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la vie continue ... toujours !

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la vie continue ... toujours !
9 avril 2019

Bref...la vie continue....

Mercredi nous sommes donc allés  aux obsèques  de notre voisin.l'église était  trop  petite. Je crois que tout le village était la.  Dans notre commune après la cérémonie religieuse on se rend au cimetière à  pieds. C'est  tout près. Ce sont des moments difficiles et c'était long. Robert en a profité pour me renouveler ses recommandations ...Si.....   Pas question de tout ce tralala......  direct crématorium !   Au moins, on sait où on va avec lui !  J' ai dit...d'accord!  Moi aussi !

Sur le chemin du retour nous sommes arrêtés  à  la bibliothèque . Robert a poireaute pendant que je mepromenais dans les rayons. J'ai pris  les tomes 3 et 4 de "l'amie prodigieuse" car je m 'était  arrêtée au huitième  épisode à  la . tele. J'ai aussi trouve un livre pas trop epais que j" ai  feuilleté  et que j'ai pense pouvant interesser Robert. J'ai .bien fait. Ça s'appelle la "scierie". Il l'a lu, même si il en avait marre à  la fin ! Il n 'a pas envie que je lui en prenne un autre. Mais,bon!?..il l'a lu jusqu'au bout ! Quand  à  moi, j'ai lu avec quelques difficultés  parce que  Robert me parle sans arrêt pendant que je lis! La fin de "l'amie prodigieuse" ne m'a pas trop plu.  Je ne vais pas renouveler l'expérience  pour le moment. Pour moi, la lecture me coupe de ce qui se passe autour, surtout si le livre me plait ! Je n'aime pas trop être  dérangée. Je préfère  laisser tomber! 

On a commence à  cueillir les aillets plantés  dans les jardinières. Enfin,  surtout Robert avec un peu de beurre et du sel, il se régale chaque midi . Les tomates PLANTÉES trop tot, sont gelées.... on va attendre les saints de glace pour  en planter d'autres. Je le savais, mais depuis mi février il était  pressé  .....  alors, je n'ai pas cherché  à  comprendre,des que j'en ai vu....Je lui en ai acheté ! On replantera !

Bref..... La vie continue....toujours ,,,,, !

Un petit rajout à ma note de cet après-midi. Comme il a fait un temps super agréable avec un soleil magnifique il a décidé d'aller marcher un petit peu. Finalement il n'est revenu que deux heures après..... épuisé et essoufflé mais il m'a ramené quelques fleurs. Il appelle ces fleurs des "pentecôtes" ???  Je vous en fait profiter, la preuve que j'ai bon cœur, je partage!

 

 

 

 

SANY0020

 

Ce soir à table je le houspille parce-qu'il n'a pas pris ses cachets:

- PREND TES CACHETS !

- Tu ne veux pas les prendre pour moi ?

- Pas questions chacun sa m....!

- Puisque c'est çà, je ne te cueillerai plus de fleurs! -

- Oh! C'est vrai ! Pardon...pardon....

- Pas la peine de t'excuser ...C'est trop tard!!!!

comme je l'ai dit plus haut : la vie continue.....

 

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8 avril 2019

La maison du milieu.

05 AVRIL 2019

La vie de quartier 

Revenons à nos moutons maisons !

carel weight 2

En voici une, en voici deux, en voici trois !

De quoi nourrir une vie de quartier, n'est-ce pas ?

Les rideaux se soulèvent...

On attend les commères... lundi !

 Devoir de ce lundi chez Lakévio.

La maison du milieu.

Moi, j'habite la maison du milieu. Oui! Celle qui a un air délabré. Je devrai dire qui se délabre petit à petit depuis que mon père (à l'insu de son plein gré..."saleté de cancer !!!" ) nous a quittés nous laissant seuls ma mère et mes trois petits frères, il y a six ans de cela. C'est la plus ancienne maison de la rue.

Vous imaginez bien que la vie est difficile. En plus du chagrin qui nous envahit lorsque maman et moi nous laissons aller à nos souvenirs heureux, c'est un défi de chaque instant financièrement, alors vous pensez... l'entretien de la maison, style ravalement de façade ou peinture des menuiseries, ce n'est même pas la peine d'y penser! Alors, petit à petit,  de pimpante, elle est devenue triste et détonne à côté des maisons voisines si bien entretenues.

