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la vie continue ... toujours !

18 avril 2013

Pascal...suite

Situation tellement classique, mais combien difficile à vivre!

Je passe les détails , je ne peux pas occulter ce moment de la vie de mon fils, mais, c'est tout simplement la preuve qu'à quelque chose, malheur est bon comme on dit!  Mais, çà, on ne le sait que plus tard!

Pascal....suite.

Je ne vivais pas avec le couple, sauf le midi, aux repas, mais je sentais bien que l’ambiance était morose. Je supposais que Pascal, supportant mal le stress de sa maladie, n’était peut-être pas très agréable. De plus, je reconnais que, si mes fils ont bien reçu en héritage les qualités de leur père, ils avaient aussi hérité de son caractère plutôt difficile et de son manque de patience dans certains cas. En règle générale, je soutiens toujours mes belles-filles. Avec mes fils, je ne crains pas le mot maladroit qui pourrait être mal interprété, je parle librement. Pourtant, au fil des jours, je n’ai pas pu faire autrement que de remarquer, dans le comportement de l’épouse de mon fils une indifférence certaine envers, et son mari et même un peu, ses enfants.

 Elle a d’abord déclaré ne plus avoir le temps de venir manger le midi. Elle rentrait tard le soir, selon les horaires des grandes surfaces.  Pascal supportait de plus en plus mal cette situation. Malade, il rentrait, couchait les enfants que j’avais baignés et mis en pyjamas, et s’inquiétait de sentir son épouse de plus en plus indifférente, ne s’intéressant pas à son état de santé et pas davantage aux résultats des examens qu’il avait passés dans la journée, quand c’était le cas.

J''ai voulu  aller la voir, un jour, pour lui faire part de mon inquiétude, pensant causer avec elle, peut-être la rassurer, et, surtout, qu’il y avait au milieu d’eux, deux petits enfants dont l’un n’avait qu’un an à peine.

Sincèrement, je n’avais que de bonnes intentions. Une crise, dans un ménage, cela arrive à presque tous les couples un jour où l’autre ! Et peut-être que mon fils, après tout, avec son caractère, n’était pas facile !

 Je me suis rendue sur son lieu de travail à l'heure de sa pause, et, je l'ai trouvée en galante compagnie , (sans aucune équivoque) ! 

Choquée, je lui ai dit : pense aux enfants , réfléchis!

Elle n’a pas réfléchi longtemps. Personnellement, bien que très mal à l’aise devant mon fils, j’avais gardé ma découverte pour moi. Mais  pour combien de temps encore ? Je sentais que cette situation ne pouvait pas durer. J’avais l’impression de trahir la confiance de mon fils. Et je craignais encore plus les conséquences qu’aurait ma révélation. Je ne savais vraiment pas comment agir. Soit, je parlais à mon fils et je provoquais peut-être une catastrophe, soit, je me taisais, et, tôt ou tard, il l’apprendrait et m’en voudrait de mon silence.

Le problème a été vite réglé! Elle a encouragé Pascal à aller avec son frère faire une partie de chasse, prétextant que celà lui ferait du bien de se changer les idées, et, pendant ce temps elle est partie après avoir laissé un message sur le répondeur de mon autre belle-fille pour la mettre au courant.

Robert est parti retrouver ses deux fils à la tonne, pour informer Pascal du départ de sa femme. Moment très difficile. Pascal, sous le choc, n’a pas décroché les dents durant tout le trajet du retour : cent kilomètres !

Il est rentré dans sa maison vide, plus d’épouse, plus d’enfants, et pour couronner le tout : malade ! Son père et son frère l’ont ramené à la maison.!

 

 

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18 avril 2013

Pascal se marie...

Bon! Le soleil s'est caché, revenons à nos petites histooires de famille, avec les bons moments et les  déceptions qui suivent parfois! Mais , c'est la vie ! Et elle continue toujours malgré tout ....

 

                                        Pascal    se marie -1-

 

Bruno n’a pas voulu que Pascal repousse la date de son mariage  encore une fois. Il trouvait que cela n’aurait pas été très juste. Jimmy n’était pas loin de ses un an.

La noce s’est préparée avec le même soin que pour ses frères. 

