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la vie continue ... toujours !
9 octobre 2013

Ça n'oublie rien un enfant ???????

Ce soir, j'ai bavardé un grand moment avec ma petite-fille Lydie. Ses pitchounes les jumelles Lisa et Lana sont enchantées d'aller à l'école le matin.

D'après les dires de la maîtresse elles sont adorables, sages, appliquées et tout et tout!

Lorsqu'elle rentrent à la maison, si, au début elles se jetaient en pleurant le coeur très gros, dans les bras de leur père, ce n'est plus le cas. Lorsqu'elle rentrent elles se lachent et sont plutôt chipies! Elles décompressent.

Il a fallu que Lydie les aide à représenter leur famille avec des photos collées sur une feuilles. Parents, grands-parents, arrières-grands-parents.

Le père de Mario, (le papa) est décédé bien avant que Lydie rencontre Mario et , lorsque, alors qu'elles n'avaient que 2 ans, les petites avaient demandé à leur mère où était le papa de leur papa, celle-ci, prise au dépourvu à cause de leur jeune âge avait répondu : il est au ciel.

Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde! Peu de temps après, alors que Mario jouait à les lancer (un peu) en l'air, l'une d'elle avait dit : ne me lance pas trop haut parce-que je resterai avec ton papa et je pourrai ne plus redescendre!

Il faut faire attention à ce que l'on dit à nos petits, même très petits.

Donc, lorsqu'elles ont ramené à leur maîtresse la feuille avec les photos de leurs ascendants Lana a laché: notre papy c'est le Père Noël, il est au ciel

Pourtant, depuis presque 2 ans elles n'en avaient jamais reparlé!! 

Ça n'oublie rien un enfant ??????

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16 octobre 2013

Ils sont forts ces jeunes!

Hier matin, vers les 10 heures, ma belle-soeur et nièce (puisqu'elle a épousé le plus jeune frère de Robert et qu'en plus elle est la fille d'une de mes soeurs) m'a téléphonné pour me souhaiter mon anniversaire. Si je laisse passer la date (quand on est à la retraite on fait moins attention aux jours qui passent trop vite) elle ne l'oublie jamais. Nous avons toujours été très proches.

Je suis fâchée avec les dates, en principe  je me trompe toujours d'un ou deux jours soit en avance soit en retard! Mon entourage s'est habitué à la chose et n'en est plus surpris.

Bien évidemment hier soir nous avons mangé à côté, chez nos voisin: le fiston Pascal et Mumu. Elle avait fait une jolie table et un beau bouquet de roses m'attendait sur mon assiette. Nous avons mangé tranquuillement tous les 4 puis père et fils ont suivi le match de l'équipe de France à la télé pendant que Mumu et moi avons joué au" yantsee".  ( je ne suis pas du tout sûre de l'ortographe) .Une soirée tranquille et agréable que j'ai bien appréciée. 

Mes petits-enfants sont rigolos, tous les ans ils jouent les étonnés en ce qui concerne mon âge,(aïe! aïe! 72 ans)  ils prétendent que j'ai quelques années de moins! Je crois qu'ils veulent me faire plaisir! Le téléphone a donc sonné plusieurs fois dans la journée.

J'avais dit dans une note précédente que mon garage était plein du bazar des uns et des autres et qu'il n'y reste plus de place. Eh! bien! Si! Jimmy a trouvé moyen d'y déposer une bonne partie de son matériel de peintre.Je dirai même une grande partie.

Je ne sais pas comment il a fait, mais comme je lui ai dit: fais comme tu peux, tu te débrouilles, mais je ne crois pas qu'il reste de la place, eh! bien! il s'est débrouillé.Il a tout redéballé et réorganisé à sa façon.

Résultat, il a placé son bazar et en plus , il reste davantage de place libre!

Ils sont forts ces jeunes!!!!!!! Quand ils le veulent bien !!!!

9 novembre 2013

Vivement que l'année se termine !

Ce soir, Robert regarde le match de rugby! Hier soir, c'était la boxe sur la 121!  Alors , deux jours de suite, c'est un de trop. Le premier jour je lui ai tenu compagnie , mais ce soir je le laisse seul devant la télé et je me réfugie dans ma chambre.

Tout en pianotant sur l'ordi, où, enfin vous aurez le plaisir de lire ma prose après tous ces jours de silence, je jetterai un oeil sur la télé dont j'ai bien  baissé le son, et je regarderai "danse avec les stars".

Ces derniers jours, rien de bien particulier chez nous. Le train train habituel.

Le fiston d'à côté récupère doucement de son opération; Il a un peu pû utiliser la voiture, mais ensuite il a mal. Il faut qu'il y aille vraiment doucement lui a dit le chirurgien. La semaine prochaine il va peut-être pouvoir commencer le kiné.

 

Du fait que Bruno (fiston n°2) ait rendu les clefs du local et arrêté sa société, Murielle, (épouse de Pascal) se retrouve au chomage puisqu'elle travaillait avec lui. Même chose pour Marine, mais pour elle se n'est pas trop grave puisqu'elle doit partir en Guadeloupe dans deux mois.Le petit couple a déjà ses billets d'avion!

Puisqu'il reste chez lui (par la force des choses) Pascal prépare sa reconversion car il ne souhaite pas continuer à travailler dans l'intérim. C"esr spécial , et malgré une belle réussite, il ne supporte plus certaines pratiques en cours dans ce milieu. C'est vraiment particulier et pas toujours agréable à appliquer et à gérer! Enfin , c'est selon la personnalité de chacun . Il a tenu 5 ans, y a réussi, mais au prix d'un mal être qui doit cesser.

Pas trop de soucis , il a des projets ! Ça devrait aller. Ce qui m'ennui un peu, c'est qu'il va encore recommencer autre chose!  Peut-être que, finalement, comme on dit, à quelque chose malheur sera bon !

C'est un peu la même chose pour Bruno qui a toujours travaillé à l'encontre de sa nature. Nous n'aurions peut-être pas dû l'empêcher, plus jeune, de tenter sa chance dans un milieu artistique! S'il n'avait pas réussi, au moins il aurait essayé et ........qui sait ?   La vie ne l'a pas trop gâté et s'il a toujours fait face, il a peut-être trop de coeur! Ce n'est pas pour rien que ses frères l'appellent "l'abbé Pierre"! Mais, il n'a pas tout râté, il a trois merveilleux enfants dont il peut être fier!

Bref ! Je voudrai bien que le temps passe un petit peu plus vite !Vivement que l'année se termine !

12 novembre 2013

Je suis vannée !

Juste un petit mot ce soir parce-que je suis vannée! 

Non! je n'ai pas fait de travaux forcés, ni.....rien d'autre! 

Je suis juste allée au RSI pour avoir des explications concernant le dossier du fiston aîné, qui traîne depuis 2008.

Nous avons dû faire appel au tribunal des affaires sociales.

Ceux qui ont eu à faire avec cet organisme de ' régime de sécurité sociale des indépendants" comprendront que débattre avec eux, est une vrai épreuve de force.

J'y suis allée parce-que Eric ne pouvait absolument pas s'absenter du centre équestre et que j'ai eu pitié de lui : ces courriers abracadabrans le rendent fou !

Il y a de quoi, d'ailleurs il faut que j'y retourne demain. J'aimerai bien que le problème se règle enfin.

Celà ne fait que quatre fois que le RSI demande un report de la date de convocation au tribunal.Leur dossier n'est pas prêt. Pardonnez l'expression elle est de Robert : il dit qu'ils ne" savent pas où ils pinent " 

J'écris n° 5, ça fait une note plus longue et bien plus facile à lire !

Sur ce bon mot très distingué, je vous dis  bonsoir !

 

14 novembre 2013

Je suis vannée....suite !

Avant hier matin, je suis donc allée dans les bureaux du RSI. Comme je m'y suis rendue de très bonne heure, je suis passée très vite. Lorsque mon numéro a été appelé, je me suis dit  "chouette!".

J'ai vite déchanté. En face de moi, devant son ordinateur, j'ai eu affaire à une "espèce de c...asse "de première catégorie. Impossible d'obtenir une autre réponse à mes questions  que, "je ne peux vous dire que ce que je vois sur l'ordinateur". Elle a sorti une feuille de l'imprimante, alors , comme je voyais qu'il n'y avait rien à tirer d'elle, je lui ai demandé de me donner la feuille en question pour que j'essaie de comprendre par moi-même.

-Ah! non ! Je ne peux pas vous la donner.

Alors faites m'en une photocopie!

-Je vous ai dit non!

J'avais envie de lui faire bouffer son papier! Elle avait un air méprisant au possible. Comme je voyais que je n'obtiendrai rien de plus, j'ai ramassé mon dossier et je lui ai dit : bon, je vois que l'on n'arrivera à rien , c'est pas la peine! Et je suis repartie.

Toute la journée, je rongeais mon frein,( puis en bonne entêtée que je suis)  j'ai décidé d'y retourner hier en espérant avoir affaire à une autre personne , et, si ce n'était pas le cas, de refuser d'avoir affaire à elle!

