Sacrée FIFI !
Ouf! J'émerge! Je sors d'une bonne crève! Enfin d'un rhume ...épuisant!
Je lis que notre prof après nous avoir fait peur, est revenu dans de meilleurs sentiments: Il va continuer les devoirs du vendredi (ou lundi). Il a vraiment du courage, je me dis souvent que celà représente beaucoup de travail dit celle qui a fait souvent faux bond... pour un oui ou pour un non!
Puisqu'il est en vacances et que je n'ai pas grand chose à raconter, je me promène dans mon PC et , tombée sur un texte qu'avait écrit par ma "Douce" il y a quelques années... Histoire de vous faire passer un petit moment!
Ma Douce, c'est ma petite-fille qui est maintenant cadre dans une entreprise taitant de "cyber criminalité" mais pas en tant que technicienne elle a commencé comme correctrice, puis vulgarisatrice littéraire et maintenant "product owner". Evidemment je lui ai demandé de me traduire: cela correspond à responsable de projet. Elle gère une équipe .de développeurs au niveau organisation/plannig). Lorsqu'elle est entrée dans cette société ils étaient 50. Ils sont maintenant 250. Elle s'y plaît bien. Bref! tout ça pour dire que ce petit texte souvenir de son enfance date d'il y a longtemps, lorsque mon fils leurs avait donné une oie alors bébé....mais qui évidemment a bien grandit et prenait un malin plaisir à courser sa petite soeur!
J’ouvre la porte d’entrée doucement, pour qu’aucun bruit ne s’échappe de la poignée qui s’actionne et du trousseau de clés qui pend du verrou. Je ne me laisse qu’à peine un espace pour pouvoir passer : de cette manière, de loin, le mouvement de la porte paraîtra imperceptible. Il ne faut pas se faire repérer par ce qui se tapit dehors. Le corps à moitié dehors, je penche la tête pour observer les alentours. Rien. Je sors complètement et avance jusqu’au milieu du jardin comme en terre inconnue, le dos un peu voûté, le souffle de ma respiration aussi silencieux que possible. Je ne vois rien. Je n’entends pas un bruit.
Je me retourne. Comme je l’avais fait un peu plus tôt, la tête de ma petite sœur dépasse de la porte. Les sourcils froncés, les lèvres pincées par le sérieux de la situation. Je lui envoie le signal.
On avait convenu que même si le passage avait l’air sûr, elle devra courir aussi vite qu’elle le pourra. Pour se mettre à l’abris. Parce qu’elle finissait toujours par arriver pour la pourchasser.
Je vois le visage de ma sœur passer de l’inquiétude à la détermination. Elle s’élance. Déjà, elle ouvre grand la bouche comme si quelques foulées avaient suffi pour l’essouffler. Déjà je lui hurle d’aller plus vite. Déjà derrière elle se trouve la menace grise qui glisse sur le sol, les ailes déployées sur ses flancs comme une cape gonflée par le vent, le bec ouvert qui crie vengeance. Ma sœur court, elle y est presque. Je reste immobile et observe l’animal de cendre qui se rapproche, qui me dépasse dans un courant d’air. Ce n’est pas après moi qu’elle en a. Moi, je ne l’ai jamais plaquée au sol avec mes amis pour la caresser.
Dans une ultime enjambée, Marie se hisse en haut du toboggan, loin des coups d’ailes et des coups de becs. D’un pas rageur, Fifi lui tourne autour en s’ébrouant. Beuglant de dépit.
Décidément, les oies, ça a vraiment la rancune tenace.
Je m'en rappelle, sacrée FIFI! La petite sœur était terrorisée!
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