J’ai confectionné les boutonnières et les ornements des voitures : couleur blanc et saumon. Nous avons offert les bouquets des demoiselles d'honneur, la coiffe et  le voile de l'épouse et pour le reste de l'organisation nous nous sommes contentés d’approuver les décisions déjà prises. Pas vraiment de concertation commune. Sauf pour le règlement : équitable.

Tout le monde a eu à cœur de faire de cette journée, une jolie fête.

Parfois, Bruno croisait mon regard. Il faisait de gros efforts pour participer au bonheur de son frère. Quand la tension était trop forte, je le voyais sortir fumer une cigarette, pour se retrouver seul, puis il revenait dans la salle, pour ne pas que son absence se remarque et cause une gêne. Comme toujours, il a subi la situation avec beaucoup de cœur et d’intelligence.

Le lendemain, j’avais organisé le repas à la maison comme pour Eric et Bruno, et la journée a été très agréable.

Je dois avouer que les relations avec la belle-famille de mon fils, n’ont jamais été très cordiales. Seul son père était un homme, sympathique, agréable avec tout le monde en toute simplicité.

Autant Marcelle belle-mère de Bruno, femme raffinée avec beaucoup de classe, avait su, d’entrée se montrer simple et amicale, autant la mère et les sœurs de notre nouvelle belle-fille nous ont immédiatement snobés. Je n’ai pas eu l’honneur de plus de dix phrases de leurs parts durant ces deux jours !

Tout cela n’était pas bien grave, nous ne nous sommes pas fréquentés, c’est tout !

L’important  c’était que Pascal soit heureux. Jimmy poussait comme un champignon, tout potelé et de petite taille. Pascal adore les enfants et a un contact très facile avec eux, alors imaginez un peu avec son fils !

Lorsqu’une maison s’est libérée, environ deux ans plus tard, près de chez les parents de notre belle-fille le couple a déménagé. La maison était assez récente et confortable.

Comme Jimmy allait avoir un petit frère et que le couple ne roulait pas sur l’or, nous avons fait tout notre possible pour les aider.

Le second fils de Pascal est né avec deux ans-et-demi d’écart avec son frère. Il s’appelle Jordan. Bien évidemment, c’est mon petit -fils, alors il est le plus beau et je l’adore ! Comme tous mes petits-enfants ! Une grand-mère a le cœur assez grand pour y loger ses enfants, ses petits- enfants et les aimer tous autant.

Durant quelques temps ; Jimmy a été gardé par sa grand-mère maternelle, lorsque sa mère a repris le travail. Si mes souvenirs sont bons, je crois me souvenir que cela ne se passait pas très bien. Jimmy ne s’adaptait pas et était soi-disant très difficile, sa mère me l’a alors confié.

Pas le moindre problème!

Notre belle-fille a trouvé un nouvel emploi dans un centre commercial. Sa voiture étant en mauvais état, je lui ai passé la mienne pour aller travailler. Elle ne valait pas grand-chose à ce qu’elle me disait, mais elle roulait !

C’est à cette époque que Pascal a eu des problèmes de santé. Le diagnostic a été difficile à établir. Après avoir vu plusieurs spécialistes, effectué plusieurs biopsies des petits nodules qui lui venaient un peu partout, le résultat est tombé : Sarcoïdose ! Les examens ont continué et chaque résultat révélait un problème supplémentaire, une mauvaise hernie discale inopérable, de très mauvaises analyses de sang etc…

Une anecdote, en passant et concernant les analyses sanguines.

Robert, continuant toujours ses traitements, se rendait souvent au laboratoire pour ses analyses. Pascal a donc trouvé plus commode d’aller au même laboratoire pour les siennes Lorsque ses résultats sont tombés, affolement familial ! Pascal avait aussi une hépatite C ! Robert était complètement effondré. Qu’il soit malade, il a toujours assumé, mais, était-il possible qu’il ait contaminé son fils ? Et les autres membres de la famille ?

Le médecin prescrivit une tournée générale de prises de sang. Tout le monde y a eu droit, même notre bébé Jordan ! Je n’ai jamais vu Robert aussi mal ! Il parlait déjà de s’exiler loin de sa famille !