Moi qui vous parle, je suis le p'tit gars sur son vélo. Celui qui fait sa tournée pour distribuer le journal avant d'aller aux cours. Après les cours, je vais nettoyer les jardins et tondre les pelouses avoisinantes.  Je n'ai donc que le soir pour étudier et faire faire leurs devoirs aux petits.Maman, qui dans l'histoire a gagné pas mal de cheveux blancs, fait le ménage chez les voisins de droite. Voisins qui, bien que satisfaits de son travail, lui font sentir insidieusement, que notre maison "jure". Comme disent les parents de Florence :  La rue en perd de son standing !

Ils me font rigoler avec leur standing! Chez nous, si l'extérieur a besoin d'un sérieux ravalement , l'intérieur , par contre, peut leur donner des leçons! Ce n'est pas chez eux que les planchers sont lavés et brossés à l'eau de javel chaque semaine! Chez nous, on pourrait manger par terre ! Ma mère sait bien que si elle n'y œuvrait pas trois fois par semaine , ce serait leur 'intérieur qui oublierait  vite son côté standing ! Pas la peine de faire tant de chichis quand un désordre indesciptible y règne en maître, que Madame et Monsieur laissent traîner leurs sous-vêtements et chaussures au sol et la vaisselle de la veille dans l'évier.   

Pour ces gens là, nous ne sommes plus "fréquentables" et ils ont interdit à Florence, leur fille, de me parler. Ça me fait bien marrer! S'il savait que dès-que je met le nez dehors elle   se précipite " Tenez! Vous voyez:...la voilà qui  dévale les marches ! Ça veut dire que ses parents ne sont pas là! Je vais lui faire un brin de causette  rien que pour les embêter. Je la plains un peu, avec des parents pareils elle ne doit pas rigoler tous les jours!

La maison de gauche c'est celle où vit Elisabeth avec son père qui donne ses chemises à repasser à ma mère. Il a une très bonne situation et lui, au moins ne nous snobe pas ! Il me donne chaque premier de l'an de généreuses étrennes parce-que je lui livre son journal chaque jour! Je m'occupe aussi de son jardinet. Elisabeth est rudement mignonne ! Ouais! Vraiment très mignonne ! En fait, la Florence a beau me courir après, je vous avoue qu'elle perd son temps, parce-que, mon genre c'est Elisabeth. Elisabeth brune aux supers yeux bleus qu'elle baisse timidement lorsque je regarde. Elisabeth qui ne traîne pas avec les autres garçons du quartier.

Elisabeth ne surgit pas en courant de chez elle lorsque je sors.

Non ! C'est le contraire!

C'est moi qui épie son passage lorsque je fais la distribution du journal et qu'elle part au lycée le matin. Je me dévisse carrément la tête pour la regarder parce-que je sais qu'à un moment donné, elle va tourner la sienne et répondre à mon salut avec un sourire ! Alors, je pourrai continuer ma tournée le cœur léger en attendant  d'avoir à rapporter les chemises repassées de la semaine, où  travailler  la petite haie devant sa maison ...   Elisabeth est toujours là lorsque je fais la livraison......et parfois, son père n'est pas encore rentré !  Chutttt !!

Plus tard... quand j'aurai fini mes études... Je renoverai notre maison,  ça clouera le bec aux voisins de droite ... et j'offrirai une bague à ma voisine de gauche !

 

 

 

31 mars 2019

Je me rattraperai .....Promis !

Bon! Désolée, mais je crois que si je continue la maîtresse va me coller un blâââme!  

Je ne suis pas inspirée pa l'image, mais ce n'est la faute au sujet, c'est juste que j'ai l'esprit trop occupée ses jours-ci.

Je commence par vous donner quelques nouvelles de mon cher et tendre (si!si! il est cher et tendre) . Vous avez été tellement aimables de croiser vos doigts avec application! Je ne peux pourtant pas vous dire que ça a été très efficace mais, par contre, je vous préviens qu'il faudra recommencer dans trois mois. Un temps de réflexion et de surveillance rapprochée nous dira à ce moment-là de quelle façon le staff médival de l'hôpital décidera de quelle façon intervenir. Ce n'est pas particulièrement rassurant.

Comme on dit: a chaque jour suffit sa peine. Alors nous allons vivre les trois prochains mois le mieux possible. (Pas évident, mais on a pas le choix!).

