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la vie continue ... toujours !

22 juin 2020

J'y vais ou...

jack-vettriano-everythingwithatwist-01.jpg

Du rififi chez les dames ou autre chose ?
Cette toile de Jack Vettriano amène tant de questions…
Qu’en pensez-vous ?

 

J'y vais  ou j'y vais pas ?

Elle n'a pas l'air particulièrement commode, mais qu'est-ce qu'elle m'attire!

C'est le genre de femme qui me plaît. 

Le genre qui joue la séductrice sûre d'elle, provocante juste ce qu'i faut pour ne pas être vraiment vulgaire malgré tout. Aguichante! C'est cela : aguichante sous son air profondément indifférente.

Faussement indifférente en vérité!  Si elle croit que je ne sais pas qu'elle m'a vu , je suis sûr qu'elle sent mon regard... Les femmes ont ce sixième sens!  Et celle-ci me semble être une experte.  

Il y a un instant elle a promené son regard alentours et lorsqu'il est passé rapidement sur moi, elle n'a pas cillé : indifférente je vous dis!

Mais, ce n'est pas aux vieux singes que l'on apprend à faire la grimace. Ce bref regard malgré la semi-obscurité, en un éclair, a jugé, pesé, évalué d'un seul coup d'œil,  le costume de grand couturier, les chaussures de prix, la chemise de soie...

Bon! J'y vais!

Quand je lui ai proposé une coupe de champagne et que d'une façon négligente j'ai donné ma carte bleue dorée au garçon elle n'a pas pu empêcher un éclair fugace d'interet  d'éclairer ses yeux!

C'est bien ce que je pensais...  

 

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18 juin 2020

Bon appétit

devoir de Lakvio du Goût_43.jpg

 

J’aime Hopper et son génie de l’étrangeté de la banalité.
« Hotel Room » me le démontre et me pose la question :
Que fait-elle donc, si peu vêtue, assise l’air si peu intéressé par son livre ?
J’entrevois plusieurs cas.
Et vous ?
Qu’en aurez-vous dit lundi ?

 

 Guère écrit cette semaine,  (enfin je peux même dire pas du tout écrit) pourtant j'avais préparé la page pour jouer, C'est vrai ... j'aurai dû... mais j'ai été trop occupée... 

D'abord quelques allers retours vers Soulac. Eric avait besoin de couvertures car le froid de ces derniers jours a mis à mal les bébés canetons dès leur naissance. Même ceux qui étaient en couveuse. Le fiston n'était pas à toucher avec des pincettes.

Puis Marie es venue passer  jours chez son pèrebavec Mïa car le papa était en déplacement et u'elle n'en pouvait plus de son envie de venir nous voir. 

Inutile de vous dire que je me suis régalée même si la demoiselle se mettait à "brailller" au bout d'un moment lorsque je la tenais dans mes bras! (je dis brailler parce-que je me demande comment un si petit bout peut avoir un organe vocal si puissant!).

Je suis aussi allée voir ma belle-sœur qui en a fini avec la chimio et les rayons et a commencé la première séance d'immunothérapie. Elle tient le coup mais est vraiment très fatiguée, affaiblie mais était très contente de me voir. Nous sommes très proches et nous avons bien papoté. C'était bien plus agréable qu'au téléphone même si je l'appelle tout les jours. Je lui ai amené les quatre lainages que j'ai tricoté pour la future naissance de son arrière petite-fille. Elle n'a pas pu le faire , elle qui est une excellente tricoteuse, même bien meilleure que moi, était ravie. 

Les fistons sont venus nettooyer le jardin , tonte et taille de la haie (ce devrait être à la voisine de le faire, c'est sa haie mais comme elle ne le fait pas nous le faisoons sans rien dire (elle est divorcée depuis deux ans et donc seule avec deux petites filles).

Cette fois, le jarrdin en avait vraiment VRAIMENT besoin ! Deux voyage à la déchetterie ! Mais le soir les trois (Pascal, Bruno et son fiston) en regardant le résultat ont dit : le "Vieux" serait content ! 