Un contrôle de plus a été effectué par le laboratoire, sur Pascal. S’il était exact que son bilan hépatique était catastrophique (conséquences de la sarcoïdose) il n’avait, en aucun cas d’hépatite C. Il y avait eu confusion entre ses analyses et celles de son  père !

Que d’émotions ! Si, en plus, les erreurs s’en mêlent !

Depuis qu’il était malade, Pascal prenait ses deux enfants le matin et venait à la maison passer la journée. Sauf les jours où j’allais avec lui quand il avait des examens à subir. Ces jours- là, la mamie maternelle les gardait. Pascal supportait très mal cette situation. Etre à la maison alors que sa femme partait au travail le contrariait beaucoup.

Sa femme ayant une assez grande coupure entre douze et quatorze heures-trente, avait l’habitude de venir manger avec nous. 

16 avril 2013

Le soleil donne la pêche !

     

sans-titre

  Alors aujourd'hui, je laisse la suite de notre histoire et je vais , de ce pas , paresser au soleil!

Je vous rassure : sans patins à roulettes !

Après avoir écrit cette petite note que je posterai ce soir!

Robert a planté ce matin un Lilas mauve à côté du blanc que nous avons déjà . Je voudrai un peu plus d'épaisseur pour bien dissimuler la terrasse des enfants à côté, en attendant qu'ils aient fait la clôture prévue. Et puis, j'aime bien le lilas!

Bien que ce soit un peu tôt, j'ai aussi pris le risque de planter des impatients autour du pied du prunus. Celà devrait faire un massif d'environ 1.m de diamètre. 

D'habitude, je ne plante pas avant les saints de glace, mais cette fois, l'hiver a été tellement long que ces premiers beaux jours nous poussent à jardiner, on verra bien !

J'ai aussi commandé sur internet un banc, que j'ai placé face au prunus, sous la fenêtre de la chambre à Robert. Je l'ai reçu en 3 jours avec amazone, j'en suis pas revenue!

J'attendrai quand même pour acheter les surfunias, en principe durant la 3ème semaine de mai ! Tous les ans j'en achète 9 et une grosse verveine. Notre devant de maison , du coup, sera fleuri d'un seul coup! Encore plus cette année puisque nous n'avons plus qu'un petit morceau de terrain, puisque les enfants ont bâti sur l'autre moitié. Finalement, c'est mieux parce-que Robert  a moins de travail pour nettoyer!

Les enfants, n'ont pas encore débarassé le tour de leur maison de tous les gravats laissés durant la construction. Ils fignolent l'intérieur (de jolie façon) et la terrasse d'abord . Robert a toute la peine du monde à ne pas aller user de la pelle et de la pioche, mais Pascal a piqué la colère parce-qu'il ne veut pas que son père se fatigue. Pour ne pas le vexer il lui a dit qu'il le feront ensemble plus tard! 

Le père n'était pas content du tout !

Cet après-midi, j'ai réussi à le convaincre d'aller à la pétanque, et moi, comme je vous l'ai dit au début : 

Je vais au jardin , étrenner le banc, et profiter d'un moment de solitude !

 

banc devant maison 002 (2)

Je vais choisir entre le vieux banc sous les 2 chênes qui ne sont pas encore feuillus...

 

le banc 252

et le nouveau petit coin pas encore fleuri !

J'en ai de la chance ..... deux bancs pour moi toute seule !!!!!!

 

14 avril 2013

Murielle est contrariée....

Muriel est contrariée! 

Il fait une journée magnifique et il faut en profiter pour aller sur le lac nettoyer le bateau en prévision de l'ouverture de la pêche.

Elle envisageait de profiter pour la première fois de sa maison et surtout de la terrasse sous le soleil.

C'est raté! Le lac, ce n'est pourtant  pas mal  avec un temps pareil, il fait même chaud, Mais le nettoyage du bateau, après tout un hiver , et, vous êtes bien d'accord avec moi  : quel hiver!  ce n'est pas rien !

Comme les deux prochains week-end, ils seront pris, ils n'ont pas le choix. Ils sont donc partis, Pascal devant et Murielle qui suivait en traînant les pieds , comme une gamine punie !  Pascal était mort de rire !........ et nous aussi !

Je sais, ce n'est pas très gentil, mais j'avais bien vu que malgré tout, elle avait tout préparé et même mis son maillot de bain sous le jeans ! 

