Il lui aurait remonté les bretelles...
Millet a peint cette boulangère avec le génie qu’on lui connaît.
Mais que fait réellement cette boulangère ?
Où est donc le boulanger ?
Je me demande si…
Mais d’ici lundi, les idées foisonneront peut-être.
Je l’espère…
Devoir de Lakévio du Goût: J'e délaisse le tricotage un instant car j'ai les doigts qui demandent pitié.... quoique pianoter sur l'ordinateur ne soit pas un vrai repos pour eux mais .... c'est délassant !
Pourquoi? Mais pourquoi on n'écoute jamais nos parents ?
Ma mère me le disait : n'épouse jamais un artisan ou un commerçant....
Mais, qui écoute sa mère lorsque l'on a 18 ans et que l'on est amoureuse ?
Je voyais bien que ma mère tirait le diable par la queue depuis que mon père l'a quittée. Bon! il ne l'a pas quittée de son plein gré puisqu'il est décédé la laissant dans le besoin car , bien qu'elle l'assistat depuis des années dans son entreprise, elle dû se rendre à l'évidence, il ne n'avait jamais déclarée . Quand à la retraite d'artisan (réversion) dont elle a enfin pû profiter , ce n'est pas avec ça qu'elle pouvait faire des folies....
Seulement , moi, je n'étais pas ma mère ! Moi, j'étais amoureuse de Jean le fils du boulanger et je travaillais à la boulangerie de son père. qui était veuf.
Quand Jean m'a demandé de l'épouser j'étais au septième ciel .t Je n'étais pas peu fière de trôner derrière la caisse et offrais de bon coeur mon plus beau sourire à la clientèle.
Lorsque mon beau père est décédé, mon mari a hérité de la boulangerie .... la vie était belle. Jusqu'à ce que Jean succombe à son tour! Non ! Il n'est pas mort : il a juste succombé au démon de midi ou si vous préférez à la crise de la quarantaine dès-que ses yeux se sont posés sur la petite coiffeuse qui venait de s'installer au village. La boulangerie ne l'interessait plus!
Comme je vous le disais, heureusement je n'étais pas comme ma mère : j'avais voulu rester salariée de mon beau_père et ensuite de mon mari! Comme la boulangerie ne l'intéressait plus, s'il voulait me licencier il allait me devoir une somme conséquente, et j'étais bien décidée à ne pas lui faire de cadeau.... Je lui ai proposé un marché: je ne réclamais pas les indemnités auxquelles j'avais droit mais il me laissait la gérance de la boulangerie!
Je savais pertinemment que la petite coiffeuse aurait vite fait de le mettre sur la paille.... J'attendrai mon heure et quand il reviendra tout penaud ( parce-que c'est sûr il reviendra quand elle le plaquera parce-qu'il n'a plus de sous!)... peut-être ...peut-être ....que je lui signerai un cdd ...que je renouvellerai aussi souvent que je le voudrai.... s'il file droit!
En attendant je trime comme un forçat.... boulangère n'est pas un métier de tout repos... mais j'avais bien appris avec mon beau-père... Le pauvre homme , s'il était encore là je gage qu'il lui aurait remonté les bretelles à son fiston !