Que diable Bazille est-il en train de dire à Camille ?
Cette toile de Monet, dite « Les promeneurs » me pousse à me demander pourquoi Camille semble se détourner de Bazille.
Et Bazille ? Pourquoi semble-t-il faire tant d’efforts pour être convaincant ?
Vous vous demandez ce qu’il dit et je me demande où il veut en venir mais lundi nous en saurons peut-être plus…
Ah ! Que je vous dise, lectrices chéries et lecteurs non moins chéris.
Dites moi si vous avez fait le devoir parce que je suis flemmard et chaque lundi je pars à la pêche sur le web avec l’espoir de ne pas avoir oublier de ramasser une copie !
Alors je vous en prie, dites moi si vous avez fait le devoir.
Bazille :
Camille, je vous en prie, écoutez moi. Permettez que je vous offre mon bras, vous risquez de tomber sur ce chemin inégal! Appuyez vous sur moi ainsi que je voudrais que vous le fassiez toujours! Vous savez combien je vous suis attaché depuis ces dernières années et que mon voeu le plus cher a toujours été de vous épouser. Si celà n'avait tenu qu'à moi il y a longtemps que j' aurai demandé votre main mais maman ne voulait pas. Elle menaçait de me déshériter car elle voyait notre union comme une mésalliance puisque vous ne faite pas partie de la noblesse. Celà ne me gênait pourtant pas le moins du monde, il y a tant de noblesse dans votre personne qu'un particule ne vous aurait pas rendue plus séduisante à mes yeux.
Je viens aujourd'hui mettre mon nom et mon chateau à vous pieds puisque, ainsi que vous ne devez pas l'ignorer ma chère mère est décédée et ne peut plus faire obstacle à notre bohneur si vous le voulez bien.
La demande
Camille. (en elle-même)
Ah! Oui! Mère ne veut pas! Mère menace de me déshériter...et gna gna gna...
.Pauvre Bazille! Quand je voyais Madame La Baronne avec ses grands airs recevoir son notaire (mon père) lorsqu'elle l'avait convoqué, en voyant son benêt de fils, je me suis toujours dit: quelle dégaine ce pauvre Monsieur le comte! Il ne doit pas rigoler toujours avec une mère pareille! J'étais bien plus jeune alors mais je voyais bien qu'il me lorgnait. Bon! Entre-nous, il n'a jamais eu l'air d'avoir inventé le fil à couper le beurre, mais... le chateau...Ah!!!! Le chateau !!!! Alors j'ai toujours joué la jeune fille rougissante et timide tout en lui lançant un regard lourd de promesse...juste ce qu'il faut car je le voyais bien se languir!
J'ai été très patiente, vraiment très patiente. Bon! Justin, le fils du pharmacien m'a bien aidée en douce à patienter, mais je n'ai jamais jamais perdu mon but de vue! Et...j'y suis! Enfin!
Bazille.
Mais... Vous restez silencieuse... ai-je mal interprété vos regards? Ma très chère Camille...ah! répondez moi vite... voulez-vous faire de moi le plus heureux des hommes en devenant ma Comtesse? Puis-aller voir votre père et demander votre main?
Camille.
Pardon Monsieur le Comte, c'est l'émotion qui me rend muette! Je me sens tellement honorée par votre demande, tellement flattée et émue..Oui! Vraiment oui , j'accepte avec joie , allons sans tarder voir mon père qui, je le pense , ne souhaitant que mon bonheur avant tout, acceptera notre union..
Mon cher bazille, donnez moi votre bras et rentrons de ce pas lui annoncer la merveilleuse nouvelle.
Camille (en elle-même)
Evidemment que mon père va être d'accord! Sa fille Comtesse! Il va jubiler!.
Pour ma part, il va falloir que j'explique la chose avec tact à Justin, mais bon! nous ne sommes pas mariés non plus! Et puis, rien ne nous empêchera de continuer à nous voir, nous avons toujours été très discrets, on continuera....je l'espère, parce-que, le gringalet de Comte.... il faudra que j'y aille doucement, j'aurai trop peur de le casser, ça ne doit pas être un foudre de guerre !