Par ailleurs, vous vous souvenez de notre voisin qui était sorti voici un an des soins palliatifs pour rentrer chez lui en hôpital à domicile. Eh bien son etat qui évidemment se dégradait de plus en plus l'a conduit cette semaine au bout de ses forces. Sa femme a deux enfants (l'un qui habite loin et l'autre plus près mais qui bien sûr travaille) et une famille qui habite de l'autre côté de la France, donc, à part les visites des infirmières, kiné, docteur...etc.... elle ne voit pas grand monde et ne sort presque pas de chez elle depuis 15 jours. 

Je lui fais donc de fréquentes visites, pas très longues, mais fréquentes quand je vois qu'il n'y a pas devant chez elle de véhicules prouvant que quelqu'un est là.  Je ne vous dit pas dans, quel état elle est.

Vendredi soir son fils a pris la décision de le faire hospitaliser car elle avait passé les deux nuits précédentes debout et n'en pouvait plus. Elle a été d'un dévouement exemplaire depuis un an mais, là, il était clair que c'était la fin pour le pauvre homme qui heureusement était tombé dans l'inconscience.

Il est décédé hier matin. Elle a traversé l'impasse ce matin pour venir me remercier de ma présence durant ces moments difficiles. 

Maintenant je m'abstiens, le deuxième fils est là et comme les obsèques ne peuvent être que mercredi  elle va avoir du monde. Je crois qu'elle va être ensuite à ramasser à la petite cuillère.

Donc, voilà,pas eu le temps (ou l'envie ?) d'écrire ces jours-ci. 

Je me rattraperai....Promis!

 

 

23 mars 2019

Pas toujours patiente!

Quelques mots ce soir parce-que j'ai parlé dernièrement de l'IRM que Robert  devait passer mercredi.

Bon ! C'est fait ! Enfin quoi c'est passé. On en saura plus dans huit jours car le dossier doit être étudié par le staff. Et ça! Ça me stresse un max !  Donc, pour l'inspiration d'écriture du devoir, je déclare forfait! Je rumine dans mon coin. La patience et moi ....on n'est pas copines ! Enfin, en général si! Je suis même; sans me vanter un ange de patience ....mais pas dans certains cas et celui là entre dans cette catégorie!

Je vous lirai, ça m'occupera et me fera passer le temps!

Je vous souhaite un bon dimanche, profitez bien du beau temps !

18 mars 2019

Le fier esclave.

Le lion

"Il est des hommes, lorsqu'on les aborde, avec lesquels les approches, les temps morts qu'exigent les règles de politesse, n'ont pas de sens, parce que ces hommes vivent en dehors de toute convention dans leur propre univers et qu'ils vous attirent aussitôt."

extrait de  Le Lion de Jodeph Kessel

 

-joshua-miels-1

Toile de Joshua Miels 

Admiration, fascination, amour, amitié...

Vous inclurez la phrase citée dans le portrait de votre choix.

 

Le fier esclave

Le bateau avait jeté l'ancre dans le nuit et les hommes ont envahi le village dès le lever du jour.

Les trafiquants d'esclaves ont brutalement sortis les hommes et les femmes  des cases pour les rassembler.

Il était au centre, droit et fier si beau avec son regard profond rempli de douleur et de fatalité. 

Ses muscles longs et luisants se contractaient de rage devant son impuissance, tel un animal sauvage pris au piège. 

Le capitaine, incapable de soutenir le regard qui le défiait dit : Celui -là, ne l'abîmez pas.... ne le mettez pas avec les autres,  j'ai en vue  une cliente  qui nous attend au port. Je suis sûr qu'elle ne pourra pas résister ...mais elle devra y mettre le prix .

Sur le port la foule attend le bateau qui accoste. La"marchandise" qui sera présentée le lendemain sur la place du marché aux esclaves descend la passerelle.

Abritée sous son ombrelle Lady L regarde le triste défilé. Elle est venue en repérage car elle a besoin d'une servante. 

Soudain, comme pour clore tous ces visages aux yeux baissés ... il apparait et son regard plonge dans le sien avec une telle intensité qu'elle ne peut détourner les yeux, comme hypnotisée. 

Elle y voit tout, du défi, de l'orgueil, de la révolte et lorsque, enfin, il passe à sa hauteur, elle a même le temps d'apercevoir la furtive ébauche d'un sourire moqueur. Elle le regarde  suivre la file et ne voit plus que le dos luisant et les muscles que cachent une peau semblant si douce...  Demain, quoi qu'il m'en coûte, tu seras à moi pense-t-elle avant de se dire:

 "Il est des hommes, lorsqu'on les aborde, avec lesquels les approches, les temps morts qu'exigent les règles de politesse, n'ont pas de sens, parce que ces hommes vivent en dehors de toute convention dans leur propre univers et qu'ils vous attirent aussitôt."  