J'y suis donc allée à une heure différente , et là, tout a changé. Je suis tombée sur un personne sérieuse, qui prend son travail à coeur, et a un accueil très agréable, et d'elle, j'ai obtenu tous les renseignements que je voulais. Tout s'est éclairci. Elle a appelé en interne, un autre service, et il s'avère que le dossier du fiston était bloqué car il manquait un document (que, soi-dit en passant, j'ai déjà fourni 2 fois par courrier recommandé) qui avait dû s'égarer. Je n'ai pas fait de réflexion, car je me suis bien rendue compte qu'elle faisait de son mieux.Entre nous, c'est le "souk" la dedans !

Bref , je suis repartie, soulagée car tout doit rentrer dans l'ordre très rapidement.

C'est absolument incroyable et honteux comme les choses peuvent-être différentes selon à qui l'on a affaire! Même si l'on est dans son droit!

Ma première interlocutrice a eu beaucoup de chance de ne pas avoir eu affaire à mon fils, il y aurait eu un esclandre et celà n'aurait rien arrangé! Il faut dire que l'on a jamais voulu céder, mais que l'histoire dure depuis 5 ans !

Il se pourrait même qu'il ait trop payé en définitive! Mais, j'attend, avec eux, sais -t-on jamais ? 

Va-t-on en voir enfin le bout ? 

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23 novembre 2013

et si ...je reprenais le tricot ?

A force de lire les  notes des blogueuses qui nous montrent leurs réallisatiions tricots ( la plupart oeuvres destinées à leurs petits-enfants, voire, arrières-petits-enfants) j'ai eu envie de reprendre les aiguilles moi aussi.

Celà fait des années que je n'ai plus tricoté. Les petits enfants ont grandi et ils n'ont plus trop le  goût des pulls fait maison! 

Mais....... j'ai maintenant deux-amours d'arrières petites-filles ! En  plus, retricoter pour une taille 4 ans, celà devrait m'aller ,même si bien évidemment il en faut deux, et différents de couleurs! 

Mais, surtout, mes mains devraient tenir , j'aurai peut-être besoin de mi-temps!!!!! pour les laisser se reposer lorsque le besoin s'en fera ressentir !

Donc, je suis partie samedi, et, ni une, ni deux, je suis allée acheter de la laine et .... j'ai attaqué le premier : rose . Le dos et les manches sont faits, le devant aussi, mais lui, je viens de le défaire car le chat que je veux placer sur le devant n'allait pas. Comme la laine pour ce chat est nettement plus grosse que le reste du tricot rose, j'ai oublié qu'il fallait que je ne tricote que un rang sur deux en blanc (oui, le chat est blanc et pelucheux). Donc, hier soir, durant le match, j'ai défait et je n'ai plus qu'à recommencer! 

Quand on ne pratique plus, on fait des bêtises! On oublie........pleins de choses ................

Les marionnettes sont finies, emballées et le matériel pour le marché de Noël du 30 est prêt. Il faut bien que je trouve quelque chose d'autre à faire ! Je n'aime pas rester devant la télé sans rien faire, et, avec le froid actuel, je n'ai aucune envie d'aller" traîner " dehors. Si je n'y suis pas obligée.

Il va pourtant falloir que je commence à penser à Noël ! Mais cette année c'est un peu compliqué. J'en reparlerai.

Demain, consultation à l'hôpital pour Robert, la prise de sang a été faite hier. Pas parfaite (ce n'est jamais le cas).mais pas plus mal que d'habitude, plutôt un peu mieux! On peut dire que ça va, à part quelques saignements de nez intempestifs (plaquettes basses) mais il a eu pire! Nous ne sommes donc pas vraiment inquiets.

Si l'hiver pouvait se passer ainsi ! Ça m'irait !!!

 

23 novembre 2013

Canal me prend la tête!

Et bien voilà! En désespoir de cause, j'ai effacé ma dernière note et je fais un nouvel essai. 

J'ai souvent dit que je ne suis pas douée en ce qui concerne l'utilisation de l'ordi, et bien je confirme que ne mentais pas!

A force de vouloir comprendre toute seule durant toute la journée, je crois que j'y ai fichu une sacré pagaille! 

Allez! J'essaie de voir ce que ça donne!

Eh! Bien !Ça ne donne rien ! 

Pourtant j'écris ma note, je coche date de publication immédiate puis je clique sur publier.

Et l'ordi, gentiment me confirme que mon article est publié. Je clique sur    "voir ce message sur le blog" et je le vois. Mais si je vais directement sur mon blog via mon tableau de bord, ma note n'est pas affichée. Par contre je peux la voir en cliquant sur la date sur la droite de la page!

Mais, qu'est-ce -que j'ai encore fabriqué ???????

23 novembre 2013

Ça y est! J'ai trouvé !!!!

Je viens de réussir!!!!! 

Il fallait que je "dépunaise" toutes mes notes depuis le début et .....................................

 

MIRACLE !!!!!!!

Je me demande d'ailleurs d'où elles sortent toutes ces punaises  !!!!!!!!!!

Enfin! Bref ! Mais je suis contente de moi! 

Pour ma peine je joue avec les couleurs!

Allez! bonne nuit à tou(s et tes) !!!!!

29 novembre 2013

Demain jour J

Marie et Margot m'on appelée ce soir.

Alors Mamie tu viens nous chercher à quelle heure ? On est prêtes,on a la pêche!

C'est bon! Tout est prêt. Demain , première journée du Marché de Noël!

Les marionnettes sont dans les cartons, la nappe rouge damassée brillant, les boîtes à chaussures empaquetées de papier or pour la déco, la banderolle multicolore "Ainsi font font font....les petites marionnettes" etc.....

J'irai donc les chercher vers 7h 1/2 , nous serons sur place stand n°22 vers 8 heures. Le marché commence à 9 heures.

Souhaitez nous : Bonne chance!

Rapport demain soir!

 

4 décembre 2013

Juste un petit mot....

Il est 11h moins 1/4. Je viens de terminer de tricoter le second pull des jumelles,il ne reste plus qu'à le monter demain. J'ai acheté de la laine pour leur faire une grosse veste 3/4 mais je ne sais pas si j'aurai le temps de les finir avant Noël. 

Puis, un petit tour sur l'ordi lire vos notes comme chaque soir.

Cet après-midi, j'ai réussi à faire une bonne partie des cadeaux de Noël. Pour sortir j'avais mis le manteau car ce matin il gelait fort chez nous, mais vers 14 heures le soleil était présent et brillait de toute sa splendeur! Finalement, j'ai eu chaud!

Pas trop de monde dans les magasins, ce n'est que le début du mois et Noël n'est que dans 3 semaines!

Bref! Le train train habituel, qui fait qu'il est l'heure de fermer l'ordi et de vous dire :

BONNE NUIT !!!!

9 décembre 2013

Vive la province...

Aïe! La semaine commence mal!

Blue notre chienne (enfin celle de Bruno dont nous avons hérité) s'est fait une entorse à un doigt! Non! pas en écrivant! je ne sais pas comment , mais la patte (enfin le pied) est vraiment très enflé. Nous avons cru qu"elle s'était piqué avec une ronce ou autre et que celà c'était infesté et avait provoqué un abcès. Pas du tout! Après lui avoir fait une radio pour éliminer la possibilité d'une fracture, finalement, c'est une luxation d'un doigt!

Alors, les âmes sensibles , réjouissez vous! Pas pour la chienne, mais parce-que de ce fait, la chasse est finie pour Robert pour cette année! 

L'an passé , c'était une rupture du ligament croisé! 

Un peu avant notre griffonne Saïka est morte d'une pyro foudroyante.

On a la peste avec nos chien!!!

Pour information à l'attention de Lili, le vétérinaire a fait une radio des deux pattes pour comparer, nous a fourni les anti-inflammatoires pour huit jours et lui a un peu coupé les ongles (très peu, elle n'en avait pas beaucoup besoin).  Le tout pour 65 euros. 

Vive la province !!!!

15 décembre 2013

fin de l'aventure marionnette!

Hier donc, Marché de Noël !!!

Fiasco total !!!!

Pas une seule marionnette de vendue!

Je suis rentrée de bonne-heure (ça devait durer jusqu'à 2 heure). J'étais chez moi à  19 heures! Quand ça ne  veut pas rire, ce n'est pas la peine d'insister! 

Je n'y suis même pas revenue aujourd'hui!

Les "mamies" toujours très intêressées, et même admiratives mais il faut croire que ces personnes n'ont pas de petits-enfants! 

Les enfants traînaient des pieds en passant devant notre stand, mais les parents les entraînaient rapidement!

Autour de moi , heureusement, il y a beaucoup de petites-filles. Certains amis de nos fils ou petits-fils ont des gamines qui vont être très heureuses!

