Cette toile de Fernando Saenz-Pedrosa, dont on a déjà vu une toile dans un autre devoir où il était question de quai de gare et d’attente, semble bien triste.
Pour quelle raison cette femme semble-t-elle si triste ?
Racontez une histoire est soyez sûres et sûr qu’elle sera lue lundi.

Ce serait bien si votre histoire commençait par « Il m’arrivait aussi de me demander si je ne m’inventais pas habilement une excuse en prétendant que j’avais déjà cessé de l’aimer. »
Et qu’elle finît par « On méconnaît terriblement la durée de l’éphémère. »
Vous êtes tranquilles maintenant, le bac c’est fini !

D'accord le BAC ...c'est passé...  Mais , hé ho !  C'est les vacances ...Non ?

Bon ! Si tu y tiens!!!!

SI C'EST LUI...JE FAIS QUOI ?

Et me voilà comme une andouille!

"Il m'arrivait aussi de me demander si je ne m'inventais pas habilement une excuse en prétendant que j'avais cessé de l'aimer"

J'ai agi par réflexe...Lui aussi !

Aussi, il n'avait pas qu'à me filer une gifle!

Je n'avais qu'à pas le traîter de gros connard !

Je sais, je n'ai pas un langage châtié lorsque je suis en colère pour ...pour quoi déjà?  Je ne sais même plus comment celà a commencé, puis a continué dans la voiture après que nous ayons quitté la soirée où nous étions invités.

Je l'avais averti lorsqu'il m'a demandé de venir vivre chez lui : Je t'averti... je suis du genre patiente mais il est deux choses que je ne supporterai jamais 

1/ Que tu me trompes 

2/ Que tu me frappes

- il avait  promis:  JAMAIS!  ...

- Il vaut mieux car ce sont deux choses que tu ne pourras pas refaire deux fois... je serai repartie avant ! Puis ,j'avais ,  accepté incapable de résister à son regard énamouré.

Je sais, c'est parti plus vite qu'il ne l'a voulu, il s'est immédiatement excusé platement désolé...tout contrit.

Je lui ai répondu :

_ Ce n'est pas la peine de me faire tes "yeux du chat qui pisse dans la braise"  ...  et j'ai hurlé...T'étais averti... je me casse ! 

Il a dit : C'est ça, retourne chez ta mère!

Bon ! Ce nétais pas une vraie giffle parce-que avec sa pâluche de bûcheron, (pourtant si douce parfois...mais je m'égare!) s'il l'avait voulu il m'aurait dévissé la tête alors que là je n'ai presque rien senti... 

Mais le geste était là! Je suis montée sur mes grands chevaux... J'ai rempli un sac ... et j'ai claqué la porte !  Hé! Ho ! J'allais pas me dégonfler!

Bon! Me voilà ! Comme je vous l'ai dit au début ! Evidemment je ne vais pas aller chez ma mère ...  elle en ferait toute une affaire! Si ça se trouve elle ne m'approuverait pas vraiment, elle me dit tellement souvent que j'exagère et que j'ai de la chance qu'il soit patient...

-  Alors je fais quoi ?  Je vais rester un moment sur le muret auprès du lampadaire sur le côté de l'immeuble , il commence à faire frisquet, je n'ai même pas pensé à prendre une veste...

- AH! La minuterie de l'entrée vient de s'allumer...  vous croyez que c'est lui qui me cherche ? 

- Si c'est lui... je fais quoi à votre avis ?

Je suis calmée... "On méconnait terriblement  la durée de l'éphémère"... 

....