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la vie continue ... toujours !
18 octobre 2021

On vous le dis toujours: avec modération !

devoir de Lakevio du Goût_101.jpg

Je pense que vous en avez assez des œuvres de John Salminen mais que voulez-vous, elles me posent toutes des questions auxquelles j’essaie de répondre.
Si vous m’aidiez, vous aussi à y répondre, ce serait gentil.
Mais ce serait trop simple.
Il faut d’abord trouver quelles questions posent l’œuvre, et je sais qu’elle ne pose pas les mêmes à chaque observateur.
Puis, quand vous avez enfin une question qui vient, il reste à y répondre…
J’aimerais que vous commenciez votre devoir par « Ce fut un chagrin désordonné », comme écrit Maupassant dans « Un cœur simple ».
Ce serait chouette aussi que vous le terminassiez sur « Le centre du combat, point obscur où tressaille la mêlée, effroyable et vivante broussaille, » comme disait Victor Hugo dans « L’expiation »
J’eusse aimé que vous y casassiez aussi le célèbre « L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme. »
(Je ricane car Adrienne va devoir éviter la trop grande concision qui est sa marque de fabrique... Hi hi hi...)

Devoir de  Lakévio du Goût

Pour moiCe fut un chagrin désordonné  alors, j'ai préféré partir. Les allées du parc et les branches givrées des arbres me semblent aussi froides et tristes que l'après-midi que je viens de vivre. 

J'ai beaucoup hésité avant d'accepter l'invitation des enfants pour ce Noël : le premier depuis le décès  de leur père, mais je ne pouvais décemment pas refuser l'invitation. J'espérais que leusr précences ainsi que celle de leurs enfants me réchaufferaient le coeur. 

Le repas était très  agréable, mais vraisemblablement un peu trop arrosé. Quelques souvenirs ont été évoqués, amusants ou émouvants, puis, allez savoir pourquoi, il a fallut qu'apparaissent quelques réflexions moins agréables,avec des sous-entendus qui m'ont mise mal à  l'aise devant leurs souvenirs et critiques tellement partiaux.  Les fils qui adoraient leur père et les filles qui le craignaient ont confronté leurs souvenirs et, rapidement, "l'espoir changea de camp, le contrat changea d'âme."Chacun interprétant les faits à sa façon.

Les uns le placent encore sur un piédestal en homme juste et loyal les filles prétendent qu'il était  homophobe et matcho...   préférant ses fils et se désintéressant de ses filles et de leur mère... 

Lequel de mes enfants a eu la malencontreuse idée de vouloir m'inclure dans cette conversation qui me bouleversait?

 L''interprétation des souvenirs propres à chacun m'a poussée à préférer fuir devant leurs jugements  à l'emporte pièces,  surtout lorsque, rapidement le ton a monté et que le centre du combat, point obscur où tressaille la mêlée, effroyable et vivante broussaille a atteint son comble !

 

 

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Commentaires
L
Tu t'es enfin décidée.<br /> <br /> Et c'est un bel exemple de la fragilité des témoignages et pourquoi ils sont peu fiables...<br /> <br /> Dans les mêmes circonstances et avec les mêmes personnes présentes, il n'y en a pas deux qui ont vu ou ressenti la même chose...
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H
Heureusement que je sais que ça ne se passe pas comme ça chez toi, malgré tout, les malentendus existent dans toutes les familles.
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D
ton texte me parle et me touche. il me parle parce que c'est pareil chez moi. Avec l'une de mes soeurs nous ne retenons de notre enfance et adolescence que les bons moments, que ce qui uni, que ce qui est heureux. Les autres de la fratrie ne retiennent que le mauvais, le douloureux et nous font le reproche de placer sur un piédestal celui ou celle que nous d'aprés eux encensons. A tel point que je n'ose plus écrire sur mon blog des textes intimistes sur ces périodes. Comme tu le dis dans ce texte, souvent c'est parce que l'alcool a beaucoup coulée lors de ces repas. Je pense qu'effectivement, chacun a ses propres souvenirs et son histoire, que les uns alimentent l'autre et qu'aucun ne peut être impartial, pas parce qu'on le voudrait, mais parce qu'on ne le peut pas. <br /> <br /> Ton texte me touche car en tant que mère et épouse, tu as toi aussi une douleur occasionnée par ces circonstances. Cependant une chose pour moi est certaine : nos parents et nous mêmes avons toujours fait ce qui nous semblait juste et bon pour ceux que nous aimons, quels que soient les ressentis. Nous avons fait ce que nous avons pu. Pardon de n'avoir pas toujours réussi. J'imagine que c'est la même chose chez toi. Bises chaleureuses.
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A
Ton texte m'a rappelé combien la période d'après les fêtes de Noël me valait des demandes de rendez-vous, tant les repas de famille arrosés avaient fait des dégâts dans les psychismes… et c'était la même chose chaque année ! Quand je demandais pourquoi la personne y était allée la réponse était : ben, il faut bien !<br /> <br /> Conquérir sa liberté et une longue bataille et c'est souvent : Waterloo ! Waterloo ! Tristes repas de famille.
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