 

 

 

 

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15 mars 2019

Suite N°9

    Bon! Voici  vendredi, il va falloir plancher sur le devoir de Lakevio.. Alors je vous donne en pâture la suite N°9 que l'on peut considérer comme une fin tant il est facile d'imaginer une conclusion , disons...heureuse .....même si elle peut aussi sembler bâclée! 

Mais, entre le devoir de la maîtresse et le rendez-vous à l'hôpital mercredi pour mon cher et tendre le stress est là et je n'ai pas assez la pêche pour raconter ce qu'à été  la vie de Juliette!..... Peut-être un jour........

 

Suite N° 9 

J’ai posté la lettre à l’adresse de l’agence du « restos du cœur » depuis quatre jours, et le facteur viens de me remettre le courrier.

Une enveloppe attire immédiatement mon regard car son cachet est celui de Perpignan. 

Depuis cinq bonnes minutes, j’attends ma fille en tournant et retournant la lettre dans tous les sens sans me décider à l’ouvrir.

Cinq minutes de plus et nous sommes deux à la contempler avec circonspection ! 

-Assez hésité, on l’ouvre !

 

                                                     ***l

 

Lettre de Juliette :

 

                            Chère Marie.

 

Votre lettre est un magnifique cadeau que je n’espérais plus depuis longtemps.

Mes propres recherches n’ont jamais été couronnées de succès contrairement aux vôtres et j’avais fini par me dire que c’était une juste punition que le ciel m’infligeait.

Je n’ai pas le don de l’écriture pour vous décrire mon émotion à la lecture de votre lettre. Je peux juste vous dire : Oui ! Je souhaite de tout mon cœur vous rencontrer où vous le voulez, quand vous le voulez et je vous remercie très sincèrement de m’avoir retrouvée. Je vous indique mon N° de tel : xxxxxxxxx  si vous souhaitez que nous convenions d’un rendez-vous.

En toute sincérité, les mots me manquent aujourd’hui tant je suis sous le coup de l’émotion pour en écrire davantage.

Je vis depuis tant d’années avec les regrets et le remord d’être partie que je n’avais plus l’espoir de vous connaître un jour.

Je ne sais si je peux me permettre de vous embrasser mais c’est mon vœu le plus cher depuis si longtemps !

                                    

                                                                       Juliette 

 

                                      Juliette Bouleau (veuve Sauval )

14 mars 2019

....... suite N° 8

Puisque certaines, entrant dans l'histoire,  ont la gentillesse de me proposer leur aide .... je vous propose la suite N° 8

        ***

-Mélody ! Mélody !

- Je suis là maman, que t’arrive-t-il donc ?

- Je viens, à l’instant, de recevoir un mail me disant qu’une lectrice de mon blog souhaite me contacter via….

- Oui, je vois, qu’attends-tu pour aller voir ?

- Mon premier réflexe a été de t’appeler…

- Je comprends, regardons ensembles !

 

Bonjour Marie,

Je suis une lectrice assidue de votre blog même si je ne commente pas souvent et je l’apprécie beaucoup.

Après avoir vu vos dernières notes concernant votre recherche de Juliette Bouleau, il m’est revenu un souvenir qui pourrait peut-être vous être utile.

Il date de quelques années : sept ou huit environ. A l’époque j’habitais Perpignan et j’étais bénévole au « Resto du Cœur ».

La responsable de cette antenne, si mes souvenirs sont bons (car je ne suis pas restée très longtemps dans cette ville) ressemblait fort à la photo que vous avez publiée. Le prénom correspond aussi. Je n’ai pas connu son nom de famille, les bénévoles ne s’appellent généralement que par leurs prénoms.

Cette personne bien que très réservée était d’un dévouement extrême et toujours disponible pour tous. Elle ne semblait vivre que pour l’antenne et ne ménageait pas sa peine. Les enfants l’adoraient et elle le leur rendait bien.

C’est tout ce que je peux vous en dire et j’espère sincèrement que cette information vous permettra d’avancer dans votre recherche.

L’antenne se trouvait rue Saint Pierre.

Amicalement. Muriel.

                                  ***

-Perpignan !  Ce n’est pas très loin de Toulouse… Deux cents kilomètres environ. Pour aller à Marennes il y en avait le double !