J'espère juste que le lac ne sera pas trop agité , en principe il y a toujours beaucoup de vent

Finalement, il fait vraiment trop beau pour que nous restions renfermés! 

J'ai proposé à Robert d'aller faire un tour du côté des gravières près de chez nous. Nous en profiterons pour faire faire un peu d'exercice à Blue. Pas à la petite Violette, il fait trop chaud, elle est mieux au frais dans la maison.Ça un petit coeur ces petites bêtes! Déjà qu'il nous est arrivé d'intervenir juste à temps pour lui éviter de finir sous les griffes d'une buse qui se rapprochait de plus en plus en ronds menaçants!

Le soleil tapait fort, j'aurai dû prendre un chapeau et des lunettes de soleil!  La balade a duré une heure et demi : je suis cuite !

Blue s'en est donné à coeur joie! Elle s'est crue à la chasse, par contre ce n'est pas une fervente adepte de la piscine !

 

promenade aux gravières 002

 

Il y a trois gravières  . L'une a son eau très bleue.

 

promenade aux gravières 003

L'autre plutôt verte.

 

promenade aux gravières 018

Et la troisième est plutôt argentée. C'est la plus grande.

Ces trois-là ne sont plus exploitées. Une quatrième fonctionne encore.

promenade aux gravières 022

Bien qu'elle n'ait pas chassé la saison dernière (suite à une rupture d'un ligament) Blue n'a eu aucune peine à reprendre les bonnes habitudes et à marcher sur les talons de Robert lorsque nous croisions des promeneurs. Ensuite elle était libre de ses mouvements et ne s' est pas privée de courir en tous sens. Robert a toujours dressé ses chiens à obéir même sans laisse. Il faut dire qu'il ne les a jamais emmenées qu'en campagne et dans les bois. Même le portail ouvert, aucune ne sortait, au plus elles se couchaient  sur la barre de seuil et attendaient  que l'on revienne si l'on était sortis.

Mais, aujourd'hui, pour Blue, de baignade point !Ou si peu : juste une petite trempette pour nous faire plaisir , en réponse à nos encouragements.

Il y a quelques années , nous y allions en famille pêcher. Aujourd'hui, c'est interdit.

Dommage !!!!!

 

 

 

 

 

 

13 avril 2013

Violette n'est pas une bonne voisine !

Il fait une journée magnifique ! La météo ne s'est pas trompée! 

Robert rentre du jardin et me lance : la pelouse est devenu un tapis de trèfle trop épais, il va falloir que je passe la tondeuse !

_Ah! Non ! Attends un peu, les pâquerettes on repoussé, laisse moi en profiter un peu !

Un soupir, et il daigne attendre. Oh! Il ne faut pas rêver, je gage que lundi matin, il n'y aura plus trace de fleurette! J'aurai juste gagné un week-end !

Violette, le petite chienne de Murielle est heureuse comme tout de pouvoir profiter de notre jardin. Comme pour  les enfants,ou la petite chèvre de Mr Seguin,  l'herbe est toujours plus verte ailleurs!

 

pâquerettes et yeyette et 001

 

Pourtant, se rend-t-elle compte que le loup la guette! Il s'est juste déguisé en changeant sa couleur, et la surveille derrière le grillage de la clôture, blotti sous la haie du voisin ! 

C'est Gully ! La chienne du voisin ! Elle est gentille et s'entend bien avec Blue la chienne de Bruno que nous gardons.

Mais, dès son arrivée, cette petite peste de Violette, s'est jetée sur le grillage en aboyant comme une sauvage dès-que Gully s'approche de la clôture.

Gully a l'habitude de venir nous voir lorsque ses propriétaires sont au travail et les enfants  à l'école. Elle se couche derrière le grillage et attend que je lui gratte le cou. Pour celà, elle lève la tête au maximum et s'appuie fortement pour que je passe mes doigts entre les mailles. 

Et, depuis, ces deux-là ne s'aiment pas du tout! Je vois bien que Gully ne rêve que d'en faire une seule bouchée ! Mais c'est toujours la petite qui attaque ! Un vrai "fauve" ! Quelle Chipie !

