Fin de week-end particulièrement tranquille. Chacun chez soi ! De temps en temps ce n'est pas désagréable ! Le temps est à l'orage et à la pluie. On a ressorti les petites vestes sauf Marine qui arrivant de Guadeloupe a du mal à s'y faire! Elle s'emmitoufle jusqu'aux yeux ! Elle ne met pas le manteau de sa mère pour ne pas être ridicule, mais c'est tout juste ! Elle a perdu l'habitude! Heureusement demain le soleil revient. Ça me rassure parce-que mardi nous avons prévu d'aller à Soulac avec mes petits cœurs. Eric avait retenu une balade a poneys au pas en forêt pour Lydie et les petites mais la maman poule a refusé . Elle a le trac pour les prunelles de ses yeux ! J'ai téléphonné pour annuler !
Aujourd'hui, elles sont à Wallybi (ou Walliby ?) Lydie et Mario ont invité Louis qui était ravi.Ses petites cousines l'adorent ! Depuis le début de l'après-midi le soleil montre un bout de nez timide. J'espère qu'ils vont pouvoir en profiter tranquillement.Comme je n'ai pas grand chose à vous dire, voici quelques pages.
... L'arrivée chez nous de notre troisième loustic... en décembre 1967.
e fut une surprise … Pas programmée, donc inattendue... évidemment ! Qui bouleversa tous nos projets : l’annonce de ma troisième grossesse !
Bien que nous ne l’ayons pas « commandé » Pascal, a été une surprise heureuse !
J’ai coutume de dire qu’il est la cerise sur le gâteau !
A l’inverse de Bruno qui a pris son temps pour venir au monde, Pascal a imité son frère aîné et est né à huit mois. Un petit bout de 2 kilos 750 grammes en parfaite santé.
Tout comme ses frères, trop faibles à la naissance pour que je les nourrisse au sein, il a eu droit au biberon. Je devais me tirer le lait durant les tous premiers mois puis trop fatiguée j’ai utilisé le lait en poudre.
Il faut savoir que Bruno n’avait que seize mois !
Lorsque nous avions annoncé à Eric qu’il allait avoir un second petit frère, il a lâché dans un grand soupir : ah ! Non ! Pas encore ! J’en ai déjà un !
Bruno, n’était pas encore en âge de faire de commentaire, mais, lorsque je tenais Pascal sur mes genoux pour lui donner son biberon, il arrivait, trottinant sur ses petites jambes et tentait de le tirer ou le pousser pour prendre sa place.
En désespoir de cause, il saisissait son propre biberon et se couchait à mes pieds pour le boire !
Lorsque j’y pense, je culpabiliserai presque ! C’est un des exemples qui montre combien le second d’une fratrie est défavorisé lorsque survient un troisième frère !
Il aurait pleuré ou fait des caprices, je me serai sûrement organisée différemment de crainte de le rendre malheureux, mais, bien que, et c’est normal, Bruno soit un tantinet jaloux de ce bébé qui débarquait dans la famille alors que lui-même en était encore un, j’avais la grande chance qu’il soit très sage et surtout très dégourdi.
Pascal était beaucoup plus accaparant. Pas seulement parce-que c’était un bébé, mais il était très demandeur de mon attention. Je devais beaucoup le bercer, il a gardé très longtemps un grand besoin de contact maternel.
C’était un bébé sauvage et très peu sociable. Même lorsque nous étions en famille, je devais le garder sur mes genoux en permanence. A l’inverse de Bruno relativement indépendant et toujours de bonne humeur, il pleurait dès qu’il était seul ou ne me voyait pas.
Un vrai pot de glue…. Et j’adorais çà !
Un jour il été malade et le médecin a ordonné un médicament que je devais lui donner à la cuillère. De gré ou de force car le goût en était assez infect !
Résultat : impossible, ensuite, de parvenir à le faire manger à la cuillère. Il vomissait toute nourriture administrée à l’aide d’une cuillère. En désespoir de cause, je n’avais pas trouvé d’autre solution que de « décapiter » largement la tétine d’un biberon, et de lui donner ses repas mixés, et même parfois dilués de lait, d’eau ou de bouillon de légumes. Tout y est passé : les œufs, les légumes, le jambon, les fruits, le poisson…… TOUT ! Bizarre, mais efficace. Il vidait son biberon !
Après tout qu’importe la manière si l’on obtient le résultat espéré !
Jusqu’au jour où, alors que Robert mangeait des sardines crues (il adore çà) il a en posé un petit filet sur la tablette de la chaise haute de son dernier fiston qui s’en est emparé et …. sans plus de façon l’a mangé ! Depuis ce jour, notre petit rejeton a eu droit à une assiette, une cuillère et à un repas comme tout le monde ! Il avait quand-même dix-huit mois !
Eric et Bruno ont marché l’un à un an, le second à onze mois. Pascal, ne marchait toujours pas à quinze ! Nous commencions à trouver le temps long. A force de l’observer, il nous semblait qu’il avait les jambes arquées ! L'entourage y allait de son commentaire nous confortant dans cette idée. Notre voisine (la sage-femme qui avait mis mes enfants a monde) m’a proposé de lui faire passer une radio (pour nous rassurer). Dans le service silencieux de la maternité ce fut un sacré branle -bas ! Les infirmières et médecins venaient voir ce qui se passait, car, dès que l’on a pris Pascal de mes bras, il s’est mis à hurler et n’a pas cessé de hurler tout le temps de l’examen. Et quand Pascal hurlait…… ça s’entendait de loin ! Beaucoup de bruit et de dérangement pour rien. Rien ne clochait chez notre fiston. Monsieur prenait simplement son temps ! Il a marché à seulement dix-huit mois. Presque en même temps qu’il ait décidé de, enfin, manger à la cuillère !
J'aime bien raconter ....... mes enfants ! Et le temps .... d'avant !