La soeur de Mumu , institutrice de CE1 m'en avait déjà retenu pour sa classe. Quand Mumu et Pascal vont aller la voir ils lui en amèneront plusieurs. 

Je vais également en donner à Lydie pour la classe maternelle des jumelles. 

Je n'ai pas l'intention de les garder, il faut que je trouve des candidates à l'adoption!

 

17 décembre 2013

les journées passent trop vite..

En préparation de toasts, en courses, en installation du sapin , de boules rouges éparpillées un peu partout dans la maison, en ménage un peu plus approfondi, en RV prévu chez la coiffeuse et ..........................un mari avec une gastro !!!!!! 

Bon! Le tricot va être mis un peu de côté parce-que il faut que je fasse un peu le point pour ne rien oublier!

Robert sera guéri d'ici samedi mais....................... pourvu que mes petites puces ne soient pas malade à leur tour!

Ah! J'oubliais, la petite-fille Marine , qui, hier, c'est faite opérer de la sinusite!

Les journées sont trop courtes, j'ai l'impression de vivre en accéléré !!!!

Je ne posterai cette note que ce soir, d'ici là j'aurai bien quelques mots à ajouter, parce-que , après, je ne pense pas avoir le temps d'écrire avant au moins lundi prochain !!!!!!

Fin d'une journée, bien remplie! Je suis largement  dans les temps.

Marine est rentrée chez elle et sa Môman l'a chouchoutée toute la journée. Elle souffre pas mal, et jeudi il faut la ramener à la clinique pour enlever les mèches. Je sais que celà va être très douloureux et il me tarde que ce soit passé!

Elle s'est faite opérer en clinique et elle a la chance d'être tombée sur un chirurgien qui ne pratique pas le dépassement d'honoraires! Elle a juste dû régler la part de l'anesthésiste, soit 65 euros!

Le comble c'est que la secrétaire qui a fait la facture , a fait une grimace de contrariété en annonçant cette bonne nouvelle à Marine et Mumu. C'est quand-même le comble!!Je pense que, au contraire, elle devrait être contente de travailler pour un chirurgien comme lui, ils ne doivent pas courir les rues! Mais non! Elle avait l'air réprobateur!

 

20h et la température de Robert ne dépasse pas les 38/3, il y a du mieux, hier c'était 39/3. 

J'ai oublié d'acheter le cadeau du petit copain de Marine, demain , obligée de repartir, il faut absolument que Mumu me donne une idée!Je n'en ai aucune!

Sur ce, je vous quitte, je vais regarder le Mentalist et ne rien faire d'autre, soirée cool!!!!!!

 

18 décembre 2013

Intrépide indépendante ????? HUM !!!!

Si je réussis à me rappeler tous les détails dont m'a abreuvée Mumu, je vais vous raconter le jour de l'opération de Marine. 

Marine, vous savez, c'est ma petite -fille de 22 ans, celle qui émigre en Guadeloupe en janvier prochain. Celle qui organise son départ (avec son copain) de main de maître! Celle qui répond à chacun de nos conseils et recommandations :

-je sais! mamie! Ne te fais pas de soucis, je sais ce que je fais! Je pense avoir pensé à tout!

Et moi:  oui! mais....

-Je te dis que tout est ok! je suis grande!!!! 

Et elle me gratifie d'un sourire accompagné d'un air plein de sous-entendus , style :  cette Mamie, elle s'inquiètera toujours, normal, elle n'a jamais voyagé la pôvre! Elle croit que je pars au bout du monde!

C'est un peu vrai!!!!

Donc, cette grande fille, est partie dernièrement se faire opérer de la sinusite et redresser la cloison nasale, cause de crises très douloureuses de sinusite.

Pour l'occasion, elle a fait fi de ses prétentions d'indépendance:

- Tu m'emmènes maman. (Je ne mets pas de point d'interrogation , ce n'était pas une demande!) Bien évidemment, Mumu a accompagné sa fifille. Lever à 5 heures du mat, parce-que , pour faire bonne mesure, Pascal a suivi ! Des fois que la "courageuse" aurait des vélléités de rebrousser chemin! Un peu d'autorité ne serait pas de trop!!

Première inquiétude lorsque, à la clinique où ils sont arrivés bons premiers, les patients arrivés après Marine étaient pris en charge par une infirmière avant elle! Au bout de quatre personnes, Marine s'est inquiétée:  ils m'ont oubliée! On repart???????????      Pascal a bien fait de venir!  Une infirmière à l'air rébarbatif allait et venait . Pas un sourire, pas un bonjour! 

- maman! je veux pas aller avec celle-là!!

Heureusement, une autre infirmière est venue la chercher. Trèèèèèès  sympathique.Pascal s'est esquivé et est parti travailler.

Mumu et Marine ont suuivi l'infirmière qui les a conduites en ....pédiatrie!  Dans une salle d'attente pleine d'enfants! 

Inquiétude de Marine:  qu'est-ce que je fais là? 

Et l'infirmière, la regardant de haut en bas : Mais tu es une enfant!!!!!  Puis, plus sérieusemenr: non, ne t'inquiètes pas , nous manquons de place, alors on te place dans ce service mais tu va être avec une jeune-fille de ton âge!

Soulagement.

Cette infirmière, (selon les dires de Mumu) était "d'enfer"!

Agée d'environ la cinquantaine vive et gaie. Et la voisine de chambre sympathique!

Marine devait être ôpérée en second; 

L'infirmière revient en coup de vent ; allez! vite! tu prends ta douche , finalement tu passes en premier! Et elle fourni la tenue adéquate.complète: chemise et culotte (enfin, sorte de caleçon!) 

L'infirmière : bon! je dois t'informer, quand tu vas te réveiller, tu ne pourras pas respirer, à cause de mèches dans le nez, n'aie pa peur, tu respires par la bouche, ne panique pas! par la bouche!

Et Marine :  et! bien! ça ne changera pas , c'est  déjà le cas!

Et la voisine de lit renchérit : chic!  une copine!! moi c'est pareil !

Et l'infirmière !

-et bien! les louloutes, je crois que l'on a là; une bonne paire! Allez toi! ouvre la bouche! Tu dois prendre un comprimé, Marine tend la main, -

-Je t'ai dit : ouvre la bouche! Et elle balance dans la bouche de Marine le comprimé de la même façon qu'on lancerai une fléchette!   Vlan!!!  puis, bois çà! (un peu d'eau) et Marine:

-mais c'est pas la peine, j'ai déjà avalé !!! 

-Bois! j'ai dit!!!!! Autre chose: ton petit copain va venir te voir ? Parce-que, les mèches dans le nez, c'est pas trop sexi, mais........ la culotte!!!!!!!!!!! Il vaudrait peut-être mieux l'avertir du choc!!!!!!

Et c'est dans cette ambiance que la belle est partie au bloc.

L'opération s'est bien passée. Sa mômant a passé la journée et le lendemain auprès d'elle.

Assoupie dans le silence de la chambre; elle entr'ouvrait un oeil et priait: tu restes là ! hein?  Tu pars pas ???

Tu parles d'une intrépide aventurière qui rêve de parcourir le monde!!!!!   MDR!!!!!

 

 

 

 

 

1 janvier 2014

J'en apprends encore !!!

Comme je vous l'avais dit, samedi nous avons fêté l'anniversaire de Pascal ! 46 ans !  

Nous ne nous sommes mis à table qu'à 14 heures et n'en sommes sortis qu'à 17 heures passées,parce-que Mumu avait prévu une soirée avec ses enfants et Lydie, Mario et les petites. Nous, nous avons décliné l'invitation! Ies jeunes se sont passé de nous. Bien entendu Mes petits coeurs de Lisa et Lana et leurs parents sont venus avant le repas passer un grand moment avec nous!

C'est toujours le cas lorsque n'importe qui de la famille va à côté, on bénéficie d'une visite et on doit décliner l'invitation de nous joindre à eux!  C'est une position que l'on entend respecter pour ne pas être envahissants!  Voici presque un an qu'ils sont nos voisins et celà se passe trèèèèès bien! Ne changeons rien à nos habitudes et il n'y aura pas de raison que les choses changent!

Donc, pour en revenir, au cours du repas du midi, comme à leurs habitudes lorsque nos fils se retrouvent autour de notre table, inévitablement ils égrennent les souvenirs de leur enfance et surtout, adolescence. Cette fois, Mumu s'est mêlée à la conversation puisqu'elle fréquentait le même collège que mes fils à l'époque. Résultat : ils se sont lachés pendant que Robert et moi les écoutions, et, bouches bées, avons eu droit à quelques révélations! 

C'est quand-même incroyable d'en apprendre encore !!

Un exemple ????

Pascal, dissipé en classe, avait avec Mumu, été bénéficiaire de 5 points disciplinaires et Pascal, se trouvait très embarrassé car les parents (nous en l'occurence) risquaient d'être convoqués! Alors, comme d'habitude, il a appelé à l'aide son frère Bruno( celui qui avait l'habitude de signer pour lui toutes ses mauvaises notes puisqu'il était le seul à savoir imiter ma signature) Ce service n'était pas gratuit, en échange Pascal devait prêter sa mobylette au faussaire durant une certaine durée qui variait suivant la valeur de la note à signer.