 

pâquerettes et yeyette et 004

Violette, prend garde ! Je t'ai à l'oeil ! C'est toi qui a commencé, pourtant , j'étais là avant toi !

 Dernièrement, Murielle m'a demandé : 

-Vous ne donnez pas à manger à Violette? Parce-que je trouve qu'elle grossit!

-Ah ! Non! Je sais que ces petits chiens sont très gourmands, ils se gavent, puis ensuite sont malades !

-Bon! Alors, je vais lui diminuer sa ration de croquettes !

Et puis, ce midi, ayant décidé de faire des frites je suis allée pour celà dans mon garage (attenant à la cuisine) où j'y ai une gazinière que j'utilise pour les cuissons grasses ou malodorantes.

ET, que vois-je ?

Mademoiselle Violette en train de se gaver de croquettes dans la gamelle de blue. Elle fait donc le tour de la maison et pénètre dans notre garage qui reste entrouvert puisque Blue y a son fauteuil, elle rentre et sort ainsi selon son envie (sauf la nuit, où nous fermons bien sûr!).

 C'est  une vrai goinfre ! Mais, le mystère est résolu, comme je n'ai plus de gamins à surveiller (ils sont tous grands) je vais m'emm...er à surveiller les chiens  !  

Comment voulez-vous que je m'ennuie ? 

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12 avril 2013

Petit plaisir du soir...

Ou l'avantage d'avoir de bons voisins !

Hier soir, nous allions regarder le film à la télé, donc, tous rideaux fermés et prêts à profiter d'une soirée en bons pépère  (et mémère!).

Soudain, un coup de fil :

- Ouvrez nous !!! 

Alors rouldoux relevé, derrière la baie vitrée, apparaissent les voisins chrargés de deux petits plateaux d'ardoise.  Il y avait deux jours que nous n'avions pas eu notre petite gourmandise du soir! Je n'aurais pas du fermer si tôt !

L'autre jour, c'était clafoutis aux cerises ! Le jour avant crêpes!

STOP !!!

Nous leur avons dit qu'ils fallait qu'il cessent de nous gaver de gourmandises!  C'est le monde à l'envers! Habituellement ce sont les parents qui gatent les enfants, pas l'inverse ! 

Soit, le soir, je supprime le dessert de notre propre repas, soit je me fais à l'idée de renouveler notre vestiaire dans peu de temps !

Pas question !!!!

Nous qui avions prévu de ne surtout pas envahir nos enfants, voilà que ce sont nos enfants qui ne cessent pas de nous chouchouter! 

Leur installation est pratiquement terminée, il ne reste plus que l'extérieur . Travailler la terre, c'est son domaine :Robert va s'en donner à coeur joie! Tant mieux car il en a assez d"être resté à l'intérieur durant tout l'hiver !

desserts du soir Mumu 001

 Crème au chocolat +gaufrette+petit canelé+fraise,banane, chantilly+ macaron !........ et le tout avec .....le sourire!  Que demander de plus !!!

 

11 avril 2013

Ma mère : Mamie Mélia !

 

 Je l'appelais  :  Mérotte !!

 

 Mamie Mélia...

 

Nos habitudes ne changent pas. Le soir nous retrouve sur le canapé, devant la télévision, à l’heure des informations. Ensuite ce sera le film. A moins qu’il y ait un match de foot, ou de rugby, ou encore plus, et alors là, pas de discussion possible, une retransmission de combats de boxe. Dans ces cas-là,   priorité à l’homme de la maison, c’est son choix qui prime !

  Mamie Mélia, comme à son habitude, est blottie dans son fauteuil,enveloppée dans un plaid douillet, semblant suivre le programme  sur l’écran.

Ses yeux se ferment de longs moments, mais elle n’ira pas se coucher. Pas question ! Elle ne dort pas ! Suivant le déroulement de l’intrigue, la bande musicale changeant d’intensité, elle entr’ouvre les paupières un instant, puis les referme, et, parfois, passe ainsi de la  fin d’un film au milieu du suivant sans s’en rendre compte !

Quelle que soit l’heure, elle n’ira cependant pas se coucher tant que nous n’irons pas nous même. Quoi de plus normal puisqu’elle n’a pas sommeil dit-elle !