J'ai eu plaisir à les avoir à table, j'ai eu aussi le jour suivant Louis avec sa petite copine. que le papa est venu récupérer le soir ( elle n'avait pas la permission de minuit !

Lorsque Marie est venue passer l'après-midi elle a débarquée avec son attirail de "futur" travail plus tout ce qu'il fallait pour la petite :.un vrai débarquement : Elle programme de s'installer après avoir suivi une formation complémentaire pour les ongles et la pose de cils Alors pour ne pas perdre la main elle s'entraîne sur la famille , cette fois c'est le tour de Marine ! Je les ai gardées à manger et fais des crêpes. Elle a choisi la formation complémentaire car le local où elle doit s'installer vient de brûler! Il faut donc attendre que l'assurance règle les dommages et  travaux.Mumu s'est occupée du bébé qui dit-elle "la kiffe grave !" ! C'est vrai , la petite lui a fait plein de "gracieusetés" sourires et discours!

Abby était littéralement subjuguée:

SANY0006

 

 Aujourd'hui j'ai rendez-vous chez AUDIO Conseil pour ajuster le réglage de mon "appareil correcteur de surdité"  c'est ainsi qu'ils appellent ce truc, qui ne marche pas mal mais qui me donne toujours envie de me gratter l'oreille! Je comprends pourquoi Robert ne l'avait  pas supporté.

J'en profiterai pour acheter quelques fournitures qui me manquent car j'ai commencé une robe pour Marine et quelques courses alimentaires car mon frigo est vide de chez vide (même pas un œuf!).

Donc, je 'ai pas le temps de m'ennuyer (la journée) c'est ce qu'il me faut ...

Par la baie vitrée de mon séjour je vois passer la fourgonnette de ma factrice, celà veut dire qu'i est midi.

Je vous laisse donc pour grignoter un peu et vous souhaite un bon appétit !

 

 

 

 

 

 

8 juin 2020

La curiosité est un vilain défaut...

devoir de Lakvio du Goût_42.jpg

Qui est-elle ?
Existe-t-elle ?
Que fait elle là ?
À vous de le dire lundi

Devoir du jour ...

Non! Mais! Je vous jure, elle a le chic pour se mettre dans des situations pas possible !

C'est la dernière fois que je me laisse piéger ! Mais là, il y a urgence !

Ça fait au moins dix fois que je lui dis que je ne vois rien ! J'en ai marre de jouer la vigie !

Je lui avais dit que ce mec ne m'inspirait pas confiance!  Comme toujours elle ne m'a pas écoutée. Elle s'est laissé éblouir par le beau carosse, le chateau et ses dorures... Evidemment cette gourde n'a pas voulu admettre que s'il se retrouve seul à plus de cinquante ans il doit bien y avoir une raison.... en plus il est laid comme un pou ! 

Le temps passe et je ne vois toujours rien ni  personne, je commence à paniquer! 

Si nos frères n'arrivent pas rapidement, je vous le dis moi, on va se retrouver dans la m....e !

J'ai toujours su que sa curiosité lui jouerai des tours ! Mais, là, c'est le bouquet !

En plus elle n'arrête pas de me harceler en se tordant les mains :

- "Sœur Anne! Sœur Anne! Ne vois-tu rien venir ?" 

- Non ! Je ne voie que la route qui poudroie... 

 Attends !   Les voilà !    Ouf ! Sauvée par le gong !

 

 

 

 

3 juin 2020

Elle est MA GNI FI QUE !!!

Ce matin impossible de faire démarrer mon ordi. Un jour ou l'autre comme le disent mes petits-fils, il filera à la poubelle, mais pas encore. Pour le moment j'ai des choses à régler plus importantes. On verra lorsque tout ce qui concerne la succession sera réglé. Pour le moment aucune nouvelle du notaire. S'il n'est pas pressé, moi non plus!