Mais, une convocation des parents c'était une autre affaire, pas question d'aller jusqu'à signer un courrier pareil.

Donc,pourquoi croyez-vous que Bruno a pu bénéficier de la mobylette de son frère durant un long mois? 

Parce-qu'il a eu le culot d'aller voir le directeur et de jouer à celui-ci son meilleur rôle d'enfant élevé par une famille à problème, genre, un père qui boit et fait régner à la maison une vie difficile ce qui perturbe beaucoup le dernier de la famille (donc Pascal) et que le comportement de ce dernier était la conséquence de la soirée de la veille (dispute familiale!)

J'en suis restée S I D E R E E !!!

Il a eu le culot d'ajouter; j'aurai dû faire du cinéma!!  J'ai été tellement bon, que les points disciplinaires ont été suspendus!!!!!

Je t'en ficherai , moi, du cinéma !!!!

Finalement, en gros,  Pascal a fait des siennes mais pour aujourd'hui, ça suffit, sinon vous allez croire que j'étais une mère bien naïve !!!!!

Et je me demande si ce n'était pas le cas!!!! 

4 janvier 2014

Nos "flics" sont ...parfois....sympa!

Pour preuve, une aventure vécue par ma petite-fille; il y a de celà 4 ans même peut-être plus!. Oui, je sais , ça date! Mais je ne sais pas pourquoi la pensée m'en revient subitement. Peut-être parce-que la petite-fille en question : Marine, pour ne pas la nommer ! est celle qui va partir dans une quinzaine avec Bastien son copain, pour s'installer en Guadeloupe !

Donc à cette époque, elle s'était installée chez son copain. Celà n'avait pas duré longtemps. Je serai bien en peine de raconter le pourquoi du comment, sur ce sujet, je n'étais pas dans le secret des dieux!

Toujours est-il, qu'un beau jour, la demoiselle a décidé de revenir chez maman et Pascal.

C'était un début de soirée. Elle a pris sa voiture et a pris la route , environ une vingtaine de km.

A à peu près 7 km de la maison (familiale) elle devait traverser le centre de la commune d'à côté. Une voiture roulait lentement devant elle. Trop lentement au goût de la demoiselle qui rongeait son frein 

 Puis, l'énervement prenant le dessus, elle a brusquement accéléré, a doublé le véhicule en question et filé comme le vent!

C'est alors qu'elle a entendu la sirène et vu le girophare de la voiture des gendarmes qu'elle venait de doubler en roulant à 90 dans une rue limitée à 30 km/h! Ceux-ci se sont rabattus devant elle et, bien sûr elle s'est arrêtée.

Deux gendarmes sont venus vers elle et lui ont demandé ses papiers. A bout de nerfs et consciente de la gravité de sa conduite (nouvelle conductrice) elle a pris son sac, en leur disant :

-Prenez mon sac, tout est dedans vous pouvez tout prendre,et elle s'est effondrée en larmes le visage caché par ses mains.

- Mais, mademoiselle,ça ne sert à rien de pleurer, vous savez pourquoi on vous arrête ?

-  je sais, j'ai fais une "connerie', je viens de rompre avec mon copain, je retourne chez mes parents, j'en ai marre ! tant pis !  et entre deux gros sanglots , elle leur a balancé : tant pis, mettez moi en prison, je m'en fous!!! et elle ne pouvait plus s'arrêter de pleurer bruyamment

Les gendarmes, si j'ai bien compris (lorsque plus tard elle m'a raconté son aventure) se sont trouvés tout bêtes et ont entrepris de la réconforter:

- mais, mademoiselle, ne vous mettez pas dans un tel état, jolie comme vous l'êtes vous verrez vous trouverez un autre amoureux, ou ça va s'arranger ,ce n'est pas grave, nous n'allons pas vous laisser partir dans cet état , calmez-vous, vous verrez ça va aller :

- vous allez rouler doucement et nous allons vous suivre jusque chez vos parents, rassurez -vous , on vous suit!

Et c'est ainsi qu'elle est rentrée chez elle, avec la voiture des gendarmes derrière elle, et que ceux-ci ont attendu gentiment qu'elle se soit garée dans la cour sur le devant de la maison et qu'elle ait pénétré à l'intérieur, avant de repartir!

Alors????   Ils sont pas gentils nos gendarmes !!!!!!!!!  Ils n'ont même pas vérifié ses papiers!!!!!!!

Pour informations, les choses se sont arrangées avec son copain puisque c'est avec lui qu'elle part en Guadeloupe!   

Ahhhhh!!!!! L' AMOUR !!!!!  surtout lorsque l'on est désespérée,jeune et jolie et que l'on a affaire à deux jeunes gendarmes aux coeurs sensibles !

 

 

14 février 2014

Semaine .... bof!!!!

Comme pour la majorité des Français la semaine s'est déroulée entre les averses, les vents de tempête et de courtes éclaircies dont les maigres rayons de soleil n'en ont pris que plus d'importance!

Je n'ai pas eu trop de temps libre. Je suis allée plusieurs fois chercher Marie au lycée et Louis à l'école pour les amener chez Bruno afin que celui'ci puisse travailler sans étre dérangé . C'est compliqué pour lui. J'essaie de mon mieux de l'aider.

Les vacances scolaires commencent, les enfants et le fils vont être un peu moins fatigués.Ils ont besoin de récupérer physiquement et moralement!

Robert n'est pas au mieux de sa forme. Il est reparti en examens dont nous attendons les conclusions du médecin qui le suit pour son foie.

Comme toujours lorsqu'il passe des examens, j'ai beaucoup de mal à penser à autre chose. Pourtant, nous avons l'habitude et jusqu'à maintenant on ne doit pas trop se plaindre, mais c'est plus fort que moi, 

J'aimerai bien recevoir unmail de ce médecin, d'ici ce soir parce-que nous sommes vendredi et que sinon, il faudra attendre lundi!  Et, je l'ai déjà dit (il me semble bien!) dans ce genre de situation je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout patiente !!!

J'espère que nous allons (comme celà a été le cas pour Mr et Mme liliplume) nous entendre dire : il n'y a rien qui cloche!

Maist le temps me dure!

A côté, Mumu se traîne rhume, bronchite , gastro, enfin , quoi, grippe tout simplement! C'est la saison!!!

Dites-moi que ça ne va pas être comme l'an passé et que nous allons avoir un vrai printemps!

22 février 2014

Une semaine tranquille!

Il pleut :il fait soleil!

Le diable bat sa femme

A grands coups de bâtons!.........etc......

Voilà, cette chanson de notre enfance me revient chaque fois que je vois un beau soleil et l'averse en même temps! Et, ces temps-ci, c'est souvent!!!

Cette semaine c'était l'anniversaire de Lydie, l'aînée de mes petits enfants et maman des petites jumelles. C'est elle que j'appelle ma chérie! Pas parce-que c'est un mot que l'on emploi sans trop y réfléchir, machinalement, mais parce-que c'est ce que je pense de tout mon coeur.

Elle avait commencé son année à l'IUFM lorsqu'elle est tombée enceinte et celà a bousculé les projets de l'époque du jeune couple. Elle avait du rester alitée jusqu'à la fin de la grossesse.

Elle a élevé les petites jusqu'à leurs 3 ans puis n'a pas pu reprendre les cours par manque de moyens, d'autant plus que la législation a changé. Elle a donc travaillé en intérim jusqu'à ce que les petites puissent rentrer à la maternelle.

Puis, depuis septembre, elle a décidé de passer (en prenant les cours par correspondance) un CAP de petite enfance. Actuellement elle vient de terminer ses deux mois de stage dans différentes crèches et doit passer le CAP en juin. Les deux ou trois crèches où elle a fait les stages lui ont demandé de les recontacter dès qu'elle aura réussi l'examen . 

Peut-être qu'elle tentera plus tard d'être professeur des écoles, mais pour le moment, elle ne peut pas se permettre de retourner à la FAC, elle doit travailler.

La semaine s'est écoulée tranquille, Robert n'est pas au mieux de sa forme, on fera le point la semaine prochaine

Pas grand chose à écrire, je ne sais pas comme le font certaines blogueuses faire une note plaisante avec de petits riens qui, du coup, en deviennent intéressant. Ou alors, peut-être que celà dépend des jours!

Je vous souhaite un bon wee-kend!!!!!

 

 

12 mars 2014

Une semaine un peu longue ?

Si vous avez un chien à confier à quelqu'un, ne l'emmenez surtout pas chez nous! On a la poisse !

Au début de l'hiver Blue la chienne de Bruno (que nous avons chez nous depuis sa séparation de couple)  en subit les conséquences!

- Rupture des ligaments croisés d'une patte, puis, même pas encore guérie :entorse d'un doigt ! Donc, sa saison de chasse n'a pas duré 2 mois!

