Désillusion....
Mon devoir chez Lakévio
!
Ca va !J'ai donné ! On ne m'y reprendra plus !
Les sites de rencontres sur internet... Autour de nous, qui n'a pas entendu parler d'un mariage HEU- REUX dont les protagonistes se sont rencontrés de cette façon.
Avant...
J'avais un amoureux. Il m'a déçue. Profondément déçue! J'avais perdu toute confiance en moi , et, je dois l'avouer , encore plus dans les hommes.
Trois ans que je vis en solitaire. Je n'aime pas sortir . Je n'aime pas les soirées en boites. Je n'aime pas la musique trop forte, ni cette façon qu'ont les mecs de s'imaginer que parce-qu'ils vous offrent une boisson ils gagnent une option pour finir la nuit avec vous dans leurs lits!
Je n'aime pas notre époque.Losque je me suis retrouvée seule, au début, des amies de travail m'ont invitée à sortir avec elles. J'aime bien mes amies, mais je me suis vite lassée de ces week-end n'ayant pour but que de draguer ... ou se faire draguer!
Ainsi, petit à petit, je me suis enfermée dans une solitude déprimante.
Pour passer le temps, je pianote sur mon ordinateur. Les publicités de sites de rencontres s'invitent sur mon écran. Je les ignore. Enfin je les ignorais!
Jusqu'à ce qu'un soir de cafard je clique dessus! De clics en clics... je me suis inscrite, puis dans la foulée, j'ai visité. Incroyable le nombre d'âmes esseulées qui cherchent un compagnon pour combler leur solitude et leur manque d'amour! Le plus difficile pour moi a été de mettre ma photo. Dès-que je l'ai fait, j'ai vivement refermé mon ordinateur pour résister à tentation d'effacer mon annonce!
Plus tard, à ma grande surprise, j'ai reçu plusieurs messages. Messages plutôt sympathiques, j'ai pris plaisir à y répondre.Chaque jour, petit à petit, je me suis sentie moins seule. Je choisissais de répondre de préférence à ceux qui habitaient loin. Ces échanges me suffisaient .Je ne recherchais pas vraiment une aventure , jusqu'au jour où j'ai répondu à un message qui m'a un peu émue. Honnêtement, sur la photo,je l'avais aussi trouvé très séduisant. L'habitude a vite été prise et nos conversations sont devenues plus fréquentes, puis plus intimes. Je lui confiais ma désillusion précédente, il me confia sa tristesse suite à son veuvage . Sans enfant, sans épouse, il était encore plus à plaindre que moi! Nous ne pouvions passer une journée sans nous écrire ou nous parler.
Nos échanges ont duré plusieurs mois. Puis, il m'a invitée à aller passer un week-end chez lui. J'ai accepté ,et, le cœur battant je me suis précipitée chez l'esthéticienne coiffeuse ... etc.....Je voulais paraître à mon avantage !
Il m'attendait à la gare.Nous avons passé une belle journée. Sans chichis, nous avons partagé un sandwiche sur un banc du parc Bordelais.ICelà ne m'a pas gênée, j'aime la simplicité! Il faisait beau! Je revivais !
En fin d'après-midi il m'a avoué, l'air penaud qu'il ne pouvait m'amener chez lui parce-qu'il avait un gros dégâts des eaux provoqué par un voisin. L'appartement était condamné pour trois jours, alors il était logé à l'hôtel le temps que l'assurance établisse le devis et fasse faire les réparations.
Vous vous en doutez, nous sommes donc finalement allés à son hôtel! Un peu miteux l'hôtel, mais c'est le seul qu'il avait trouvé de libre, et pour trois jours, ce n'était pas bien grave! Je ne suis pas exigeante, mais une bonne douche m'aurait été bien agréable plutôt que ce lavabo .... "moyen" !
Je vous disais, au début, que l'on ne m'y reprendrait plus : je vous explique!
Ce matin, je me suis levée alors qu'il dormait encore. Son téléphone s'est mis à sonner dans la poche de sa veste, je l'ai pris pour le lui passer. La sonnerie l'a réveillé en sursaut et il a bondi du lit comme un diable pour me l'arracher littéralement des mains! Il l'a porté à son oreille, et, pour son malheur, la personne qui l'appelait criait d'une façon hystérique si fort que j'entendais chacun de ses mots:
_ Je n'ai pas pu te joindre à ton travail, Chéri, rentre vite pour emmener les enfants à ma mère, je sens que je vais accoucher, il faut que tu me conduises à la maternité! Fais vite ! Je t'aime !
Il s'est habillé en quatrième vitesse avant de se ruer sur la porte en me disant,: désolé, je t'expliquerai!
CE N'EST PAS LA PEINE ! J'AI COMPRIS!
Je suis sidérée, mais j'ai compris!
Vite que je rentre chez moi, me désinscrire de ce site de m...e !!!