Ce matin donc, j'ai appelé Mumu à la rescousse. Enfin, disons plutôt que je lui ai posé l'ordi devant le nez sur ta table d'extérieur de sa terrasse. Je crois que mon ordi ne m'aime pas, il redémarre toujours avec les autres!   Comme il est très lent et moi peu patiente on ne s'entend pas très bien ! 

Mais, bon ! Je fais avec....

La semaine dernière je suis allée chez le fiston à Soulac. Il était content et s'est demandé pourquoi je repartais chez moi mardi ! 

Sa propriété est un vrai paradis de calme et de vie. Sur la terrasse où je m'installais l'après-midi pour lire, je me suis endormie puis, j'ai posé le livre pour simplement regarder autour de moi. Un couple de cigognes allait et venait, des cygnes sur le plan d'eau y ont fait une halte, des vols de canards sauvages se sont posés sur le (petit) lac (l'autre, celui qui est face à la fenêtre de la cuisine) et y ont niché. Eric récupère les oeufs et les met dans sa couveuse, c'est le grand moment des amours les canards sont à la fête et les canes se font plumer le crâne et maintenir sous l'eau de longs moments :  les canards pratiquent l'amour vache! Les aigrettent blanches vont et viennent et les oies se dandinent et couvent.. J'ai raté le film des oisons qui courrent sur les talons d'Eric, en ouvrant grand ce qui va devenir des ailes mais pour le moments sont bien trop petites.  Comme j'y retourne vendredi , j'essayerai d'en faire un autre, c'est très amusant tant les oisons sont maladroits!  Même trois chevreuils sont venir faire les fous puis...ont filé. J'aurai bien voulu être là lorsque Eric et Sylvie ont même vu un cert au début du printemps. Il n'est pas revenu, le marais n'est pas vraiment un territoire apprécié par le cerf , ce n'est pas une forêt. Par contre, les sangliers viennent souvent. Les chasseurs sont obligé de faire une battue de temps en temps....ils causent de gros déga^ts et prolifères vraiment trop. 

Bref ! Je me suis faite chouchouter....

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Petit à petit le fiston digère le fait de se retrouver chomeur pour la première fois de sa vie.

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Il a fait l'acquisition d'un tracteur qui lui est indispensable (grâce a l'ami d'un ami qui lui a trouvé la bonne affaire!) .....Et....bien sûr.... c'est alors que sa voiture l'a lâché! Ce n'est pas vraiment une surprise, elle mérite une bonne retraîte "à la casse" pour bons et loyaux services! Il n'y a rien à récupérer ! Il ne lui reste plus qu'à éplucher les offres de véhicules sur internet. Un petit utilitaire ferait bien son affaire.Il prend son temps la voiture de Sylvie n'a pas trop de km, mais, si un emploi se présente pour lui ...... 

Puisqu'aujourd'hui je suis bavarde je continue sur ma lancée....Ma clématite qui a quand même peut-être 5 ans (au moins!) refleurit tout les ans mais ne profite guère....

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 Qu'est-ce qu'elle attend pour grimper vraiment ?

J'ai, ENFIN! vu (vraiment vue) le dernier de nos écus aurait dit ma mère. La petite Mïa !

Marie est Tom sont arrivés une fin de journée, masqués et sont restés dans le jardin. Très prudents, mais surtout vis à vis de moi! La preuve:

- Mairie ; " il me tardait trop de te la montrer mamie, tu peux la toucher si tu veux mais après tu te laves les mains !" on ne sait jamais !

Tu parles, ma chérie, si je me lave les mains c'est plutôt avant de la toucher, d'ailleurs, pou le moment je me contente de la dévorer des yeux . Je ne sais pas si ce sont mes cheveux blancs qui l'attiraient mais elle me regardait très fixement , voire inquiète!

Il a fallut la changer car elle a un peu vomi et malgré mes protestations ils l'ont changée :  DANS LE COFFRE DE LA VOITURE!   Ils n'ont jamais voulu entrer dans la maison....bon, il faisait beau et chaud  (pour ne pas me faire prendre de risques. ) Je vous jure !