- Si tu envisages un autre voyage, cette fois, je veux en être Mélody!

- Attends, nous devons en parler avec papa… Pour le moment, remercie cette lectrice qui nous fournit un témoignage peut-être décisif. Puisque figure son adresse mail sur son message réponds lui de la même façon.  Je pense prématuré d’en parler directement sur le blog pour l’instant.

-  Tu as raison. Laisse-moi juste un instant pour … « digérer » l’information. Je n’espérais pas une réponse si rapidement !

- Ne t’emballes pas trop vite, c’est encourageant …mais encore à vérifier. Muriel parle d’il y a sept ou huit ans, il faut en tenir compte.

- D’accord, on va y réfléchir.

                                               ***

-Je sais, j’ai dit : on va y réfléchir… j’ai réfléchi… jusqu’au matin !

Deux cents kilomètres, ce n’est pas le bout du monde ! Pourtant je n’ai pas envie de débarquer dans cette agence sans crier gare ! J’aimerai plutôt y faire un tour discret et incognito dans un premier temps.  Observer si c’est possible et puis… j’aviserai sur place…suivant ce que …ou qui j’y verrai !

 Je n’ai pas l’intention d’attendre plus longtemps. Que l’information se confirme ou non, j’ai besoin d’une certitude.

 

                                               ***

Mélodie a absolument voulu m’y conduire elle-même. Jacques ne peut s’absenter de son travail et je ne veux pas attendre qu’il puisse se libérer et nous pensons  aussi que la formation de notre fille pourrait m’éviter un comportement inopportun pouvant se révéler fâcheux pour la suite.

J’ai bien l’intention de suivre ces conseils étant donné que je n’ai, pour le moment, aucune idée de stratégie !

Nous venons de passer devant le panneau signalant que nous entrons dans Perpignan. Mélody a rentré le nom de la rue dans le GPS. Nous ne sommes plus très loin… et j’ai le trac.

-Nous allons juste passer dans la rue, en repérage, d’accord ?

- C’est… une bonne idée, je suis un peu tendue…

- C’est normal, d’ailleurs je m’en rends compte, depuis quelques minutes tu te décomposes. Tu sais quoi ? Nous passons devant puis nous allons boire un café le temps que tu te remettes.

- Ce n’est pas de refus ! Nous roulons quand-même depuis deux heures-et-demie. Cela nous fera du bien à toutes les deux !

Nous avons facilement repéré l’agence.

Nous voilà installées devant un café fumant. Mélody a  également demandé  un croissant : les émotions ça creuse dit-elle, histoire de me détendre ! Nous le savourons, chacune se plongeant un court instant dans ses pensées. Puis je la questionne : alors ma chérie, que faisons- nous maintenant ?

-A mon avis, maman, tu ne peux pas débarquer et si vraiment, nous la reconnaissons, lui dire tout à trac : bonjour je suis ta fille Marie ! D’abord, le lieu ne s’y prête pas et puis, il est trop fréquenté.

- Alors ?

- Je ne vois qu’une solution. Je vais accoster gentiment l’une des personnes qui sortent (de préférence une maman avec un ou plusieurs enfants) et la questionner sur la responsable de l’agence. Nous aviserons ensuite. Ce serait déjà bien d’avoir confirmation de son nom ou prénom !

 J’observe de loin ma fille en conversation avec un jeune femme qui vient de sortir du local à l’enseigne : « resto du cœur ». Mélody c’est accroupie devant la petite fille d’environ trois ou quatre ans qui s’accroche à la poussette remplie de divers sacs de courses que pousse la maman. Après avoir échangé quelques phrases et passé la main pour une caresse sur les cheveux de l’enfant, Mélody revient vers moi pendant que la maman poursuit son chemin.

- La responsable s’appelle bien Juliette. Attends -moi encore un peu je vais voir si je peux en apprendre davantage ou l’apercevoir sans me faire remarquer.

Je regarde ma montre, je patiente. Le temps me semble long, mais ma montre ne m’indique qu’une absence de quatre minutes lorsque je la vois revenir.

- Mission accomplie ! Je te fais mon rapport, puis nous allons trouver un petit restaurant pour diner.