La semaine passée, je me suis rendue compte qu'elle a une petite grosseur à une tétine : taille d'une belle cerise. Hier, je vérifie, si celà n'a pas bougé et je trouve que si!  Visite chez le vétérinaire qui commence à bien me connaître (nous étions déjà déjà très malchanceux avec Saïka notre griffonne qu'il voyait tous les ans à l'automne pour un problème plus ou moins sérieux, plutôt plus que moins d'ailleurs!)

Je pense qu'il doit nous trouver clients qui méritent toute sa considération! Je prévois,systématiquemen, chaque année,t une note du vétérinaire au même moment que les impôts!

Et maintenant, celà continue au printemps!

Cette grosseur de Blue est suspecte: il faut la lui enlever ainsi que la tétine et la tétine avoisinante, et par la même occasion lui faire (zut, je ne me rappelle plus les temes exacts) bref, une totale! et envoyer le tout à l'analyse!  Quand je vous dis qu'on a la poisse !

Robert est dégoûté : il ne veut plus de chien après Blue!  Mais, bon, on n' en est pas là!

Comme nous sommes en examens pour Robert ces huit prochains jours, on va repousser l'opération de la chienne de 10 jours, le véto a dit que ça ne pose pas de problème , on peut attendre un peu!

Demain prises de sang générales. Robert et moi! Mais pour moi, c'est juste un contrôle parce-que ça fait longtemps que je n'en ai pas eu .

Pour Robert, c'est le contrôle de tous les 4 mois, mais cette fois, la semaine prochaine avant de voir le médecin à l'hôpital il passera un scanner.

C'est toujours un peu stressant!

La semaine risque de sembler un peu longue!

13 mars 2014

Nouvelle .

Margot m'a envoyé hier soir un devoir qu"elle devait rendre aujourd'hui.Elle est mignonne, elle sait que celà m'intêresse toujours. Elle ne se dit pas très contente de son travail, mais elle est terriblement surchargée de devoirs et n'a pas le temps de le retravailler!

Evidemment, celà ne surprendra personne, personnellement son travail me convient.

Elle devait écrire une nouvelle, traitant du bouleversement  ressenti par une personne devant le changement de politique de son pays. Enfin, en gros c'était le sujet à traiter . A chacun de créer son personnage et son histoire.

 Je vous donne à lire le début. Qu'en pensez-vous? Voulez-vous la suite?  

 

 

Qui suis-je ?

 

     Ses cheveux châtains et bouclés ondulaient et dansaient avec les courants d’air glacés. Le vent frais de novembre rougissait son nez et se faufilait à travers le drap de laine de son petit manteau gris. En tendant l’oreille, on pouvait entendre à chaque nouveau pas le léger bruit que faisait le sac à dos en heurtant les reins de l’enfant.  Elle avait caché à l’intérieur, tout son monde, tous ses trésors qui n’avaient pas été confisqués par la police. Cela faisait déjà un moment qu’elle ne pensait plus au volume imposant et dérangeant de son sac. Ses minuscules chaussures étaient trop occupées à suivre les traces dans la neige que laissaient les pas de Madame Exquiro. Dans l’esprit de la jeune fille, l’assistante sociale répondait plus correctement au nom de  Madame Je-donne-des-petits-bonbons-à-la-menthe-sans-sucre. Et ce qui comptait le plus à ce moment-là, était que le chemin qu’elle laissait dans la neige devait être suivi : c’était le but du jeu. Finalement, Madame A-la-menthe-sans-sucre s’arrêta, et de la même manière, sa petite ombre grise s’était immobilisée, silencieuse. Le moment de s’amuser était terminé. Une sonnette retentit dans une maison du quartier, et une immense porte s’ouvrit, découvrant deux visages souriants. Il y eut une dernière bourrasque glaciale et A-la-menthe-sans-sucre s’engouffra dans la maison, la tête rentrée dans les épaules pour se protéger du froid, comme l’aurait fait une tortue. En l’espace de quelques secondes, la petite tache cendrée prit une dernière inspiration de l’air hivernal. Elle dût se faire violence pour pénétrer dans cet espace qui était pourtant chaud et accueillant.  

     A l’intérieur de cette maison, il y avait un salon très propre, un salon vraiment très propre et très soigné : un peu comme dans les publicités qui passaient à la télévision  le soir. Le genre de salon où jamais ne trainait un jouet. Le genre de salon où tout devait rester sage et immaculé. Entre les adultes, il y avait une discussion qu’elle n’écoutait pas : ses pensées étaient tournées vers sa poupée de chiffon qui devait se sentir abandonnée dans l’immensité obscure de son sac à dos. Elle aussi se sentait seule, c’est pour ça qu’elles s’entendaient si bien toutes les deux. Elles étaient deux sœurs perdues dans ce monde de grands. Ce monde qui dégénère comme disait papa.

« Lucy, je te présente tes nouveaux parents. Tu verras, ils seront bien plus respectables que les précédents. »

C’était A-la-menthe-sans-sucre, et la petite leva les yeux, ramenée de force à l’instant présent mais ne répondit pas.

« Ne vous en faites pas, elle était déjà quasiment muette quand nous l’avons recueillie, après l’arrestation de ses parents. Des résistants abjects luttant contre l’ordre et le bien-être du Nouveau Gouvernement. Etre élevée par des parents pareils marquerait n’importe quelle enfant. Nous comptons sur vous pour lui donner tout ce que des tuteurs dignes de ce nom sont censés lui apporter. » 

Lucy était peut-être jeune, mais elle avait très bien saisi qu’un reproche venait d’être fait à l’égard de ses parents. Elle fusilla du regard A-la-menthe-sans-sucre jusqu’à ce qu’elle parte. Et fatalement, l’enfant se retrouva seule avec les deux sbires du Gouvernement.

On lui fit monter des escaliers, traverser un couloir, et découvrir sa nouvelle chambre déjà aménagée. Déjà pensée à sa place pour qu’elle s’y sente le mieux possible. Du moins, la pièce était façonnée selon les critères éducatifs du Nouveau Gouvernement. La petite Lucy s’avança au centre de la pièce, où se trouvait son lit, et posa avec douceur son gros sac à dos sur le parquet propre.

Les deux nouveaux parents adoptifs, restés à l’encadrement de la porte, l’observaient, guettant le moindre signe d’approbation, ou au moins d’appréciation de ce nouvel environnement. Mais aucune réaction ne leur parvint.  L’enfant s’était contentée d’attendre patiemment et en silence qu’ils daignent sortir en fermant la porte derrière eux.

     Elle entendit vaguement les mots « temps d’adaptation » à travers la porte et quand les voix se furent éloignées, elle sortit méticuleusement les affaires de son sac. Elle mit Chiffon, sa poupée, sur l’oreiller en position assise pour lui faire partager la découverte de leur nouveau chez-elles. Elle ouvrit tous les placards, lu les titres des livres encore jamais ouverts qu’on lui avait achetés - des livres dont la lecture est conseillée par le Gouvernement -, passa une main sur le bureau neuf, et regarda la rue par la fenêtre.

Elle se sommait de ne pas se faire acheter par l’aspect confortable de sa nouvelle vie. Ses parents l’avaient prévenue à maintes reprises. Ma fille, le monde qui t’attend dégénère. C’est un monde qui va essayer de t’attirer à lui. Un peu comme Hansel et Gretel ont été appâtés par la maison de pain d’épice de la méchante sorcière. Il faut que tu conserves en toi les valeurs et les idées que nous t’avons transmises. Ne les laisse pas se faire manger par les Vilains.

Lucy jeta un coup d’œil complice à Chiffon : elles ne se feront pas avoir

14 mars 2014

n°2

 Voici donc .................... la suite !  Merci pour vos commentaires !

Mon âme de Mamie , les boit comme du petit lait!

Que celà ne vous empêche pas d'être sincères si vous avez quelques critiques! 

 

 

Le premier repas.Le premier véritable tête à tête avec ces deux étrangers adoptifs.A dix-neuf- heures piles! Le couvert était déjà installé sur la table : couteau à droite et fourchette à gauche, et, au centre de la table un  pichet transparent rempli d'eau.Sa nouvelle mère arriva, le plat d'entrée dans les mains.Elle s'assit à côté de son mari et servi de la salade dans chaque assiette. Le tout semblait fait maison, ce qui donna l'eau à la bouche de Lucy. Au centre où elle avait été envoyée auparavant, la nourriture était loin d'être aussi appétissante. En fait, celà faisait une éternité en son horloge d'enfant qu'elle n'avait pas eu droit à un repas digne de ce nom. Aussi, dès-que la nourriture fut dans son assiette elle s'empara de sa fourchette et s'apprêta à piquer sa première victime verte.La loi du plus fort  pensa-t-elle, mais son geste fut presque immédiatement stoppé par son néo-père, qui, un sourire aux lèvres, lui dit : "Allons, jeune-fille, il ne faut pas oublier les remerciements au Gouvernement avant de manger". Les deux adultes, comme dans un mouvement unique, joignirent leurs deux mains et attendirent qu'elle en fit de même. Lucy posa sa fourchette. Un sourire de contentement apparut sur le visage des deux adoptants, visiblement satisfaits de la docilité de leur nouvelle fille.Ils déchantèrent très vite lorsqu'ils s'apperçurent  qu'elle ne comptait nullement faire ses remerciements. Ses vrais parents s'étaient chargés de lui expliquer que ce rituel était semblable à celui que faisaient autrefois les croyants avant de manger. Elle n'était pas dupe. Elle ne laisserait pas le Gouvernement penser qu'il peut prendre la place d'un dieu! Jamais elle ne lui accorderair une quelconque soumission. Papa serait fier d'elle s'il a voyait !