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 Elle est ma gni fi que !!!!!!

 

 

1 juin 2020

C'est chouette...le golf !

vendredi, 29 mai 2020

41ème devoir de Lakevio du Goût

devoir de Lakvio du Goût_41.jpg

Je suis sûr que comme vous le soupçonnez à regarder cette toile de Sir John Lavery, le plus grand danger du golf reste le coup de « put »…
Vous direz lundi ce que vous pensez de la partie qui se joue sur cette toile…

 Bon! Je ne vais pas encore me défiler ...

41ème devoir d Lakévio du Goût .

Le Golf ? Il parait que c'est vraiment passionnant.  Je dis, il parait , parce-que lorsque je passe en voiture sur la route derrière chez moi , je ne vois surtout qu'un gazon magnifique et toujours super bien entretenu.  J'admire , parce-que je suis un amoureux de la nature ...alors, toute cette verdure évidemment me plaît beaucoup, même si à mon avis, la nature est bien plus belle quand elle est sauvage et désordonnée!

J'ai commencé à travailler avec mon père qui était maçon. Un excellent maçon. A son décès, j'ai pris la relève et au prix de beaucoup, vraiment beaucoup de travail, j'ai rapidement fait de sa petite société,  une très importante entreprise de construction. La  chance a voulu qu'un très gros industriel soit emballé par la maison qu'il m'avait commandée. Il l'a fait savoir autour de lui et   les clients fortunés m'ont rapidement sollicité.

Vous ne voyez pas le rapport avec ce que je vous raconte concernant ma réussite professionnelle et le golf ?  Rassurez-vous, j'y viens!

Cette réussite m'a valu d'être parfois invité lors de soirées où je savais que je retrouverai certains de mes clients et par la même occasion en rencontrerai de nouveaux. Si j'étais à l'aise sur un échaffaudage avec mes équipes de maçons et autres artisans, ces soirées étaient pour moi, une corvée. 

Je ne suis pas à l'aise parmi ce que l'on appelle le beau monde!  Croyez-moi, il n'est pas toujours beau! Parfois, peut-être... mais pas toujours!

Samedi dernier, je me suis rendu à une de ces soirées. Des gens particulièrement guindés qui, appremment, devaient se retrouver le lendemain sur le terrain de golf. Inutile de dire que je m'ennuyais ferme et, après m'être excusé poliment je prévoyais de me retirer le plus rapidement possible, mais...

Mais... de l'autre coin de la salle, une femme me regardait. Son regard était si insistant, que je détournais les yeux, puis la regarder de nouveau : elle avait toujours le même  regard insistant et me souriait. Je me suis approché : finalement, la soirée allait peut-être se prolonger plus que prévu !

Nous avons causé. Enfin, elle a beaucoup parlé. Je l'ai écoutée. Elle est "férue" de golf!  Le golf, moi: Bof !!! Mais je n'ai rien dit...J'ai regardé ses yeux très fardés, ses cheveux impeccablement coiffés, ses lèvres au rouge éclatant et son décolleté...plongeant !

Elle m'a proposé de l'accompagner aujourd'hui pour une partie de golf. Je ne m'en suis pas mal sorti en prétendant que manquant de pratique ces derniers temps, car débordé par le travail, j'aurai plaisir à  l'accompagner en tant que caddy! 

-"C'est d'accord! Après le golf, nous finirons la soirée au restaurant !" A t-elle conclu!

Et me voilà aujourd'hui! Pour ne pas avoir l'air trop ignare, j'ai un peu "potassé" quelques termes de ce sport, et,chargé comme un âne (ce que c'est lourd ces "clubs" de golf!") je la regarde en attendant qu'elle ait fini de jouer avec son "putter" et avec moi ! Parce qu'elle porte une robe légère (pour ne pas dire transparente)  et me jette de longs regards  qui ne laissent aucun doute sur ses intentions! Projetant son ombre sur l'herbe  (heu...le practice!) le soleil  ne dissimule rien de son anatomie. Elle en joue, et, à  chaque fois qu'elle prépare son "swing"... j'ai droit à un sourire prometteur !