Elle s’appelle Juliette Sauval. Donc, elle a été mariée. Comme il y avait foule et qu’elle était très occupée avec les différents bénéficiaires des « resto » elle ne m’a pas remarquée. Mais moi, dès-que mes yeux se sont posés sur elle, j’ai immédiatement reconnu celle que tu deviendras plus tard.  Je n’ai aucun doute, Maman, c’est bien ta mère ou alors, il faut m’expliquer comment une telle ressemblance est possible, surtout confortée par les renseignements que nous possédons.

-Alors…Que fait -on maintenant ?

-Nous allons manger !

Comme ce matin devant un café, nous sommes installées dans le premier restaurant que nous avons trouvé. Mélody a raison : les émotions ouvrent l’appétit, j’ai une faim de loup !

-Maman j’ai une bien idée pour la suite, mais… encore une fois, c’est à toi de voir si elle te convient.

-Dis toujours…

- Voilà comment je vois les choses :

Nous sommes à peu-près sûres qu’elle est bien la personne que nous cherchons et je suppose que comme moi, tu as très envie de la connaître. Cependant, rien ne nous dit qu’elle ait le même désir. Nous ne pouvons pas prendre le risque de provoquer une réelle pagaille dans sa vie actuelle et sa famille si elle en a une, en nous précipitant tête baissée.

-Alors, on fait quoi ? Je suis assez de ton avis.

- On pourrait rentrer chez nous et lui écrire une lettre expliquant la découverte de la photo, l’issue de nos recherches et notre désir de la rencontrer si elle est d’accord. Je pense que nous devons lui laisser le choix. Nous ne gagnerions rien à nous imposer.

Puis, nous n’aurons plus qu’à attendre sa réponse, mais nous aurons au moins la certitude qu’elle aura volontairement pris sa décision.

-Tu as raison ma chérie. Merci. Ton idée me semble pleine de bon sens. Qu’elle décide librement est important pour nous aussi. J’averti ton père que nous allons rentrer et je le tiens au courant de nos réflexions.

Finissons tranquillement notre repas avant de reprendre la route.

La suite de l’histoire ne dépend plus de nous.

13 mars 2019

....suite N° 7

 

 

 

Suite N °7

 

 

Blog de Marie…

 

Aujourd’hui, chères lectrices et lecteurs, nous n’allons pas parler couture ou tricot…pas davantage cuisine.

Depuis quelques temps j’ai un peu négligé mon blog mais, comme je vous l’avais dit j’ai eu la grande peine de perdre mon père dernièrement, le moral était au plus bas.

Je tiens d’ailleurs à vous remercier tous et toutes pour les témoignages de sympathie et d’encouragement que vous avez eu la gentillesse de m’envoyer. Les lire me fût d’un grand réconfort. Merci encore.

Aujourd’hui, je m’adresse à vous pour un tout autre sujet que ceux que nous partageons habituellement.

Nous avons, ma fille et moi, en vidant le logement de mon père,  trouvé une photo qui nous a  très fortement interpellées car ma fille y a vu une certaine ressemblance avec moi.

Cette photo porte la date de mon année de naissance 1960. Il est donc possible que ce soit celle de la mère que je n’ai jamais connue.

Nous l’avons donnée à faire « vieillir » denviron quarante-cinq à cinquante ans.

Je la récupère demain … et vous en reparlerai dans ma prochaine note.

 

                                          ***

 

Voilà ! Jai récupéré la photo (voir ma note de hier).

Alors, aujourd’hui, je m’adresse à vous qui avez la gentillesse de me lire, que vous commentiez ou non, que vous ayez un blog ou non … (je vois en consultant mes liens que j’ai chaque jour de nombreux (ses) visiteurs(ses) inconnus. A vous mes amis (ies) blogueurs et blogueuses qui avez, vous aussi de nombreux liens amis, accepteriez- vous de bien vouloir communiquer ces deux photos afin-que ces nombreux liens les communiquent à leur tour, selon un peu le principe d’une chaîne ?                                  

 

francette 3

                  Juliette : 1960               Photo vieillie : 2017 ?

Nous savons qu’elle a vécu à Marennes en Charentes- Maritimes et que son patronyme était alors : Juliette Bouleau. Elle a pu se marier et changer de nom, ou bien vivre dans nimporte quelle autre région ou même pays.

Si vous pensez l’avoir vue, croisée un jour ou, qui sait, connaissez cette personne de quelque façon que ce soit pouvez -vous m’en informer  ou lui communiquer mes coordonnées sur mon blog dans « contacter lauteur ». Je ne souhaite surtout pas lui causer de désagrément mais savoir si elle est toujours en vie, et, si elle le veut, la rencontrer. 