Sa néo-mère tenta de la convaincre en douceur : "tu sais que tu ne mangeras pas tant que tu n'auras pas joint tes mains ma chérie?'

La petite leva les yeux, effrayée. Elle avait déjà mal mangé, mais jamais durant sa courte vie, elle n'avait été privée de repas. Toute sa détermination en fut profondémént ébranlée. Sa terreur devait etre visible sur son visage, car la femme ajouta presque assitôt d'une voix rassurante :

"Tu n'es pas obligée de te force à apprécier le Gouvernement tout de suite, mais il est nécessaire que tu fasses au moins le geste, d'accord ? Ce sera très court, je te le promets." 

En proie à une agitation intérieure car partagée entre les valeurs qu'on lui avait apprises et son ventre qui commençait déjà à gronder. Lucy essaya de se calmer.Elle se dit que , de toutes façons elle ne pourrait pas conserver éternellement ses positions sur ce combat là.Tôt ou tard, la faim la rattraperait. Que pouvait-elle faire ? Elle n'avait que huit ans. Tant pis , se dit-elle, je ne ferai que jouer la comédie, je leur ferai croire que je suis d'accord, alors que c'est moi qui les mènerai en bateau ! Oui !

Ce serait sa stratégie. Toute fière du nouveau plan qu'elle venai d'élaborer, elle se hâta de le mettre en exécution. Dans sa précipitation, elle claqua presque ses mains en les assemblant. Surpris par cet entrain subit, les parents adoptifs mirent quelques secondes à réagir, et finirent par prononcer simultanément le fameux "Gloire au Gouvernement". La première bouchée du repas n'en fut que plus délicieuse, la petite futée se sentant résistante dans l"âme!

Oui! décidément papa serait bien fier d'elle !

Elle avait savouré chaque bouchée qu'elle avait pu dévorer, mais elle s'était bien garder de l'exprimer à ses hôtes.Elle essayait au maximum de garder un visage impassible lorsqu'elle n'était pas seule. L'absence de communication était la seule réelle démonstration physique d'opposition qu'elle pouvait manifester.

Le dessert englouti, elle eut le droit de retourner dans sa chambre. Chiffon l'attendait , toute sage et toujours assise sur l'oreiller rose.La petite se pencha sur elle et lui murmura  près  de l'oreille :

-"Quel dommage! Quel gachis que cette femme qui sait si bien cuisiner ai été assez stupide pour se laisser berner par les vilains du Gouvernement. Tu aurais adoré sa mousse au chocolat, Chichi!! "

Puis, elle fouilla les tiroirs de son bureau à la recherche de quelques feuilles de papiers  et d'un stylo.Quand elle eut trouvé ce qu'elle désirait elle se mit à rédiger, recopiant de mémoire certaines phrases, certains mots, certains noms que ses parents lui avaient appris et qu'aujourd'hui, il est presque interdit d'évoquer.Mais elle écrivait lentement, elle arrêta donc son entreprise de peur de se faire prendre en flagrant délit. Elle plia les deux petites feuilles de brouillon remplies de mots nuisibles et les cacha derrière le meuble de la bibliothèque encore à moitié vide.Sentant qu'elle avait suffisamment bravé l'interdit pour la journée, elle dessina des rosaces jusqu'à ce que son "néo-père" passe le bout du nez dans l'entrebâillement de la porte et lui demande d'aller se coucher.

Cependant , malgré son ventre plein et la présence de Chichi blottie contre elle, elle eut du mal à trouver un sommeil paisible.

 

16 mars 2014

nouvelle....suite

     Donc, je continue sur ma lancée! Et celà ne me fatigue pas trop!  Voici une partie de la suite!

Merci pour vos appréciations.

 

                                                                           

              Quelques jours passèrent, de manière à peu près identique : Lucy ne rechignait plus à faire ses remerciements, persuadée d’abuser les Vilains du Gouvernement, mais elle s’appliquait toujours autant à ne pas communiquer avec toute personne autre que Chichi. Les néo-parents s’y étaient peu à peu accoutumés, certainement persuadés que ce mutisme était dû à son précédent environnement familial. Ils devaient penser qu’avec un peu de temps, elle finirait par avoir un comportement normal, ou plutôt, un comportement « Nouveau-Gouvernementalement normal ». Les jours s’écoulaient au rythme de la vie quotidienne, et un samedi, elle fut emmenée dans un établissement qui serait dès le lundi prochain, sa nouvelle école.

Sa première école serait un terme peut-être plus approprié, puisque jusque-là, son éducation était assurée par son vrai père, ancien professeur d’université.

Papa lui avait dit que les universités n’existaient plus, qu’elles avaient été supprimées par les Vilains, et qu’ils avaient mis quelque chose à la place : mais la petite n’avait pas retenu le nom exact des nouvelles infrastructures mises en place. Elle savait juste qu’il s’agissait « d’usines qui créent les robots du Gouvernement » comme disait papa.

      Vrai-Papa lui disait que si elle n’allait pas à l’école comme les autres, c’est justement parce qu’il ne voulait pas qu’elle devienne un robot: que lui, il allait lui apprendre des choses vraies, les choses qui font réfléchir, pas celles qui vous font dégouliner le cerveau comme du fromage fondu. La comparaison avait toujours réussi à faire rire la petite. Cependant, à ce moment-là, c’était plutôt la peur qui lui tenait les entrailles. La peur de devenir elle aussi un robot, au contact de ce lieu d’abrutissement. Et plus que tout, il y avait la peur de la découverte d’un autre lieu nouveau, inconnu, encore jamais exploré de manière physique. Elle avait déjà vu des images, elle avait déjà entendu parler des maîtres et des maîtresses, des camarades de classe, mais jamais, au grand jamais elle n’avait goûté à ce fruit de l’expérience. Et la terreur de l’inconnu total dans lequel elle allait désormais devoir vivre la tenaillait plus que tout autre chose.

     Sur le chemin la menant à la visite de l’école, Lucy était tellement terrassée, que malgré les distances qu’elle tentait de conserver avec son entourage adoptif, elle ne put se contenir de glisser sa petite main froide dans celle de néo-maman lorsqu’elles s’approchèrent de l’Endroit tant redouté. La petite fut surprise du réconfort que pouvait lui procurer la chaleur de sa tutrice. Elle se sentit un peu coupable de substituer sa Vraie-Mère, mais son sentiment de culpabilité disparut aussitôt qu’elle aperçut le gigantesque portail vert de l’école.  Elle tenta de ralentir le pas, et néo-maman, se rendit compte des inquiétudes du petit oisillon gris. Elle se pencha vers elle :

« Ne t’inquiète pas, je resterai avec toi, on est juste là pour te faire visiter, d’accord ? »

Un peu rassurée et reconnaissante, mais le visage toujours tétanisé par la peur, l’enfant hocha doucement la tête  et se remit à marcher. Son corps entier semblait lui dire que cet endroit était maudit et qu’il fallait le fuir. Malgré cela, elle suivit docilement néo-maman jusqu’au lieu-dit. Elles furent accueillies par un vieil homme bedonnant, avec une petite barbe brune. Il avait un visage bouffi que l’on pourrait croire naturellement souriant. L’appréhension de la jeune fille fut déstabilisée à la vue de cette sorte de gros nounours. Un gros nounours vieux et moche, certes, mais un nounours tout de même. Après leur avoir ouvert le portail, Mr. Ours s’accroupit pour être à la hauteur de l’enfant, et lui dit :

 « Bonjour Lucy ! Je m’appelle Jean Simplicitas, mais tu peux aussi m’appeler Mr le Directeur. On va te faire visiter, tu me suis ? »

Stupéfaite par la gentillesse de l’Ours, la petite agita machinalement la tête. Elle pensait que le responsable de l’établissement serait une sorte d’ogre aux dents pointues, et aux yeux mauvais. De même, tout ce qu’elle découvrit de l’école était différent de l’idée qu’elle s’était forgée au fur et à mesure des discours de son père. La cours de récréation était immense et ne ressemblait pas à un enclos à bétail, les couloirs étaient propres, les murs des classes étaient peints en couleurs chaudes, les bureaux semblaient neufs... La bibliothèque était remplie de livres et semblait inviter tous ceux qui s’y trouvaient à la lecture et au travail assidu. Et surtout, tout sentait bon : il n’y avait pas la moindre trace d’odeur métallique dans l’air.

