Suite N° 6
Allons! Bon! Voici que la maîtresse nous donne en devoir une silhouette de femme bien floue! QUI peut-elle bien être ? En attendant, peut-être que quelques lignes à lire par exemple la suite N° 6 vous occuperont !
Mais, ne négligez pas votre devoir, Lakévio ne serait pas contente ...
Suite N° 6
-Le repas est prêt, ils ne vont plus tarder. Tu crois que c’est sérieux entre eux ?
- Sérieux, je ne sais pas, mais il est sûr que Eric n’est pas juste un « copain » !
- Tu as raison, il suffit de voir son regard lorsqu’il la regarde. Je suis certaine qu’il est amoureux.
-Bonjour papa et maman ! Nous avons un peu de retard parce-que nous nous sommes arrêtés chez Marc.
- Bonjour ma chérie, bonjour Eric… Asseyez -vous au salon vous devez être fatigués. J’ai préparé les rafraîchissements.
-Merci maman, mais ce n’est pas nécessaire, nous nous sommes « rafraîchis » chez Marc.
- Alors si vous êtes d’accord, nous pouvons passer directement à table nous causerons en mangeant.
- C’est une bonne idée parce-que Eric ne va pas trop s’attarder il a un rendez-vous professionnel tôt demain matin.
-Je tiens à vous remercier tous les deux pour vos recherches. Et surtout vous, Eric, d’avoir accompagné Mélody dans ses démarches.
-De rien, monsieur…
-Jacques, appelez-moi Jacques.
- D’accord, si l’on faisait le point ? Mon frère dit qu’il ne peut effectivement diligenter de recherches parce-que nous ne nous trouvons pas dans un cas de disparition inquiétante. Beaucoup trop de temps a passé.
- J’ai réfléchi à ce que nous a raconté Mme Germaine. Si on tient compte des possibilités de la médecine à l’époque dans les campagnes, il est évident que ta naissance (enfin, votre naissance à toi et ta sœur jumelle devrai-je dire) a été une épreuve insupportable, certainement aggravée par la perte d’une de ses filles. Par la suite, et malheureusement on ne savait pas encore le diagnostiquer, elle a été victime d’un sévère épisode post-partum qui, non traité l’a plongée dans un état de culpabilité tel qu’elle n’a su trouver une autre issue à son mal-être que de prendre la fuite. J’ai étudié les manifestations du post-partum et je sais l’impression de dévalorisation que ressentent les femmes qui en sont atteintes.
-Je ne peux m’empêcher d’éprouver de la compassion …
- Tu as raison, moi aussi maman. Il n’en reste pas moins que les chances de la retrouver sont, du coup, très minces. Nous ne savons même pas si elle a fini par épouser ce médecin, donc changé de nom et si elle est un jour revenue en France et où ?
- Marc dit qu’à sa connaissance, actuellement, il ne voit qu’une possibilité pour contacter un grand nombre de personnes à travers le pays : les réseaux sociaux. Vous avez bien un ordinateur?
- Oui, mais je ne suis pas une experte ! J’ai juste un blog qui parle de tricot, couture, cuisine …
- Maman…. Et Facebook ?
– C’est vrai ! Mais je suis beaucoup plus à l’aise sur mon blog, les blogueuses qui me lisent sont nombreuses et j’aime bien nos échanges virtuels mais néanmoins amicaux ! Je l’ai un peu délaissé ces derniers temps mais je peux m’y remettre avec plaisir.
- Voilà, c’est exactement ce qu’il faut faire ! Vous allez publier les photos : celle que vous avez trouvée et la dernière retouchée par Marc et demander à vos blogueuses ou lectrices si ces portraits leurs font penser à quelqu’un ! Ajoutez également le prénom de votre mère ça peut aider, je ne pense pas qu’elle en ait changé. Vous pourriez aussi leurs demander de bien vouloir les communiquer via leurs propres liens en joignant votre adresse ainsi, de blogs en blogs beaucoup de personnes seront informées de votre recherche. Marc dit que dans son métier, ses collègues usent parfois de cette méthode et y ont obtenu des résultats étonnants.
-Tu pourrais te charger de ton blog et moi je me chargerai des autres réseaux sociaux. Nous allons toucher un grand nombre de personnes aux quatre coins du pays ou même plus… internet n’a pas de frontières !
- Vous remercierez Marc pour ces conseils…que nous allons suivre… Si tu es d’accord Jacques…
-Mais bien sûr, je trouve aussi que c’est une excellente idée ! Maintenant, si nous terminions ce repas qui fait honneur à la maîtresse de maison qui nous en voudrait de le laisser refroidir davantage.
-Avec plaisir …je meurs de faim madame !
- Eric, s’il vous plaît, appelez - moi Marie.