Même si je  commence à comprendre  ce que doit ressentir le lapin   face à son  chasseur, finalement, ...je trouve que c'est chouette le golf.....pour un week-end !  

 

 

 

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25 mai 2020

40ème devoir ....

40ème devoir de Lakevio du Goût

devoir de Lakvio du Goût_40.jpg

Mais que diable peut-il bien lui raconter ?
Où veut-il en venir.
Qu’attend-elle ?
Que pense-t-elle de sa ballade ?
À l’instant je n’en sais rien.

Grâce à vous j’espère en savoir plus lundi sur ce que vous inspire cette toile d'Aldo Balding.

Aujourd'hui, je sais bien que j'ai un devoir à rendre.... Mais...Tout bien réfléchi... il fait si beau ! 

Le prof  nous demande :

-"mais que diable peut-il bien lui raconter ?".

Je suis de nature discrète, je n'écoute pas les conversations des autres.

-"Où veut-il en venir?"

Alors là j'ai bien ma bien ma petite idée. ! Pas vous ?

-"Qu'attend elle ?"

Peut-être rien .... ou beaucoup !

-"Que pense-t- elle de sa balade ?".

-"A l'instant je n'en sais rien ! D'ailleurs où est-il question d'une balade?

Et bien , Monsieur le professeur , moi non plus ! Parce-que, voyez vous, il est des moments dans la vie où l'on ne peut faire plusieurs choses à la fois!

Pour l'instant .....je me repose ! 

 

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Piégée par ma belle-fille qui m'a photographiée à mon insu !

 

 

 

 

20 mai 2020

Visite et repérage...

dimanche nous sommes allés à Soulac. Confiné dans sa propriété le fiston aîné ne nous avait pas vus depuis plus de trois mois. Son entreprise l'a averti qu'elle fermait non seulement durant le confinement mais définitivement. Résultat, à 57 ans il se retrouve au chomage pour la première fois de sa vie! Il ne s'est déjà pas remis du décès de son père, là : il était au "34ème dessous". Sa compagne s'inquiétait un peu.

Notre venu : ses deux frères , Mumu et moi lui a remonté le moral. Il n'a pas fallu très longtemps. La journée a été très agréable et j'ai promis d'aller les voir dès jeudi, soit demain. J'y resterai quelques jours. Je verrai ...

Les garçons et Mumu sont allés se promener au fond du terrain, là où se trouve la tonne de chasse. En fait de tonne c'est carrément un petit logement de 6 couchettes, super bien aménagé. Ils en ont profité pour se consulter et choisir en parfait accord, de l'autre côté du petit lac, l'endroit où Eric va planter l'arbre autour duquel nous répandrons les cendres de Robert lorsque la situation permettra que la famille au grand complet puisse se déplacer. C'était prévu pour juillet mais par sécurité ce sera peut-être en septembre. 

Ce sera évidemment un moment difficile mais nous serons tous ensembles et il faudra que les souvenirs évoqués ne soient pas tristes. On se promet que nous ferons de cette journée un souvenir inoubliable. C'est ce qu'il aurait voulu.  On fera des grillades et même si nos yeux se mouillent on rira C'est promis.

De loin,, sur la terrasse de la maison où j'étais restée avec Sylvie la compagne du fiston aîné,nous regardions leur petit groupe minuscule (c'est assez loin de la maison) qui discutait âprement. 

J'ai tenté de prendre une photo mais c'était trop loin pour mon appareil, alors, même si elle n'est pas très réussie je vous montre l'endroit en question que Sylvie avait photographié un jour où justement y jouaient les chevreuils.

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Je viens de retrouver une photo où l'on voit mieux l'endroit vu de près  et montre combien mes fils connaissent  les goûts de leur père et son amour de la nature!