Je sais, c’est un peu comme chercher une aiguille dans une meule de foin, mais je préfère imaginer ma démarche comme… jeter une bouteille à la mer 

La mer avec sa grandeur et ses abîmes … et la toile …avec ses internautes, réseaux sociaux et blogueurs, me font pareillement penser à l’immensité. 

Pourquoi ma « bouteille » n’échouerait-elle pas sur la plage d’une blogueuse qui aurait croisé le chemin de Juliette  Bouleau ?

Comme l’on dit, il ne me reste plus qu’à croiser les doigts, le hasard, vous le savez fait bien les choses !

Je vous remercie d’avance.

                                                 

                                  ***

Blog de Marie…

 

Commentaire à l’attention de Délia :

Merci pour ton commentaire  concernant mes recherches (voir ma page précédente) qui me conseille de consulter les archives départementales. Conseil bienvenu   puisque celles du lieu de naissance ont brûlées dans un incendie.

 

                                     ***

 

Je pense que le conseil de « Délia » que je connais virtuellement   depuis longtemps est judicieux. Dommage que je n’y ai pas pensé lorsque Mélody et Eric étaient en Charentes. Mais je vais leur en parler. Peut-être que Eric pourra se documenter grâce à son frère.

Eric et son frère sont vraiment de gentils garçons.

Nous savons maintenant avec certitude que Juliette Bouleau est toujours vivante. Je remercierai ma blogueuse amie pour son bon conseil ! J’ai aussi eu beaucoup de commentaires après la publication des photos. Mélody œuvre activement de son côté sur les réseaux sociaux que je ne maîtrise pas du tout.

L’avis de recherche va inonder la toile ! Internet est en marche !

 

Blog de Marie

 

Merci pour les commentaires que vous m’adressez en réponses à mes dernières notes.

Ils sont très nombreux issus des quatre coins de l’ exagone .  Le bouche à oreille ou plutôt « blogs à blogs »   fonctionne bien, c’est évident !

N’oubliez pas que vous pouvez aussi me joindre par « consulter l’auteur de ce blog » c’est peut-être …plus… confidentiel pour certaines informations.

11 mars 2019

La rousse.


Silhouette

 Une silhouette dans la rue qui attire votre oeil...

Fanny Nushka Moreaux contemporary French artist

Fanny Nushka-Moreaux - Une journée ensoleillée - 2014

Zut! Je m'énerve intérieurement.

 Je me suis installé sur cette terrasse pour profiter du monde qui passe. Quand je dis du monde, je veux parler bien sûr de la gent féminine. 

Une terrasse sur le boulevard, quel meilleur poste d'observation pour la chasse  drague pourrait-il y avoir par une belle journée de printemps?

Elle est passée devant moi, semblant chercher une place sur la terrasse bondée pour boire le verre qu'elle tenait à la main, et m'a lancé un "bonjour" d'une voix qui m'a semblée pleine de promesses, a moins que je m'imagine des choses.....

Bien entendu, j'ai répondu  "bonjour" également mais ce fichu soleil qui m'aveugle m'empêche de la voir vraiment ! Je ne distingue qu'une ombre mouvante qui passe lentement puis disparait avant que je n'ai eu le réflexe de l'inviter à s'asseoir à ma  table ! La peste soit de mon hésitation !Mais je la distingue trop mal. Si ça se trouve c'est une fausse blonde !

....et je me pose des questions : cette silhouette me dit quelque chose, l'aurai-je déjà croisée ? Impossible de me souvenir ! Pourquoi diable, la coquetterie m'a-t-elle empêché de mettre mes lunettes sous prétexte qu'elle me vieillissent ?

Il m'a bien semblé voir un reflet doré autour du visage, si ça se trouve c'était une rousse ...  ce n'est pas que je sois difficile...mais ce sont les rousses qui m'attirent...c'est pourquoi je m'en veux !

Si je continue, un jour je vais faire comme le héron de la fable : à vouloir trop choisir... on risque de tout perdre....

 

8 mars 2019

Suite N° 6

Allons! Bon! Voici que la maîtresse nous donne en devoir  une silhouette de femme bien floue!  QUI peut-elle bien être ?           En attendant, peut-être que quelques lignes à lire par exemple la suite N° 6 vous occuperont ! 

Mais, ne négligez pas votre devoir, Lakévio ne serait pas contente ...      

