sont ces ombres sur la photo) ! En réalité la robe est d'un jaune très doux.
Une mariée blonde aux ornements dorés et une rousse (inutile de lui faire de l'oeil Le Goût !) aux ornements argents. L'or et l'argent ne paraissent pas vraiment sur la photo !
Celle-ci a plutôt l'air d'une sorcière où d'une fée (oui! mais carabosse!)
Hier soir, Lydie est venu à côté et, bien sûr , Mario et les petites sont venus nous embrasser avant d'aller manger. Robert , (qui n'a toujours pas compris que l'on ne joue pas avec des filles comme avec des garçons) ne cessait pas de les taquiner en menaçant de leur prendre les jolis bracelet en forme de papillon que je venais de leur donner. L'une s'est plainte auprès de moi :
-Mamie! papy m'embête!
Alors entrant dans le jeu je réponds pendant que Lydie disait : allez les filles , on va manger :
- je dis donc, avec l'air menaçant: arrête! Si tu continue, je sens que tout à l'heure ,je vais t'en coller une! (oui! des fois, je parle sec !)
C'est alors qu'une petite voix me chuchotte à l'oreille:
- tu ne voudrais pas lui en coller une tout de suite, parce-que après on ne sera pas là ?
Je vous l'ai toujours dit : quels amours d'enfants mes petits coeurs d'arrières-petites-filles!
La phrase était quand-même accompagnée d'un regard inquiet! Des fois que (si je passai à l'acte)papy serait triste , ou jouerait le triste, elles se précipiteraient lui faire un calin !
C'est un petit jeu entre eux !