 

La petite se laissa guider, et à la fin de sa visite, elle avait intérieurement conclu que si lieu de création de robots il y avait, il était vraiment très bien caché. Une petite voix dans sa tête - une voix qui ressemblait à celle de son père -  persistait et lui rappelait que tout cela n’était que le fruit du Nouveau Gouvernement, et que tout, absolument tout était travaillé pour le mettre en valeur : pour étouffer toute forme de protestation. Lucy tentait de bien garder cela en tête. Pourtant tout cela était si attirant pour une jeune fille à qui on avait transmis l’amour de l’étude. Cet endroit mimait tellement bien le lieu de transmission du savoir que la môme imagina malgré elle que tout dans le nouveau système scolaire n’était peut-être pas aussi mauvais que Papa le disait.                                                                                  

 

 

     

19 mars 2014

Vivement demain !!!

 Demain, lever de bonne -heure . Le RV pour le scanner est à 9 heures, mais la clinique est un peu loin de chez nous. Nous allons devoir prendre les boulevards sur une longue distance, et, surtout , à l'heure difficile de l'embauche pour les travailleurs. 

Le scanner passé, direction l'hôpital pour le RV suivant avec le spécialiste. Toute une partie de la ville à traverser. Nous aurons le temps, le deuxième RV est à seulement midi.

Espérons que tout ira bien!

Allez!!!!  Voyons un peu la suite  de l'histoire de la petite Lucy, que vous avez la gentillesse de suivre. Je fais part de vos commentaires à Margot, je les lui envoie par mails parce-qu'elle ne lit pas mon blog, elle ne sait pas quel en est le nom.

     Une fois chez elle, elle raconta à Chichi le moindre détail de cette merveilleuse journée et c’est toute joyeuse qu’elle se leva le lendemain matin pour aller à l’école. Et chaque matin des semaines suivantes.

Elle appréciait de plus en plus le contact avec les autres enfants de son âge. Tous s’étaient habitués à son mutisme et l’appréciaient : il ne lui en fallait pas plus pour être heureuse. Du moins, à peu de choses près, puisque subsistaient encore en elle les valeurs résistantes que lui avaient inculqué ses vrais parents.

     Plus elle expérimentait la vraie vie, la vie à l’extérieur de la bulle anti-Gouvernementale de ses vrais parents, plus elle cherchait à percevoir les manifestations des mauvais faits des Vilains. Cependant, elle ne voyait autour d’elle aucune véritable forme d’oppression. Lucy remarqua simplement l’absence de termes, un peu comme un boycott de certains mots. Elle s’en était aperçu parce qu’ils étaient fréquemment utilisés dans son ancien chez-elle. Un jour, une fille de sa classe utilisa par mégarde le mot « démocratie » qu’elle avait lu sur un mur tagué. Madame Loquacitas s’était immédiatement figée.

S’en était suivi tout un cours portant sur l’histoire de l’avant Gouvernement. Visiblement, le reste de la classe connaissait déjà cette leçon mais l’institutrice ne semblait pas s’en soucier : elle expliquait les choses de la même façon qu’à l’ordinaire. Lucy entendit alors parler et d’évènements que ses vrais parents n’avaient jamais mentionnés auparavant. Jamais elle n’avait pu soupçonner le désordre et les inégalités de l’Ancienne République, ni les dizaines et les dizaines de morts causées par les manifestations résistantes contre le nouveau pouvoir en train de se mettre en place. Les intrigues, la violence, les coups bas ; jamais elle n’avait imaginé que les résistants aient pu faire de telles choses. Papa lui avait souvent dit que le gouvernement manipulait l’histoire ; mais elle doutait qu’il ait inventé de tels faits, de telles preuves. Les photos des morts, les écoutes téléphoniques, les attentats : dans l’esprit de la jeune fille, l’Etat ne pouvait pas avoir tout construit, il devait forcément y avoir quelque chose de vrai. Les Vilains du Gouvernement n’étaient qu’au fond que des hommes comme les autres ; et aucun homme ne peut inventer la réalité. Personne ne peut berner un pays tout entier.

L’enfant était choquée d’entendre cette version-là de l’histoire : et elle était effrayée par le simple fait de savoir qu’il y avait encore dans les rues quelques résistants cachés, tapis dans l’ombre, attendant quelques occasions d’agir. Des gens qui ont tué. Des gens dangereux. Mais ses parents étaient-ils dangereux ? Pourquoi la maîtresse tenait-elle un discours totalement différent de celui qu’on lui avait appris ?

Il est impossible d’entrer en contact avec les prisonniers papa disait qu’on ne les revoyait jamais. Elle n’aurait donc très certainement jamais la réponse à ses questions.

    Lucy fut pensive jusqu’à la récréation. Elle entendit à peine la sonnerie, et ne fut complètement tirée de ses réflexions que lorsque la maîtresse lui demanda de rester parler avec elle quelques instants.

« Ecoute Lucy, je sais que ce que j’ai dit dans ce cours a pu te déstabiliser, mais c’est l’histoire, et il faudra bien que tu t’instruises véritablement. Tes parents biologiques t’ont sans doute raconté beaucoup de choses qui n’étaient pas vraies. Si tu le souhaites, je peux te prêter un livre qui raconte la période qui concerne l’histoire du Gouvernement et de la résistance. Ça t’intéresse ? »

La petite hocha la tête, reconnaissante de l’attention que lui portait de nouveau son professeur. Elle prit le livre qu’on lui tendait et le rangea précieusement dans son sac.

  Le soir venu, après le repas, Lucy s’installa avec Chichi dans son lit et ouvrit le livre que lui avait prêté son institutrice. L’espace d’une seconde, elle se demanda si c’était vraiment une bonne idée de faire une telle lecture avant d’aller dormir. Mais la curiosité et le doute étaient bien trop grands. Elle commença par lire le titre du livre (Le Nouveau Gouvernement et la Résistance expliquée aux enfants de Eric Falsum), et par observer l’image qui illustrait la couverture : il s’agissait d’une peinture qu’ils avaient déjà étudié en classe et qui représentait allégoriquement la remise en ordre du monde par le Nouveau Gouvernement. Elle ouvrit le bouquin et se plongea immédiatement dans ce qu’il racontait. La première partie du livre expliquait les débuts de la montée en puissance du Gouvernement, et donc, par extension, les premiers pas de la résistance.

Plus l’enfant avançait dans sa lecture, plus elle se sentait terrifiée par les actes qui avaient été perpétrés par les résistants. Les résistants qu’on lui avait appris à respecter. Les descriptions de torture, de crimes, de déchainements… Autant de monstruosités qui faisaient froid dans le dos de l’enfant. Elle n’avait lu que quelques pages qu’elle se sentait déjà trahie par les mensonges, par les omissions qu’on avait pu lui faire subir depuis le début. Les affreuses illustrations qui se trouvaient à chaque page finissaient d’affirmer son épouvante.

Elle arrêta sa lecture, fatiguée de sa journée de travail et des découvertes qu’elle avait faites au cours de l’après-midi. Toutefois, la présence de Chichi et son épuisement n’allaient pas être suffisants pour qu’elle arrive à s’endormir. Elle avait besoin d’un vrai réconfort ; d’un réconfort physique et humain. Elle descendit donc les escaliers et alla rejoindre ses néo-parents, qui regardaient un film à la télévision. Ils l’observèrent, visiblement intrigués par la présence de la petite ; c’était la première fois qu’elle venait les voir après le diner. Se disant que de toute manière, son comportement était déjà inhabituel, Lucy poursuivit sur sa lancée et se fit une place entre les deux adultes, posa sa tête sur les genoux de néo-maman, et ses jambes sur celles de néo-papa. Les deux coussins vivants avaient suivi  le processus rien dire, comme ébahis par ce qu’il était en train de se produire sous leurs yeux. L’enfant serra sa poupée contre elle, espérant que ses parents adoptifs ne la renverraient pas dans sa chambre. Elle fût rassurée lorsqu’une main vint lui caresser la tête, et, se laissant bercer par les voix provenant de l’écran, elle sombra doucement dans un sommeil profond.

                                                                        

19 mars 2014

Suite et fin !

 Je peux faire court concernant les examens de Robert. Simplement, nous sommes dans l'attente de la date d'une courte (2ou3jours) d'hospitalisation pour faire des examens plus poussés (style biopsie et autres). Un traitement qui ne change pas en attendant , sauf ajout de diurétique. Et c'est reparti pour attendre....attendre.....

                                                             

 Tout en attendant, voici la fin du devoir de Margot, que vous avez si gentiment commenté. Je vous en remercie.