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Quand nous sommes partis Le fiston était "reboosté" !  

18 mai 2020

Leçon de vocabulaire...

Devoir de Lakevio du Goût_39.jpg

Cette femme attend, mélancolique.
Dites moi, lectrices chéries.
À quoi pense-t-elle ?
Dans votre histoire il y aura ces dix mots :
- Bibi.
- Légèreté.
- Trait.
- Tomenteux.
- Envie.
- Nourrain.
- Gypaète.
- Nyctanthe.
- Physique.
- Nuage.

Pourtant j'avais demandé pitié.

Ah ! Bon! J'ai l''air mélancolique ?

Je ne suis pas d'accord ! Regardez bien cette moue boudeuse et ce sourcil froncé.... Je suis contrariée!

Que sont ces mots choisis par le prof pour ce devoir de Lakévio.... du Goût !

Par exemple : gypaète ??? A l'aide internet !

Est-ce que j'ai une tête de gypaète ? Non, mais, que vient  faire  ici ce vautour qui se nourri principalement d'os !   ....Beurk !

A la limite je veux bien tolérer qu'il ose parler de Bibi concernant l'adorable chapeau qui m'a coûté un bras ou  qu'il ose utiliser le terme tomenteux  pour ma fourrure si douce  (j'espère très fort qu'il parle de ma fourrure et non pas de ma personne , parce-que, voyez-vous: je suis la reine de l'épilation !) .

 Il ne s'imagine pas que si j'avais mis une pièce dans mon petit nourrain chaque fois qu'un homme a eu la légèreté de me faire compliment  (en forçant un peu trop le trait sur mon, physique  qui lui donnait des ides) je serai riche depuis longtemps !

J'ai plutôt envie de rester sur mon petit nuage et tel le nyctanthe jasmin d'arabie (ou arbre triste) prendre l'apparence du sommeil durant le jour !

Et ! Oui ! Encore une fois internet est passé par là ...Parce-que ...hein ... ...Nyctanthe ... quand-même !!!!!

Cependant merci pour la leçon .

 

13 mai 2020

Une brève de ma Douce...

J'adore de temps en temps lire une brève que se plaît à écrire Margot, ma petite fille que j'appelle ma Douce.

Je vous en fait profiter....   par petite touche je revisite ainsi (avec grand plasir) quelques uns de ses souvenirs d'enfance.

Evidemment, j'aime beaucoup la lire... je suis même très fière d'elle; et flattée qu'elle veuille me communiquer ses "brèves" en me demandant mon avis !


Elle est particulière cette odeur, celle de la forêt.
S'y mêle l'effluve des chênes, de l'humus, des fougères, de l'humide et du froid. Il n'y a pas de chemin. Je ne fais que suivre les déambulations de mon père à travers les arbres. Lui aussi a une odeur, une odeur qu'il n'a pas d'habitude. Ce sont ses vêtements, ce sont ses bottes, c'est son fusil : c'est l'odeur de la chasse. La chasse, avec lui, ressemble à une longue, une très longue ballade. On vient quand le jour n'a pas encore percé, on passe à travers champs et on finit par atteindre cet étrange endroit. Immense mais vide. Le monde ne s'y résume qu'à une vaste étendue d'obscurité où l'on perçoit à peine quelques ombres chinoises. Point de bruit si ce n'est le craquement des feuilles mortes sous nos pieds qui ressemble à un hurlement. Et lorsque les premiers rayons de soleil finissent par éclaircir lentement le ciel, que l'on promène son regard autour de soi, on n'a pas l'impression d'y voir beaucoup plus clair. Seuls au beau milieu des arbres dégarnis, la brume blanche engloutit tout, efface de notre vision ce qui existe. Etrange sentiment que celui de se trouver au centre d'un horizon infini.

