Le dix février , après vous avoir raconté les frasques de notre aîné,j'avais termnié sur un : Oui, mais...
........... les plus jeune n'ont pas dérogé à la règle... si on peut parler de règle !
A son tour Bruno est revenu du service militaire.
Comme son frère, il a eu droit à quelques mois de service supplémentaires venus s’ajouter au temps règlementaire ( jai raconté pourquoi dans Bilan de famille).
Ils sont donc revenus chez nous presque en même temps.
J’ai choisi ce moment pour, à mon tour, passer, enfin, le permis de conduire.
Nous avions acheté une seconde voiture, ainsi je garderai la « vieille ».
Jusque- là je circulais à mobylette lorsque le travail de Robert l’empêchait d’être disponible pour me véhiculer.
Je ne me souviens même plus au juste, combien de fois nous avons joué le même scénario :
- acheter un nouveau véhicule pour que j’ai, enfin, ma voiture personnelle. Je dirais au minimum trois fois !
Je n’ai pu profiter de ce luxe, que beaucoup… beaucoup plus tard !
A chaque fois, il y avait une bonne raison pour que je la prête à l’un ou l’autre !
Elles n’y ont pas survécu ! !
D’abord leurs propres véhicules, puis les « miennes »… prêtées pour les dépanner.
Commençons par Pascal.
Juste avant la fin de son service militaire il a acheté un fourgon.
Dès son retour, il prévoyait de suivre le chemin de son frère aîné, c’est à dire acheter une remorque friterie avec sa tournée de fêtes foraines.
Il l’a gardé pendant … deux ans : sauf erreur !
C’était un fourgon aménagé. Très bien aménagé même.
Quel dommage ! Je vous dirai pourquoi plus tard !
Il a aussi eu une Simca 1100.
Pascal l’a rapidement testée quant à ses possibilités d’exécution de tonneaux !
Elle aurait mérité un 20/20 .
Réaliser trois beaux tonneaux avant de « s’échouer » dans un pré, il faut reconnaître qu’elle était douée… ou bien c’était le chauffeur !
Son frère qui, par chance, passait sur la route l’a récupéré. La voiture est devenue épave !
Puis est venu le temps d’une Renault 18, qu’il a racheté à un collègue de travail.
Pour une fois ce ne fut pas de sa faute. C’est à noter dans les annales ! Un conducteur avait brûlé le stop et l’a emboutie !
Après le « décès » du fourgon, grâce aux conseils d’un voisin, il a acheté aux enchères une MAGNIFIQUE 504 . Un coupé à toit ouvrant et somptueux sièges en cuir.
Très peu de temps après, mais quand je dis très peu, c’est vraiment très peu, je n’exagère pas !
Disons : deux semaines …
… elle a fini comme une tortue retournée sur sa carapace ! Les quatre pattes en l’air !
Comment ? Mais, voyons !
Ce n’était pas de sa faute ! Il avait crevé … ou un pneu avait éclaté. Je ne me souviens plus, tellement , même à l’époque j’étais écœurée!
Tu parles d’un pneu éclaté ! Je ne sais pas comment il s’y était pris mais il avait trouvé moyen de rouler sur un tas de sable (déposé sur le bas -côté de la route par des gens qui prévoyaient des travaux) et la voiture c’était carrément retournée sur le toit ! Il ne devait pas y aller en douceur car la voiture a fini à la casse !
Il a ensuite roulé très longtemps en 4L.
Mais était venu le temps de la … sagesse ?
Disons … un peu !
IIl a donc acheté un beau 4/4 blanc.
Qui lui a été volé devant chez lui, avant même qu’il ne soit fini d’être payé.
Le 4/4 fut remplacé par une 504 que nous lui avons racheté ensuite.
J’avais enfin, ma propre voiture !
C’est avec elle que je me suis retrouvée au milieu des vignes après en avoir arraché une vingtaine de rangs !
J’ai fait ça, toute seule, comme une grande !
L’esprit d’imitation !
Continuons avec Bruno.
Oui!...... Comme vous le savez : nous avons eu.... trois fils! TROIS !!!!!!!!
Comme dit précédemment il a commencé avec une 4L. Il l’a changée lorsque parmi d’autres ‘défauts » même les essuie-glaces ne marchaient plus !
La seconde fut une Fuego. Parfaite ! Beau véhicule !
Tant qu’elle était en état de faire ce pourquoi elle avait été conçue, c’est à dire : rouler !
Ce qu’elle avait bien voulu faire un certain samedi soir pour conduire le fiston en boîte.
Mais il a dû revenir à pieds pour demander de l’aide à son frère Pascal car il avait crevé et ne parvenait pas à changer sa roue.
Arrivé à la voiture Pascal a découvert celle-ci carrément , comment dire …explosée sur un rond-point, une roue dévissée seulement en partie par les soins de Bruno mais toujours attenante , les trois autres écartées presque à l’horizontale de chaque côté du haricot laissaient le fond de caisse de la voiture reposer sur le sol !
Il faut comprendre la situation ! Ce n’était vraiment pas de sa faute ! Lors de son premier passage, à l’aller, il n’y avait pas de rond-point à cet endroit !
Ce fut l’excuse qu’il nous asséna avec un aplomb qui nous aurait fait rire dans d’autres circonstances !
« Vous en avait déjà vu, vous, des ronds-points qui poussent pendant que vous faites la fête , en soirée » ?
Non ?
Et bien ! Lui ! Si !
Il faut faire très attention, c’est traître ce genre de chose quand ça vous arrive !
Votre belle voiture dont vous étiez si fier … se retrouve à la casse !
Je lui passais donc notre Simca 1510. Justement celle qui devait être la mienne !
Je ne l’ai jamais récupérée. Je vous conterai pourquoi un peu plus loin, en même temps que je parlerai du fourgon de Pascal.
Je peux toujours vous dire qu’elle a rejoint rapidement la Fuego à la casse !
Puis ce fut le tour d’une Renault 5 . Je ne me souviens plus comment , mais , c’est certain, elle a fini comme les deux autres !
Pour laisser la place à une Renault 21 V6. Pratiquement neuve. Oui… mais…
Noooon ! Elle n’a pas subi le même sort que les précédentes :
Bruno n’a tout simplement pas pû la garder parce - qu’elle était un vrai gouffre en consommation !
Avoir une belle voiture et ne pas pouvoir lui donner assez d’essence pour en profiter pleinement, a vite perdu de son charme !
Elle a donc été revendue. On peut donc dire que ce fut une survivante !
Les voitures suivantes ont eu une belle vie !
Bruno a rencontré sa première épouse, et ils ont acheté chacun une 205 neuve !
La casse près de chez nous a perdu un fournisseur !
A suivre......