Elle fait partie intégrante des souvenirs d’enfance et de jeunesse de nos enfants. Ceux-ci ont grandi avec une grand-mère à leur dévotion, soucieuse de satisfaire leurs moindres désirs, dans la limite, bien sûr, de ses moyens et n’ayant dans la vie d’autre but, que de les servir et partager avec eux de merveilleux moments. Née au début du siècle, elle n’a pas pu faire autrement que d’appliquer les principes liés à sa génération qui donnait au sexe dit fort, une prépondérance sur l’autre, qui, par opposition devenait le sexe faible. Inutile de vous dire la chance qu’ont eu nos enfants de naître garçons !

Pour elle, les rôles étaient bien définis. L’homme travaille , assure et subvient aux besoins du foyer. La femme se dévoue et doit veiller au bien être de chacun en toute priorité. Comme elle ne connaissait plus chez nous, les soucis financiers qui ont accompagné sa vie, elle a pu donner libre cours à  un dévouement sans faille envers nous tous.

 Première levée le mâtin, chacun trouvait son petit déjeuner servi selon ses goûts. La cuisine était son domaine et elle m’a beaucoup appris sur ce sujet.

Lorsque Robert rentrait du travail, le midi, si d’aventure le repas n’était pas prêt, elle culpabilisait, rougissante, et comme prise en faute, s’activait vivement, me houspillant au passage. Contrariée par ma décontraction face à ce retard, elle ne se gênait pas pour me le faire sentir.

Loto, jeux divers à gratter, tiercé, rythmaient les semaines de cette joueuse passionnée. Fermement persuadée que la chance lui sourirait un jour, elle rêvait de pouvoir nous offrir ses gains. Elle beaucoup joué, beaucoup espéré, rarement gagné ou si peu !

Valide jusqu’à ses quatre-vingt-neuf ans, elle a partagé avec nous, vacances, parties de pêche et tous les instants de notre vie, sans jamais se mêler indicrètement de notre couple.

Puis, inévitablement, l’âge a fait son œuvre et limité, puis empêché toute activité, du moins physique car elle a toujours apporté grande écoute et intérêt aux évènements de notre vie.

 Je me suis alors occupée d’elle, veillant avec dévouement à son bien-être. Elle a ainsi vécu avec nous, du fauteuil du séjour à sa chambre et de sa chambre au fauteuil du séjour.

Après sa dure vie de mère de huit enfants, grand-mère, arrière-grand-mère et arrière-arrière grand-mère, nous avons fait de notre mieux pour lui assurer une vieillesse heureuse.

Elle est partie doucement, l’année de ses quatre-vingt-seize ans. Elle a fermé les yeux pour la dernière fois, chez nous, dans son lit, et je suis heureuse de lui avoir évité l’hôpital pour ses derniers instants, celui-ci lui inspirant une véritable terreur.

 

mamie melia chapeau

 

 

 

 

10 avril 2013

Revenons pour un jour en avril 2013 !

Mais qu'est-ce qu'ils ont mes petits-enfants?  Ils se donnent le mot! Voilà que Marine , la fille de Murielle (que j'appelle maintenant ma voisine!) nous annonce qu'elle envisage de partir avec son copain s'établir (?) en Guadeloupe!  Pas immédiatement,non ! au début de l'année prochaine ! 

Ils veulent prendre le temps de préparer ce départ convenablement. Que le copain mettre en location son appartement (pas fous , les jeunes! ils veulent être sûrs de garder ici un endroit en cas de retour ), se débarasser  (vendre) le plus de choses possible, économiser encore un peu, et, surtout, laisser à Bruno le temps de se retourner et retrouver une autre secrétaire comptable!

Jimmy en Suisse, Marine peut-être en Guadeloupe il ne manque plus que Jordan ait une envie subite d'ailleurs ! 

JE NE SUIS PAS D'ACCORD !  Je l'écris, mais je ne le dis pas! Je m'en garde bien ! Qu'est-ce qu'ils ont nos poussins à vouloir partir loin du nid?

Je me renseigne illico sur le prix du voyage, ainsi que je l'ai fait pour Jimmy, au cas où ils voudraient revenir et seraient dans la difficulté! Sait-on jamais ! Des fois que par amour propre, ils attendraient trop longtemps avant  d' appeler à l'aide les parents!