Il n'y a pas de chemin, mais il semble savoir où nous sommes et où nous allons. Je suis son sillage à travers les ronces et les broussailles. Même s'il écrase la végétation devant moi, mes bottes s'empêtrent, mes manches se mêlent aux épines, des branches menacent mon visage. Jamais je ne pourrais survivre seule dans une forêt. Il me porte pour passer par-dessus un fossé plein d'eau et j'ai le sentiment de franchir une frontière. Peut-être, peut-être qu'il y a quelque chose au-delà de ça, quelque chose de différent. Un mystère à peine palpable jusqu'alors, disséminé en indices, mais qui trouverait son sens, ici. Le mystère de la forêt au-delà du fossé. Je lève mon regard, je m'attends à le voir surgir sous mes yeux. Je ne vois que les arbres, je n'entends que le vent. Mon père continue d'avancer, indifférent à ce qui aurait dû se trouver là. Et pourtant, j'espère, je me retourne, je tends encore l'oreille, je donne une dernière chance à ce lieu de me délivrer son secret.

Un coup de feu. On ne dit jamais combien le bruit d'un fusil est retentissant. Combien il résonne en échos pendant plusieurs secondes dans l'air, dans les poumons et dans la gorge. Combien l'odeur de la poudre prend aux narines, humide et tenace. C'est si fort que son existence se prolonge de quelques secondes à travers nous. Je tiens l'oiseau dans mes mains. Il ressemble à un rougegorge.
« Il ne faut pas le laisser souffrir. »
Et ce fût la fin. Un gros pouce appuyé sur une petite trachée, et c'était fini.
J'aurais aimé le garder.

Lorsque j'imagine la mort, je vois une vieille, une très vieille personne. Heureuse, lucide et entourée. Je la vois s'endormir dans un fauteuil pour ne plus jamais se réveiller. La mort ne doit pouvoir être qu'ainsi. Apaisante. Mais quelque chose dans cette image me glace, car si l'inconscience ôte toute douleur, il doit être terrible de ne pas savoir que l'on meurt, de ne pas sentir le passage. De ne pas savoir que là, dans la minute, on n'existera plus. Que ce souffle sera le dernier. On cessera, tout simplement. Ces pensées sont affreuses, car j'ai déjà l'impression d'y être. En un clignement de paupières, mes cheveux seront blancs, ma peau sera ridée. Qu'aurai-je fais alors ?

Mais déjà ces pensées s'évaporent, car une fois l'oiseau disparu dans la poche à gibier, nous continuons de marcher dans cette forêt sans chemin.

Et le retour est abrupt.
De l'immensité des bois, de l'océan des champs, du ciel bleu et lisse qui s'étend sans fin au-dessus de nous, il s'agit alors de s'enfermer dans la carrosserie étroite de la Renaud 19. Le pare-brise poussiéreux dénature les couleurs percutantes du réel. Le vent, chargé de tous les parfums environnants, ne passe plus. Ici, il n'y a plus qu'une odeur épaisse de chien mouillé. Le ronronnement du moteur et le brouhaha éraillé de la radio.
Mais c'est bien aussi, d'être ici. Ça fait partie du processus : le beau et le reste. La voiture, la ballade, la chasse, la voiture, la maison. Dans la cuisine, on arrache les plumes, on enfonce les doigts dans le cul jusque dans l'estomac, on les retire pleins de sang et de tripes. Et on recommence. On brûle le duvet à la bougie. On laisse le reste à ma mère le temps d'aller prendre un bain.
C'est ainsi que ça se passe.
Un repas, la télé, un feu de cheminée.
J'ai cinq ans.

Je lui ai fait remarquer que , à mon avis, son père n'avait sûrement pas gaspillé une cartouche sur un petit rouge-gorge, il n'en serait plus rien resté.

-"Mais, mamie, il faut te mettre dans le contexte, à cette époque tout petit oiseau de nos forêts était pour moi un rouge gorge lorsque je voyais son plumage rougi de sang, celà me paraissait évident. " !

Je ne verrai plus jamais les rouge-gorge de la même façon ! 

 

11 mai 2020

Le jeu du bouchon...