Pour ma part, je verrai bien une suite à cette histoire , par exemple ..............  18 ou 20 ans plus tard, lorsque Lucy porterait un regard d'adulte sur le monde, ou bien qu'elle tomberait amoureuse, .......... d'un "résistant"?   ou pas ?

...............

     Le lendemain, de retour à l’école, Lucy, accompagnée de Léa, sa fidèle amie, vint voir son institutrice avant le commencement de la classe, et lui tendit le livre.

« Tu as déjà terminé ta lecture ? » la questionna Madame Loquacitas.

L’enfant fit signe que oui et fut immédiatement félicitée. Le fait qu’elle ait terminé aussi rapidement le livre démontrait selon la maîtresse qu’elle possédait de « réelles capacités de travail ».

« Et donc, poursuivit l’institutrice, tu comprends un petit peu mieux ce que veut faire le Gouvernement ? »

L’enfant hocha de nouveau sa petite tête. C’était la triste vérité, elle comprenait : le Gouvernement ne veut que le bien-être de la population, c’était évident. Papa biologique et Maman biologique s’étaient trompés. Ils n’auraient pas dû faire ce qu’ils ont fait. Elle espérait seulement qu’ils ne seraient pas punis trop sévèrement ; elle était persuadée qu’ils n’avaient jamais fait de mal à personne. Mais se revendiquer comme résistant est un délit. C’était comme ça.

Madame Loquacitas la félicita de plus belle, et lui donna le livre qu’elle lui avait prêté  pour la récompenser de son intelligence.

« Tout bon travail mérite salaire. » conclu l’institutrice. « Va t’asseoir maintenant, le cours va commencer. »

La poitrine bombée de fierté, Lucy retourna à sa chaise, tenant son livre droit devant elle : de la même manière qu’elle aurait porté un trophée.

 

     A la fin de la journée, à la sortie de l’école, la maîtresse s’était entretenue avec sa mère, pour lui raconter le comportement exemplaire dont elle avait fait preuve. Sa néo-maman, comblée d’entendre que sa fille adoptive suscitait tant d’éloges malgré ses origines, la félicita elle aussi pendant le trajet du retour.

Heureuse, se sentant enfin à sa place, Lucy participa encore à la préparation du repas, se fit de nouveau conduire à sa chambre, se faire embrasser avant de s’endormir. Elle acceptait finalement et pleinement les démonstrations de tendresse. Elle ne se retenait plus d’en être comblée.

Un matin, elle laissa même maman la coiffer. Et le lendemain. Et celui d’après. Et tous les autres jours suivants.

On l’emmena au parc, au cinéma, à la bibliothèque municipale. On l’inscrit à des cours de piano. On laissait libre court à ses préférences. Elle était heureuse. On s’occupait bien d’elle. On la bichonnait, on la câlinait. On l’aimait. Elle avait des parents attentionnés, des amies avec qui elle s’amusait. Tous ses besoins étaient satisfaits.

Elle avait de moins en moins besoin de Chichi. La poupée se retrouva un jour sur sa table de nuit, puis un autre sur une étagère, loin de son lit et des confidences. Puis au fond d’un placard, loin de tout regard. Sa meilleure amie de tissu silencieuse, le seul héritage tangible de ses parents, disparut peu à peu de son quotidien. 

 

Et un soir, un soir ordinaire, un soir où le couvert était mis, où les couteaux étaient placés à droite et les fourchettes à gauche et où un pichet d’eau fraiche trônait au centre de la table : on entendit. On l'entendit ! De manière presque imperceptible, presque comme un souffle, mais on l'entendit. Les premiers mots de Lucy. Presque inaudibles, presque inexistants, mais réels tout de même. Les premiers mots qui traversaient véritablement ses lèvres depuis des mois et qui marquaient la fin de son mutisme. Ses premiers vrais mots. C’était lors des remerciements. Des mots, presque comme un souffle :

« Gloire au Gouvernement ».

22 mars 2014

Petite histoire.

Elle avait dix-neuf ans. Son fiancé était en Algérie. C'était la guerre là-bas. Difficilement , petit à petit, elle s'était constitué un petit trousseau pour que, lorsqu'il reviendrait, ils puissent se marier.

Elle avait un frère aîné. Le genre de ce que l'on appelait à l'époque un mauvais garçon. Fainéant et surtout joueur! Mais c'était son frère!

Lorsqu'il a dit qu'il allait se marier, avec une femme qui avait déjà une petite fille,la famille s'est réjouie : il allait peut-être s'assagir! Alors elle a partagé son petit trousseau pour le lui donner.

Puis, à son tour , elle s'est mariée. Seuls tous les deux avec juste deux témoins. Mais c'était le bonheur! Son  frère a eu un bébé,juste un mois avant  la naissance de son propre fils aîné et elle a partagé le trousseau de son bébé car sa belle soeur n'avait rien prévu pour le sien. Enfin, la sienne, car c'était une petite-fille.

Elle prenait très souvent chez elle sa nièce. Son frère ne s'était pas arrangé du tout.Un fils est né ensuite. 

Elle a eu trois fils, et au bout de huit ans, ils ont fait construire une maison.

C'est à cette époque que son frère est venu un soir sonner chez eux. Sa femme venait de décéder brutalement. Il était absent et il l'a trouvée morte en rentrant d'une partie de poker.Les enfants était présents pas particulièremet perturbés: le bébé dormait et les filles jouaient aux cartes.

Elle aimait bien sa belle-soeur.Elle était loin d'être parfaite mais son mari n'était pas quelqu'un qui pouvait arranger les choses. Elle avait des excuses.

Alors, elle a récupéré le petit garçon et la plus petite des filles. L'aînée a été accueillie chez un autre frère qui, pourtant, avait lui-même déjà six enfants.

Durant trois ans, son frère a continué à percevoir las allocations familiales. Qu'il jouait bien évidemment. Lorsque la petite a dû être opérée suite à une péritonite, il a fallu régulariser la situation. Celà revenait à dire que les enfants seraient reconnus à le charge de l'oncle et tante.Et, bien sûr , ainsi, l'oncle les couvrirait au niveau sécurité sociale.Et les allocations familialles leur seraient versées. Comme ce n'avait pas été fait avant l'opération ceux-ci ont dû en régler les frais eux-mêmes.

Lorsque son frère a été mis au courant, il a refusé et a récupéré les enfants. Elle n'a rien pû faire, ou il fallait aller devant le tribunal..C'est une situation qui aurait dû se régler dès le début.

Elle allait voir les enfants en cachette à l'école pour leur apporter cadeaux d'anniversaire et autres. La petite lui écrivait et la suppliait de la reprendre chez elle.

C'est à ce moment que des voisins ont informé le juge de la situation des enfants .Celui-ci a  demandé si son oncle et sa tante voulait bien en avoir la garde  sous le régime de la protection de l'enfance .Le petit garçon irait chez une gardienne près de chez eux car il avait besoin d'être suivi. Suspicion d'autisme ? Il viendrait chez son leur oncle et tante le wee-kend.

L'enfant avait 8 ans lorsqu'elle est revenue chez eux, et ils l'ont élevée comme leur propre fille et ses cousins l'on acceptée comme leur soeur.Elle était favorisée par le fait d'être une fille. Sa tante qui avait toujours souhaité avoir une fille lui a ouvert son coeur tout grand, et son oncle, habitué aux garçons avait tendance à être plus indulgent avec elle.

Ç'aurait pû être une vie tranquille, mais, ce n'a pas toujours été le cas. Cette enfant avait  hérité de beaucoup de traits de caractère de son père.Il n'est pas nécessaire de les énumérer , mais le plus marquant était un égoïsme féroce.

Lorsqu'elle a eu son CAP de vendeuse, elle avait 18 ans. Sa tante l'a aidée durant  6 mois pour  trouver un emploi , et............................... à la fin de son premier mois de travail, dès qu'elle a touché son premier salaire, elle est partie de chez eux! Un matin, alors qu'ils dormaient encore, elle est partie pour aller travailler et n'est pas revenue.

Vingt ans plus tard, elle leur a écrit ses remords  pour son comportemet de l'époque. Elle s'était mariée, avait eu trois enfants et était en instance de divorce. Elle voulait renouer des liens qu'elle-même se reprochait d'avoir brisés.Plus vraisemblablement elle était dans les ennuis et cherchait de l'aide.

Sa tante hésitait. Si ses fils ne lui avait pas fortement déconseillé, peut-être qu'elle aurait accepté. Mais ils lui ont rappelé tous les mensonges qu'elle avait raconté à son sujet, la faisant passer pour une marâtre. Même la belle-mère de Blanche-Neige était une gentille à côté d'elle! Elle en avait beaucoup souffert.

Alors.............après une communication téléphonique durant laquelle elle lui a souhaité bonne chance pour elle et ses enfants, ....elle a refusé de la revoir et surtout, de ne pas culpabiliser.

 

 

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Après les enfants , viennent les petits enfants, et tout recommence pour le bonheur des grands_parents ! La vie continue et on vieillit un peu moins vite!!!
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