Enfin ! Surtout, ne pas se prendre la tête, nous ne sommes pas encore en 2014 !

Une autre nouvelle aujourd'hui: Marc, celui qu'en 1990 je qualifiais de premier petit-fils, celui qui, il y a deux ans c'était fait faire des dreelocks (et que nous n'aimions pas celà) Marc, donc, m'a envoyé par mail sa photo. C'est tout l'un ou tout l'autre : il s'est fait couper les cheveux! Et quand je dis couper, je veux dire RASER!  La boule à zéro ! 

Je le trouve trèèèèès beau

Demain nous avons rendez-vous à l'hôpital pour que Robert passe une épreuve d'effort respiratoire.

Nous ne sommes pas inquiets, simple précaution.

Ce week-end, Lydie et Mario. accompagnés de Lisa et Lana sont allés à Euro Dysney .

Les petites étaient enchantées malgré le vent glacial. Tout leur a plû sauf la méchante reine de Blanche-Neige qui a terrifiée Lisa!

Au retour, Lydie m'a dit : on est revenus de Sibérie!

Pas de chance quand je vois que le week-end prochain la météo annonce une température de 25° !! 

9 avril 2013

Bruno et la boxe...

 

 Je publie mes écrits dans l'ordre des évènements de notre vie familiale, et il s'en passe dans une vie !

 

  

 

                                    Bruno  et  la  boxe

 

 

 

 

Je ne trouve plus dans mon tiroir, de feuillets écrits à l’époque. J’en trouverai peut-être d’autres, plus tard, quand je ferai du rangement ! Pour me rappeler les années suivantes, il ne me reste plus que les souvenirs.

Bruno est resté environ deux mois chez Marcelle et Jean-Paul, puis, il a pris un petit appartement en location. Bien évidemment, le projet de construction avait été abandonné.

Il s’est beaucoup investi dans la pratique de la boxe. Il a trouvé dans ce sport, un exutoire à son chagrin. Il pouvait donner libre cours à toute la colère qu’il avait emmagasinée et contenue, durant ces deux dernières années.

Avant de monter sur le ring, il avait toujours une pensée pour Valérie, c’était devenu un rituel.

Alors qu’il était, bien évidemment, toujours de petite taille (un mètre soixante- cinq pour cinquante- quatre kilos), et que son frère soit, également, toujours plus impressionnant que lui physiquement, c’est Bruno qui a réalisé quelques jolies victoires dans ce sport.

Robert, qui, soit dit en passant, pour supporter les derniers évènements ainsi que les traitements qu’il subissait, s’était remis à fumer (alors qu’il avait cessé depuis vingt ans) le suivait lors de tous ses combats. De nature plutôt casanière, il a tenu à suivre son fils à l’autre bout de la France, le conseillant lors de ses rencontres pugilistiques. Il avait d’instinct, le sens de la boxe. C’est un sport qu’il aime beaucoup. Il était de très bons conseils. Pourtant la situation lui était moins agréable quand c’était son fils qui montait sur le ring. Pas toujours très facile à assumer !

Ainsi, en l’espace de deux- ans –et-demi, Bruno est arrivé en finale du championnat de France, qu’il a perdu de très peu ! D’après l’avis de son père, le résultat aurait pu prêter à contestation. Je fais confiance à son jugement, car l’impartialité est une de ses qualités, surtout dans le sport ! De toutes-façons, vice- champion de France en si peu de temps, c’était déjà une belle performance !

Le plus surprenant, c’est que son frère Pascal, qui a, une seule fois, été le voir combattre, n’a plus jamais voulu y retourner ! Il ne supportait pas de rester inactif et mourrait d’envie de monter sur le ring pour lui prêter main forte ! Voir son frère recevoir des coups, le rendait vraiment malade !

J’ai encore la cassette que j’avais enregistrée lorsqu’un journaliste l’avait interviewé pour la radio. Il l’avait présenté comme : Petit et teigneux sur le ring, mais éminemment sympathique en dehors !

