Alors...je continuerai...
Devoir de Lakevio No 130
C’est le dernier devoir de l’année.
Alors je me fais plaisir.
J’abandonne Montmartre pour les quais de la Seine.
Cette toile de John Salminen me plaît.
C’est une raison suffisante pour que je vous demande ce que vous pensez en voyant cette « boîte » de bouquiniste.
À moi elle évoque comme dit Françoise Hardy « Tant de belles choses ».
Et à vous ?
Peut-être ne serez-vous pas encore partis en vacances lundi.
Non! Je ne serai pas partie demain, mais je vais partir un jour de la semaine à Soulac.
Sûrement en fin de semaine. J'espère que d'ici là, internet sera opérationnel chez le fiston. Orange doit les rappeler. Après l'orage d'il y a quelques jour plus moyen de se connecter. La télé marche mais pas l'ordi ni la tablette. Et ça... ça m'emm quiquine pour parler poliment!
Alors si vous n'avez pas de nouvelles durant quelques jours ne soyez pas étonnés. Quoique, depuis quelques temps on ne peut pas dire que je sois très présente!
En plus, il faut avouer que le sujet du devoir... bé! Il faut vraiment être un parigot de cœur comme toi pour que cette toile te réjouisse et ravive tes souvenirs!
Mais bon! Le dernier devoir avant les vacances, on ne peut pas passer outre !
J'en ai marre! Je me pèle !
Quand il fait beau j'aime bien ma "boutique" si l'on peut appeler cette cabane une boutique! Mais sous le soleil, je vous assure, ce n'est que du bonheur! Les gens adorent se promener le long des quais, il fait si bon à l'ombre des grands arbres. Les clients , flânent et fouillent mon "étalage" à la recherche de livres qu'ils ne trouvent plus dans le commerce mais dont ils gardent le souvenir... et puis, il y a les connaisseurs... les amoureux des vieux livres qui en feuilletent les pages et souvent, oui! Souvent me prennent un bouquin pour quatre sous et prennent le temps de bavarder avant de repartir ! Donc, je reste en attendant les beaux jours...
Parce-que, parfois, comme par exemple aujourd'hui. Je fermerai bien boutique!
Il pleut, il fait froid et pas un seul quidam dans le coin!
Tous les ans, à cette même époque, je me jure que je ne ferai pas une année de plus... et tous les ans , quand arrive le printemps, que les arbres bourgeonnent et que les pâquerettes se marrient au sol avec les violettes au creux des buissons, je me fais avoir... Et me voilà, engoncée dans mon manteau, le bonnet enfoncé jusqu'aux oreilles à lever le auvent brinquebalant de ma "boutique" ...oui... je dis toujours boutique parce-que, c'est plus fort que moi : je l'aime et je ne me vois pas ailleurs et surtout pas dans une librairie même flambant neuve où les lecteurs achètent un livre comme les ménagères, préssées, achètent un kilo de patates!
J'aime le contact des gens... et là... je suis servi ! Alors je continuerai tant que je le peux!