 

Suite N° 6

 

 -Le repas est prêt, ils ne vont plus tarder. Tu crois que c’est sérieux entre eux ?

- Sérieux, je ne sais pas, mais il est sûr que Eric n’est pas juste un « copain » !

- Tu as raison, il suffit de voir son regard lorsqu’il la regarde. Je suis certaine qu’il est amoureux.

-Bonjour papa et maman ! Nous avons un peu de retard parce-que nous nous sommes arrêtés chez Marc.

-  Bonjour ma chérie, bonjour Eric… Asseyez -vous au salon vous devez être fatigués. J’ai préparé les rafraîchissements.

-Merci maman, mais ce n’est pas nécessaire, nous nous sommes « rafraîchis » chez Marc.

- Alors si vous êtes d’accord, nous pouvons passer directement à table nous causerons en mangeant.

- C’est une bonne idée parce-que Eric ne va pas trop s’attarder il a un rendez-vous professionnel tôt demain matin.

-Je tiens à vous remercier tous les deux pour vos recherches. Et surtout vous, Eric, d’avoir accompagné Mélody dans ses démarches.

-De rien, monsieur…

-Jacques, appelez-moi Jacques.

- D’accord, si l’on faisait le point ? Mon frère dit qu’il ne peut effectivement diligenter de recherches parce-que nous ne nous trouvons pas dans un cas de disparition inquiétante. Beaucoup trop de temps a passé.

- J’ai réfléchi à ce que nous a raconté Mme Germaine. Si on tient compte des possibilités de la médecine à l’époque dans les campagnes, il est évident que ta naissance (enfin, votre naissance à toi et ta sœur jumelle devrai-je dire) a été une épreuve insupportable, certainement aggravée par la perte d’une de ses filles. Par la suite, et malheureusement on ne savait pas encore le diagnostiquer, elle a été victime d’un sévère épisode post-partum qui, non traité l’a plongée dans un état de culpabilité tel qu’elle n’a su trouver une autre issue à son mal-être que de prendre la fuite. J’ai étudié les manifestations du post-partum et je sais l’impression de dévalorisation que ressentent les femmes qui en sont atteintes.

-Je ne peux m’empêcher d’éprouver de la compassion

- Tu as raison, moi aussi maman. Il n’en reste pas moins que les chances de la retrouver sont, du coup, très minces. Nous ne savons même pas si elle a fini par épouser ce médecin, donc changé de nom et si elle est un jour revenue en France et où ?

- Marc dit qu’à sa connaissance, actuellement, il ne voit qu’une possibilité pour contacter un grand nombre de personnes à travers le pays : les réseaux sociaux. Vous avez bien un ordinateur?

 - Oui, mais je ne suis pas une experte ! J’ai juste un blog qui parle de tricot, couture, cuisine …

 - Maman…. Et Facebook ?

C’est vrai ! Mais je suis beaucoup plus à l’aise sur mon blog, les blogueuses qui me lisent sont nombreuses et j’aime bien nos échanges virtuels mais néanmoins amicaux ! Je l’ai un peu délaissé ces derniers temps mais je peux m’y remettre avec plaisir.

- Voilà, c’est exactement ce qu’il faut faire ! Vous allez publier les photos : celle que vous avez trouvée et la dernière retouchée  par Marc et demander à vos blogueuses ou lectrices si ces portraits leurs font penser à quelqu’un ! Ajoutez également le prénom de votre mère ça peut aider, je ne pense pas qu’elle en ait changé. Vous pourriez aussi leurs demander de bien vouloir les communiquer via leurs propres liens en joignant votre adresse ainsi, de blogs en blogs beaucoup de personnes seront informées de votre recherche. Marc dit que dans son métier, ses collègues usent parfois de cette méthode et y ont obtenu des résultats étonnants.

-Tu pourrais te charger de ton blog et moi je me chargerai des autres réseaux sociaux. Nous allons toucher un grand nombre de personnes aux quatre coins du pays ou même plus… internet n’a pas de frontières !

- Vous remercierez Marc pour ces conseils…que nous allons suivre… Si tu es d’accord Jacques…

-Mais bien sûr, je trouve aussi que c’est une excellente idée ! Maintenant, si nous terminions ce repas qui fait honneur à la maîtresse de maison qui nous en voudrait de le laisser refroidir davantage.

-Avec plaisir …je meurs de faim madame !

- Eric, s’il vous plaît, appelez - moi Marie.

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