Personnellement, je n’ai même jamais essayé d’assister à un seul de ses combats. J’attendais, en transes, qu’il passe à la maison après chaque rencontre. Il n’a jamais été trop marqué au visage, parfois l’arcade sourcilière ouverte (c’était son point faible) pour moi, c’était déjà trop ! Surtout que mon boxeur de fils n’appréciait pas, mais alors pas du tout, la nécessité, ensuite, de se faire poser trois ou quatre points par le médecin. C’était quand-même un comble ! Par contre, les hématomes sur les jambes (qu’il a fluettes : héritage de son père !) n’étaient pas rares et il les assumait sans difficulté !

Il a cessé de disputer des combats, parce-que cela créait une gêne, quand, dans son travail, il recevait des clients. Un graphiste l’arcade sourcilière ouverte ne faisait pas très sérieux. Le travail passait avant. Son but n’a jamais été de faire une carrière de boxeur, mais la pratique de cette discipline l’a beaucoup aidé durant les deux premières années de son veuvage.

De plus, il était maintenant très performant dans son métier de graphiste. Il a donc décidé de s’installer à son compte. Nous avons trouvé un appartement présentant les conditions requises, tant pour travailler que pour recevoir la clientèle.

Très rapidement la réussite a été totale. Son banquier était content, Bruno aussi, car il avait en tête, pour plus tard, un autre projet.

 

bruno boxe 001

 

 

8 avril 2013

Toute une vie en 2 ans 1/2...fin

 Voici le dernier feuillet retrouvé dans mon tiroir. Je n'ai plus écrit ensuite durant très logtemps, je le recopie sans rien y changer...

 

 

 

                    Toute une vie en deux ans- et- demie

                                  

MAI 1991.

Ainsi que tous les soirs, nous sommes installés devant le poste de télévision.

Je suis, comme à mon habitude, assise à l’angle du canapé, les jambes repliées de côté, position que, normalement je ne devrai pas garder longtemps. L’ankylose gagnant rapidement, j’éprouverai bientôt le besoin de déployer celles-ci un instant, pour me réinstaller ensuite comme initialement.

Tout ceci entraîne une certaine agitation, car Robert, mon mari, occupe le reste du canapé, à demi allongé et la tête appuyée sur le coussin calé contre moi. Nos changements de position fréquents provoquent alors le regard courroucé de mamie, ma mère, qui partage notre vie depuis vingt ans maintenant. Ses quatre-vingt-dix ans et une arthrose sévère lui interdisant trop de mouvements, notre agitation épisodique, mais renouvelée l’agace prodigieusement.

Ce soir, pourtant les images défilent et je me rends compte que je suis incapable de raconter l’intrigue que nous sommes censés suivre sur le petit écran.

Contrairement à mon habitude, je n’ai pas changé de position depuis vingt heures- trente et je ne ressens rien de plus qu’un doux engourdissement des membres et de l’esprit.

Je voudrai ne plus bouger, étouffer ma peine, alors que j’aspire à être seule pour la laisser éclater.

Aujourd’hui, n’est pas un jour comme les autres. Aujourd’hui ont eu lieu les obsèques de Valérie, la jeune épouse de Bruno. Une cruelle maladie l’a emportée, à vingt-cinq ans après seulement six mois de mariage.

C’est trop injuste ! Je ne crois plus en la justice divine !

Bruno est rentré avec Marcelle et Jean-Paul, le compagnon de celle-ci, dans une maison où Valérie n’est plus.

Tout au long des derniers mois, j’ai veillé à ne pas m’imposer car ma peine ne peut en rien, être comparable à celle d’une maman, voyant  jours après jours partir son enfant. Pas davantage à celle d’un jeune époux, refusant longtemps l’évidence, puis mettant toutes ses forces afin de faire face à la cruelle vérité et à son issue inéluctable.

Ce soir, je me sens seule. Je voudrais serrer Bruno dans mes bras comme lorsqu’il était enfant. Je sais, au fond de moi, que la vie continuera pour mon fils et qu’il connaîtra d’autres joies. La raison et l’expérience nous l’enseignent chaque jour. Pour l’instant cela  lui semble inimaginable, le cœur ne peut pas suivre.

Et puis, un jour, sans rien oublier ni renier du passé, Bruno regardera de nouveau vers l’avenir, et la vie reprendra ses droits.

En attendant, nous serons là, Robert et moi, avec notre amour inconditionel de parents.

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