 

 

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38ème devoir de Lakevio du Goût.
En cherchant chez Harold Harvey une œuvre qui au moins m’inspirerait pour le « devoir de Lakevio du Goût », j’ai vu celle-ci :

Elle a immédiatement attiré mon attention car elle est liée à un souvenir qui aujourd’hui me fait sourire mais qui m’a terriblement mortifié et frustré quand est survenu l’évènement.
Je suppose que vous aussi aurez quelque histoire à raconter à propos d’enfants, de jeu de billes ou simplement de campagne…

Souvenirs...Souvenirs...

Bien évidemment, ayant trois frères plus agés que moi , je me souviens de leurs parties de billes. Il faut croire qu'ils étaient bons à ce jeu car je revois encore les boîtes métalliques" vides des gâteaux secs qui n'avaient pas fait long feu devant les goinfres que nous étions) maintenant remplies à ras bord de ces billes colorées. Je savais bien que ce n'était pas ma mère qui les leurs avait achetées. Elle avait dû en acheter un petit sac à partager et leur adresse avait rapidement fait fructifier leur petit capital jusqu'à en remplir trois de ces boîtes qui s'étant révélées vite  trop petites avaient été remplacées par un seau.

Mais, le souvenir qui me revient aujourd'hui ne concerne pas le jeu de billes. D'ailleurs, même à l'époque je dois avouer que je ne me sentais guère concernée étant plus  plus jeune que mes frères j'étais davantage intéressée par mes poupons.

Les billes, c'était quand ils n'étaient que des gamins et moi une petite fille.  Puis, nous avons grandi  et les jeux ont changé. Enfin, changé...un peu. Ils ont délaissé les billes pour les "piastres". Vous ne connaissez pas 'les piastres " et le jeu du bouchon ?

 C'était des "rondelles" de plomb, d'environ entre 0, 5 et 1 cm d'épaisseur et 8 cm de diamètre. Je me souviens que pour celà, ils faisaient fondre des morceaux de plomb récupérés ici ou là et versaient le liquide brûlant dans une boîte de cirage vide. Une fois refroidi l'on obtenait une piastre. 

Nous avions un jardin partagé en deux par une allée de peut-être 30 mètres de long  et un mètre (à peu près!)... de large. D'un côté des massifs de fleurs, de l'autre des légumes divers,un magnifique figuier au tronc énorme, au fond un poulailler et des cages à lapins...bref...les souvenirs me rattrappent !

On pouvait alors soit jouer simplement avec les piastres qu'il fallait lancer le plus près possible du trait tracé en travers de l'allée, soit, et c'était le plus souvent, ils traçaient un cercle au centre duquel ils plaçaient un "bouchon" (en fait un bout de  manche à balai scié de ...peut-être 20 cm  ) sur lequel chacun plaçait sa mise en équilibre : une petite pièce. Ensuite, à une distance de..(j'sais plus combien) il fallait "décaniller(on disait çà, je ne sais pas si c'est vraiment français mais c'est n mot que nous utilisons toujours.) le  bouchon en lançant les piastres. Le tireur récupérait les pièces qui étaient tombées hors du cercle tracé sur le sol. Celles qui restaient à l'intérieur étaient de nouveau placées sur le bouchon avec les nouvelles mises de chaque joueur. Parfois celà faisait une sacrée hauteur... et la partie reprenait !

Ma mère partageait ces jeux. Elle adorait jouer avec ses fils qui n'était pas mécontent de lui piquer ainsi quelques pièces, même si elle n'était pas vraiment maladroite, au final, elle n'était pas gagnante.

Je me souviens surtout de ce jeu parce-que, même quand mes frères sont devenus de jeunes hommes et que Robert ayant enfin le droit de  venir chez moi se joignait à eux, je passais mon temps à les regarder jouer. Evidemment, je ne pense pas qu'il venait spécialement pour cela, mais ...faute de mieux ! ...

C'était quand-même de bons moments....

 

 

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